BEYOND THE INVISIBLE
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 happy birthday __ pv vitaly

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Mesiopée J. Orphéa
MIO •• there is no charm equal to tenderness of heart.
Mesiopée J. Orphéa


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MessageSujet: happy birthday __ pv vitaly   happy birthday __ pv vitaly EmptyMer 25 Mar - 18:06

happy birthday __ pv vitaly Qq7arm happy birthday __ pv vitaly Blake01_05

VITALY && MESIOPEE


    Aujourd’hui est un grand jour, cela fait exactement 23 ans que Mesiopée fait partie de ce monde mais pourtant elle est là, seule à une table en train de manger un tacos même pas fameux. C’était une journée affreusement longues de celles ou l’on se dit que l’on aurait du rester sous la couette, au chaud, protégé de ce monde ingrat. Elle avait couru partout toute la journée histoire que tout soit prévu pour le mariage qu’elle avait de prévu demain, celui de la fameuse Joannie qu’elle préparait depuis déjà six mois mais comme d’habitude, il y a les imprévus de dernière minute. En plus, elle était sortie la veille au soir pour l’enterrement de vie de jeune fille qu’elle avait aussi préparé. Son boulot était finalement pas si reposant que ça mais cela valait le coup, du moins quand elle n’avait pas encore le cœur brisé. Rien que d’y repenser la replongea dans cette sorte de bulle qu’elle avait réussi à former. Elle ne ressentait plus aucune émotion, essayant de penser seulement à la mer ou au ciel bleu. Là, elle ne souffrait pas, elle était juste, bien. Seule mais bien. Alors qu’elle se levait pour commander un deuxième tacos son téléphone commença a sonner et elle dérangea tout le restaurant avec la marche nuptiale ce qui signifiait que c’était pour son travail. Elle trouva enfin son téléphone, se rassit et chuchota le plus possible en essayant de se faire petite.

      JOANNIE « Mio ce n’est pas possible, je ne peux pas me marier, c’est vrai quoi j’ai que 20 ans. »

      MESIOPEE « Ecoutes moi Joannie, ce n’est qu’un coup de flip qui arrive à tout le monde. C’est un grand pas mais tu vas y arriver. Cela va être le plus beau jour de ta vie OK. On a passait six mois a le préparer, Tom est un compagnon parfait pour toi et vous vivrez longtemps heureux. »

      JOANNIE « Hum »

      MESIOPEE « Crois moi, ça arrive à toutes les jeunes mariés mais ça va aller. Met ton pyjama préféré, allume la télé et regarde une émission stupide pour t’endormir et demain tu arriveras toute fraiche et tu seras la plus belle de l’assemblée. »

      JOANNIE « Hum »

      MESIOPEE « Allez raccroche et fais ce que je te dis. »

      JOANNIE « Merci »

    Elle avait raccrochée et Mesiopée posa son portable sur la table, Tom appellerais sans doute dans la foulée et elle préférait ne pas mettre autant de temps que tout à l’heure à le trouver. C’était toujours ainsi la veille d’un mariage. De temps en temps les mères l’appelaient aussi en lui racontant que leurs filles sont trop jeunes et ce genre d’idée qui ne les ont jamais effleurées pendant la préparation mais qui arrive juste avant de dormir. Et pour une mariée mieux vaut ne pas avoir de cernes vu que vous êtes le centre de l’attention. Enfin, elle réussissait toujours à les convaincre que ‘était la bonne solution et qu’elles avaient fait les bons choix. Pourquoi personne ne lui disait à elle qu’elle avait fait les bons choix ? Pourquoi personne ne lui assuré que se séparer de Vitaly était la bonne solution puisqu’elle ne pouvait décemment pas aimer un homme qui recherchait le contraire d’elle dans le monde. Sans doute parce qu’elle n’en avait encore parlé à personne. Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle gardait ça pour elle mais une chose est sure, elle n’avait pas envie de crier sous les toits que l’homme avec qui elle était se trouve être un hybride démon. Alors qu’elle, un ange. La vie est parfois vraiment trop injuste …
    Sur ces réflexions très fines, elle se leva pour aller chercher quelque chose à manger et en profita pour commander une vodka. Elle pourrait éventuellement oublier tout ça dans l’alcool … En tout cas elle patienta au comptoir le temps que le tout arrive, pas vraiment pressée de se retrouver seule à nouveau.
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Vitaly Jansen

Vitaly Jansen


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MessageSujet: Re: happy birthday __ pv vitaly   happy birthday __ pv vitaly EmptyMer 25 Mar - 18:44

    Le regard dans le vide, il venait de se réveiller, à son bureau d’avocat. Il n’avait pas quitté le cabinet depuis 48 heures. Ses dossiers n’avançaient plus. Pire, à la cour de justice, il était une loque, las, sans aucun argument, fatigué. S’il faisait des statistiques, on considèrerait que c’était les pires de sa carrière en ce moment même. Il n’avait plus envie de rien ces derniers temps. Juste de se laisser aller. Heureusement, son cabinet n’était pas loin de là où il vivait. Ce taudis…Autrefois c’était un bel appartement, maintenant, ça ressemblait à un champ de bataille. Tout n’avait plus d’importance. En revanche, s’il y avait une chose qui était bien faite, c’était l’extermination. Plus aucun état d’âme, il tuait sans se soucier des conséquences. Incontrôlable serait le mot. Se frottant les paupières, il jeta un coup d’œil à son calendrier : ce jour-ci était entouré des millions de fois. C’était son anniversaire. Elle avait 23 ans. Habituellement, il aurait souri durant toute la journée, mais là non. Il fixait son téléphone portable, qu’il n’avait pas lâché des doigts. L’appeler, ne pas l’appeler ? Elle n’aurait pas décroché de toute manière. Son regard se porta sur la photo qui gisait sur son bureau. Autrefois le cadre tenait debout, maintenant, chaque fois qu’il le relevait, le cadre tombait directement face cachée sur le bureau. Tout cela était insupportable. Il lui en voulait, mais il ne pouvait plus continuer ainsi. Chaque midi, il espérait la retrouver au même endroit que leur première rencontre, mais elle n’y était jamais. Il n’avait pas osé passer chez elle, elle l’aurait mal pris.

    Son téléphone se mit à retentir dans son bureau soudainement. Il raccrocha sans même regarder qui était-ce, il était sur que ce n’était pas Mesiopée. Il se leva, bien décidé à la trouver coute que coute. Il rangea rapidement ses dossiers fermant le petit tiroir à clé, et il attrapa sa veste sur le portemanteau, avant de l’enfiler pour sortir. Sa secrétaire était toujours là… Elle était d’une assiduité et d’un acharnement au travail hors norme. Ca le fit légèrement sourire, il la salua pour lui dire au revoir, en lui disant :


    « Pourriez-vous appeler dès demain matin Monsieur Carlson pour lui dire que j’ai de nouvelles pièces en main pour son dossier, et que je serais ravi de le recevoir demain à la première heure de l’après midi ? »
    « Mais bien sur Monsieur Jansen ! Vous sortez ? »
    « Oui, j’ai une chose à faire avant de rentrer. »
    « Souhaitez-lui un joyeux anniversaire ! »

    Son sourire s’effaça, et il changea de ton : « Combien de fois vous ai-je répéter d’arrêter de fouiller dans mes affaires ? »
    « Pardonnez mon indiscrétion… »
    « Et ne trainez pas ! Rentrez chez vous, vous allez y laisser la santé. »

    Première fois qu’il achevait une conversation avec elle, sans être désagréable. Décidément la petite invective au sujet de l’anniversaire de Mio, le rendait presque aimable. Finalement, il enleva sa veste, il avait chaud en sortant. Il marcha, il allait enfin rentrer chez lui, mettre les pieds dans une tonne de documents au sol, avant de pouvoir se changer, et surtout de se raser pour sortir. Ni une ni deux, tout était déjà fini. Il descendit les marches de son appartement très rapidement, et il se mit à réfléchir. Un soir d’anniversaire…Où pourrait-elle bien aller ? Il regarda sa montre, il était trop tard pour qu’il passe acheter quelque chose… Il avait une idée derrière la tête, il venait de croiser un couple, dont une femme qui tenait un bouquet de roses. Il tenait son faible et stupide cadeau, il se rattraperait. Ca faisait combien de temps qu’il ne lui avait pas parlé ? Il longea la rue, et emprunta la Bartley Heard Avenue. Il passa devant le Iguana Café, quand il entendit - car la porte de ce café restaurant était ouverte, une sonnerie qui le stoppa net dans sa marche. Elle était ici. Faisant volte face, il se concentra un instant avant d’entrer, et boum, il récupéra le parfait bouquet de roses dans ses mains. Le voilà maintenant qu’il rentrait, à la recherche de celle qu’il voulait tant voir depuis des semaines. Pas besoin de la chercher longtemps, il la reconnaissait entre milles. Elle était au comptoir, il s’approcha alors d’elle, tenant maladroitement le bouquet de fleurs d’une main, et il lança :

    « Joyeux Anniversaire Mio… »

    La conversation était lancée.
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Mesiopée J. Orphéa
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MessageSujet: Re: happy birthday __ pv vitaly   happy birthday __ pv vitaly EmptyMer 25 Mar - 19:33

    Elle aurait reconnu sa voix n’importe où, même noyé au milieu d’une foule d’une soixantaine de personne tellement elle rêvait de l’entendre à nouveau. Voila, justement, elle avait tellement envie de l’entendre lui qu’elle doutait de ses sens. Après tout elle était tout à fait capable d’avoir des hallucinations le concernant vu le nombre de fois ou elle rêvait de lui. Mais dans ses rêves, il était un ange, un ange tombé du ciel pour la contenter, pour lui permettre de vivre, tout simplement. Peut-être était-ce trop facile et il fallait qu’on lui mette des bâtons dans les roues, qu’on lui montre un peu ce que c’est le malheur, comme si il y avait un équilibre. Les gens heureux ne peuvent pas le rester tout leurs vies, ils sont obligatoirement a ramasser à la petite cuiller à un moment ou un autre.
    Alors elle se retourna quand même. Elle avait dans ses mains son verre de vodka qui n’a pas survécu. Parce qu’elle ne s’attendait pas à le voir. Pendant les quelques secondes qui avait suivies l’entente de sa voix, elle s’était convaincue que c’était son imagination alors le voir, là devant elle, un bouquet de fleur à la main. Ses muscles refusèrent de fonctionner pendant deux milli-secondes ce qui suffit à sa main pour lâcher son verre qui s’éclata en mille morceaux au sol. Cela créa une séparation nette entre eux d’au moins quelques secondes ce qui lui permit de réfléchir.

    Elle avait envie de le toucher, de se serrer contre lui, de s’assurer qu’il avait toujours cette odeur délicieuses mais elle ne bougea pas. Elle avait déjà passé ces jours ci à luter contre ces envies. Elle n’était pas allé le voir, ni chez lui, ni à son travail, elle lui avait renvoyé toutes ses affaires, elle avait fait le vide de lui dans sa vie mais son cœur refusait obstinément de l’oublier. Mais c’était mieux pour elle, pour l’équilibre. La nature en avait décidé ainsi. Ils avaient fait des hybrides anges et démons qui se détestent cordialement. Elle avait failli être salement amochée par ses copains ce qui prouvait bien leur animosité. Ils n’étaient pas du même monde, ils ne voulaient pas les mêmes choses, conclusion, ils n’étaient pas sains l’un pour l’autre. Avec lui, elle pouvait perdre de vue son objectif ce qu’elle ne voulait absolument pas. En restant avec lui, elle pourrait penser que tout les démons ne sont pas mauvais et que cette haine n’est pas forcement obligatoire et c’est faux. Elle ne pouvait pas penser comme cela. Ils sont tous méchants, imbus d’eux même ne désirant que le malheur des autres. Pour preuve, il était là, devant elle, créant un trou encore plus grand dans son cœur, elle devait lutter deux fois plus pour ne pas s’effondrer dans ce café, rien qu’au son de sa voix.

    Elle rejoignit sa place dans un coin sans le regarder pour rester maitre de ses mouvements car ses jambes tremblaient tellement qu’elle n’était pas sure de pouvoir rester debout. Il s’en était souvenu, son anniversaire. C’était le seul qui était venu la voir, il l’avait cherché. Pourquoi était-il un démon bon sang ? Tout aurait tellement était plus facile qu’ils soient dans le même camp, ensemble, ils auraient pu tout affronter, ensemble, ils étaient invincibles. Seule, elle n’était plus grand-chose et se rattachait à son travail comme à une bouée de sauvetage. Elle aurait tellement aimé pouvoir penser qu’il est juste Vitaly et pouvoir oublier sa nature, son dessein mais plus elle le regardait, plus elle se souvenait parfaitement de cette haine dans les yeux de ses camarades démons qui avaient faillis la tuer dans cette ruelle. Ils étaient réellement mauvais, ils avaient réellement eu l’intention de la réduire en cendres. Elle, qui ne ferait pas de mal à une mouche. Alors pourquoi il ne les avait pas laissé faire. Après tout il avait du comprendre ce jour là qu’ils étaient trop différents, que leur liaison était impossible. Il aurait alors du les laisser la tuer, tout aurait était plus simple, pour tout le monde et son envie de crier au monde entier à quel point il est injuste partirait enfin. A la place, elle resta figée, à sa place, fixant les passants dehors, tout pour ne pas le voir.

    Elle ne savait pas quoi faire. C’était drôlement impoli de le laisser en plan comme cela, sans même l’avoir remercié mais elle n’avait pas le courage d’entretenir une conversation polie avec lui sans parler du plus important et en parler signifiait forcement une nouvelle séparation, ce dont elle n’avait pas envie. Le savoir là était rassurant, même s’ils ne parlaient pas, même si elle ne le regardait pas, ils étaient dans la même pièce et ça lui procurait un étrange sentiment de sécurité. Comme si elle pouvait être en sécurité avec lui mais bon, elle contrôle peut-être les émotions des autres mais pas les siennes alors elle avait besoin de le toucher, c’était plus fort qu’elle. Elle se leva pour le rejoindre mais au moment ou elle allait faire un pas vers lui, son téléphone sonna. C’était comme si le destin lui dictait de rester assise, que c’était une erreur. Alors au lieu de l’ignorer, elle pris l’appel, bien entendue c’était Tom mais elle ne le laissa même pas parler, ce n’était pas vraiment le moment alors la conversation fut très écourté.

      MESIOPEE « Ce n’est même pas la peine de me dire, vous êtes stressé, vous vous dites que vous n’arriverez jamais à vivre avec elle, que vous êtes trop jeunes. Mais vous vous aimez et vous avez le droit. Alors ne chercher pas des complications là ou il n’y en a pas. Certains sont malheureux tandis que vous vous allez vous marier avec la femme que vous aimer alors aller vous coucher, ouvrez un livre bien ennuyeux et attendait le sommeil, il viendra tout seul. On se voit demain Tom et faites ce que je vous dis. »

    Elle raccrocha, éteignit son portable et le jeta dans son sac. Elle était légèrement sur les nerfs. Et commençait une conversation avec Vitaly dans cet état là ne se finirait jamais bien, c’est pourquoi elle l’invita à s’assoir avec lui en lui faisant signe de venir. Elle attrapa les fleurs qu’il tenait dans ses mains et tripota la carte ne sachant pas vraiment quoi dire. Elle baissa les yeux pour lire ce qu’il y avait écrit dessus et ce qu’elle y lu ne la mis pas vraiment de bonne humeur et elle lui jeta le bouquet à la figure. Elle se leva maladroitement rassemblant ses affaires et essayant d’enfiler son manteau qui n’était pas d’humeur conciliante aujourd’hui.

      MESIOPEE « Je pense que tu ferais mieux d’aller rendre ce bouquet à la personne à qui tu l’as volé. Ou au moins vérifié qu’il n’y a pas écrit dessus Joyeux anniversaire de mariage. »

    Une fois qu’elle a enfin réussi à enfiler sa veste, elle se tourna vers lui posant violemment son sac sur la table et le regarda dans les yeux.

      MESIOPEE « Pourquoi tu es venu ? »

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Vitaly Jansen

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MessageSujet: Re: happy birthday __ pv vitaly   happy birthday __ pv vitaly EmptyMer 25 Mar - 21:24

    Au moment où elle s’était retournée, son corps s’était empli d’une sensation indescriptible, comme le bon vieux coup de foudre, comme si la polka était dansée par des milliers de gens dans son cœur, comme si un enfant s’extasiait en mangeant son bonbon favori, c’était inimaginable comme sensation. Et son visage…Il ne parvenait pas à l’oublier, ses yeux venaient de s’illuminer croisant alors ceux de la belle blonde, ressassant tous ses souvenirs en un instant, qui défilaient à toute vitesse durant quelques secondes dans sa tête. Il aurait alors voulu lui dire qu’il était fou d’elle, qu’il ne lui voulait aucun mal, qu’il voulait qu’elle revienne, qu’elle lui manquait, et toutes ces choses qu’il trouvait autrefois puériles, stupides même. Tout s’était arrêté autour de lui, il ne voyait qu’elle, il sentait son parfum à des kilomètres, ça le rendait fou, il s’en enivrait, plus rien avait de sens quand elle était dans les parages, tout s’embrouillait, mais le fait de la voir l’émerveillait. Mais le bruit du verre se rependant au sol le sortit de sa rêverie. Il ne l’avait pas vu venir, sinon il l’aurait rattrapé mais il y avait trop de gens autour de lui, et il était possible qu’un chasseur se cache parmi eux. C’était aussi pour cette raison qu’il n’avait pas réagi, en revanche, il n’avait pas bronché d’un poil, les bouts de verres auraient pu rentrer en contact avec ses jambes, qu’il n’en aurait même pas conscience.

    Ce déchirement était encore présent dans ses pensées. Il se souvenait encore de cette fameuse nuit, où il n’avait même pas eu le temps de lui expliquer quoique ce soit, mais par pur respect il l’avait laissée s’en aller, il ne voulait pas non plus qu’elle se mette à le détester parce qu’il avait essayé de la contredire, il savait à quel point elle avait horreur d’avoir tort. Il était obnubilé par elle, elle le hantait presque, chaque soir il n’arrivait plus à dormir, il sentait encore l’odeur de la jeune femme dans son lit, alors qu’il avait changé les draps depuis belle lurette, elle lui avait renvoyé ses affaires, ça aussi ça lui avait fait mal… Il s’y était senti presque chez lui, alors que c’était le domicile de Mio. Ils étaient venus chez lui très peu de fois, peut être parce qu’il avait peur qu’elle découvre ce qu’il était, et il n’avait pas eu tort, puisque le jour où elle apprit ce secret, ça en était fini d’eux, il ne restait plus que l’un et l’autre. Pourtant, il lui avait sauvé la vie, il ne l’aurait tuée pour rien au monde, et la voir mourir devant lui aurait été la pire chose de sa vie. Il avait déjà donné en morts… Ca aussi ça y jouait. Elle était la première femme à qui il s’était attaché, peut être même la seule personne, hormis le peu d’années passées aux côtés de sa famille. D’ailleurs, si quelqu’un l’apprenait au sein des hybrides démons, ou même au niveau des autorités supérieures, il était d’une part un homme mort, et d’une autre part, il aurait à subir la mort de celle qu’il aimait devant ses yeux. C’était pour ça qu’il s’était assuré que les démons qui avaient autrefois voulu la mort de la jeune femme ne puissent plus dire mot pour le faire comprendre. Oui il était allé jusqu’à se rendre si faible, qu’il avait oté 3 sens en très peu de temps. Le même pour les trois démons responsables : l’ouïe et bien sur après il avait fait en sorte qu’ils ne puissent plus parler…Mais nous tairons les détails.

    Ca lui fit un pincement au cœur de remarquer quelle l’évitait, qu’elle l’ignorait même, elle passait à côté sans même lui accorder un regard, elle s’était assise à sa place, et il n’existait plus. Pourtant il n’arrivait pas à lui en vouloir, et il était loin de se douter que c’était parce qu’elle se sentait mal. Il avait l’air con avec son bouquet à la main, d’ailleurs ça commençait déjà à spéculer sur lui, et il était en train de perdre son sang froid. Il serrait les poings, sans toutefois étouffer les fleurs, et il attendait. Il en voulait aux autorités de l’avoir choisi lui, comme démon hybride…Pourquoi lui ? N’avait-il pas le droit de vivre tranquille ? En même temps, c’était dans le sang, il n’était responsable de rien, mais comment l’expliquer à Mesiopée ? Il ne pouvait pas. C’était étrange, mais il ne saurait pas formuler une seule explication. D’ailleurs de sortir à la vue de tout le monde, et de se planter devant elle, c’était une grossière erreur…Si on le surprenait, il était mort. C’était pour cela qu’il se contrôlait, et il espérait qu’elle en fasse autant, qu’elle ne cherche pas à se protéger en usant d’un quelconque pouvoir, ou il devrait alors faire comme si elle avait eu le dessus sur lui. C’était une idée en l’air, mais au combien facile pour la protéger : se faire du mal à lui-même. Alors qu’elle se leva, son téléphone retentit, il leva les yeux au ciel en la regardant répondre. A tous les coups c’était un marié ou une mariée en stress, comme d’habitude, il l’avait vécu en direct de nombreuses fois ! D’ailleurs il était insupportable son métier, il se demandait bien comment elle parvenait à être si sympathique avec ces gens, il les aurait tous envoyés paitre si ça ne tenait qu’à lui…

    C’est alors qu’après avoir raccroché elle le pria de venir. Enfin ! Il était temps ! Il ne demanda rien d’autre, et se contenta d’avancer vers elle, comme un enfant qui venait de se faire disputer. Elle attrapa le bouquet comme si c’était un vulgaire paquet de bonbons, et alors qu’il était toujours debout, elle lui jeta le bouquet à la figure. Il le rattrapa fermement détournant la tête par simple précaution à cause des épines des roses. Elle partait déjà… Merde quel con ! Il n’avait pas vérifié la carte. En plus d’avoir une infime chance de la revoir, il la gâchait en étant maladroit… Il se mit alors une main sur le front, et tenta de s’expliquer vainement :


    « Je vais tout t’expliquer…J’ai pas eu le temps d’acheter quelque chose…Enfin si mais j’étais pas sur de te voir, je me suis décidé trop tard…Et un type dans la rue m’a donné ça…Non enfin t’as compris le truc ! »

    Il s’enfonçait, c’était drôle, c’était la première fois qu’il perdait ses moyens, il se sentait mal à l’aise, il avait envie de se mettre plus bas que terre. Il chercha alors à ajouter :

    « Tu peux quand même les prendre sans la carte…C’est toujours ça de pris non ? »

    Il ne pensait même pas à l’état de la jeune femme qui devait avoir vu son bouquet lui échapper des mains, ni même de son copain ou mari, il avait peut être même brisé un couple, car ça pouvait provoquer des disputes, qu’il s’en foutait. Sa seule préoccupation était de sauver le sien. Soutenant son regard intensément, il répondit à sa question, paradoxalement d’une manière vague car il n'arrivait en aucun cas à exprimer ce qu'il ressentait à ce moment:

    « Parce que c’est ton anniversaire… »
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MessageSujet: Re: happy birthday __ pv vitaly   happy birthday __ pv vitaly EmptyJeu 26 Mar - 23:06

    Mio repensait à ce qu’elle avait dit à Tom. Elle trouvait cela injuste que des personnes s’inquiètent de leur avenir comme ça alors qu’ils sont heureux en couple. Ils s’aiment et c’est la seule chose qui les préoccupe. Ils ne sont pas au courant de ce qu’il se passe dans le monde, ils sont dans leur bulle, leur intimité. Ils avaient parfaitement le droit de s’aimer, de vivre ensemble et d’être en harmonie avec l’autre. De se sentir aimer, en sécurité quoi qu’il se passe. Elle avait vécu ça mais cette période était aujourd’hui révolue. Elle souffrait comme jamais, cette histoire, elle l’avait voulue, elle s’était impliqué, elle avait accepté de lui montrer ses faiblesses. Peut-être avait-il fait cela pour mieux la détruire ensuite. Non, elle ne devait pas penser ça, c’était impossible, jamais il ne lui ferait de mal, jamais. Pas avec ce qu’ils avaient vécu, c’était bien trop profond, vrai. Mais désormais, elle ne savait plus ou était le vrai du faux.

    Il avait éventuellement voulu s’amuser avec elle, avec son cœur, ses émotions pures d’hybride ange mais ça c’est mal passé et tout a basculé. Sa vie, sa routine, ses habitudes. Elle ne pouvait pas le voir tout le matin se lever aux aurores pour se préparer pour une audience. Elle ne pouvait plus l’entendre soupirer quand ses clients l’appelaient à des heures incongrues de la nuit parce qu’ils ne voulaient plus se marier. Elle pensait que cela ne se terminerait jamais. Enfin peut-être qu’ils se seraient eux aussi marier, elle ne peut pas nier avoir imaginé son propre mariage plusieurs fois, mais à chaque fois Vitaly faisait parti de ses plans. Aujourd’hui, elle avait du mal à se lever tout les matins, elle évitait les endroits ou ils se croisaient habituellement, elle rechigné à parler de lui.

    Elle évitait tout ce qui pouvait rendre sa décision encore plus douloureuse mais par-dessus tout, elle redoutait de changer d’avis. De craquer en sa présence, de retomber dans ses bras, dans ses filets. C’était une relation basée sur un mensonge, sur une différence énorme mais c’était une relation quand même et au fond d’elle-même, elle se savait faible. C’est surtout pour ça qu’elle l’évitait. Et voila qu’il la retrouvait, le jour de son anniversaire. Avec un bouquet qui ne lui était même pas destiné. Elle ne comprenait pas pourquoi il s’enfonçait dans ses mensonges, surtout qu’il avait du mal à se rattraper. Dire la vérité serait tellement plus simple, et bénéfique, que ce soit pour l’un ou pour l’autre.

      MESIOPEE « Ecoutes, tout ce que je comprends c’est que tu as volé ce bouquet à une femme qui a sans doute fais passer un mauvais quart d’heure a son mari. Tout ça pour que je te le lance à la figure. Voila ce que je comprends, des mensonges, toujours des mensonges. »

    Elle n’arrivait même pas a rester calme alors qu’elle n’était pas vraiment du style à piquer une crise de nerf dans un lieu public mais, s’énerver contre lui laisser un fossé entre eux, fossé qu’elle ne voulait pas traverser, qu’elle se refusait même si tout les pores de sa peau le voulaient tout contre elle. Ils se calmèrent cependant un peu quand il lui demanda de l’acceptait quand même, sa colère montant encore d’un cran.

      MESIOPEE « Non mais j’y crois pas. Tu t’entends là ? Tu me demandes de prendre un cadeau qui n’est même pas le tien et que tu as volé dans la rue. Je pensais au moins que tu avais plus d’estime pour moi et c’est vraiment mal me connaitre que de penser que je vais l’accepter. »

    Elle y allait fort là, c’était douloureux, autant pour elle que ça aller l’être pour lui. Peut-être était-ce la bonne solution, elle ne savait pas vraiment mais c’est sa seule protection.
    Se replonger dans ses yeux provoqua chez elle un sentiment de tendresse, elle aimait se perdre dans le bleu olympien de son regard mais plus que cela, c’est sa réponse qui la fit retomber sur sa chaise. Il était là pour son anniversaire. Il avait peut-être écumé tout la ville à la recherche d’un de ses pires ennemis pour son anniversaire. Le sien. Elle Mio avait droit à un traitement de faveur. Et c’était tout ce qu’il avait à lui dire après cette absence, pour ton anniversaire. Elle pensait que la première fois qu’ils se reverraient elle aurait au moins eu le temps de digérer tout ça, de faire murir son corps et son esprit et qu’elle serait resté digne mais là. Il était venu pour son anniversaire. Elle n’arrivait pas à s’en remettre.

      MESIOPEE « Tu es venu pour mon anniversaire ? »

    Petite pensée qui lui échappa, elle n’arrêtait pas de retourner cette phrase dans sa tête alors ça avait fini par sortir. Mais elle se reprit assez rapidement ne voulant pas lui faire croire que cela la touchait. Il fallait que l’un d’eux soit fort, pour leur survie. Ou au moins pour l’équilibre du monde.

      MESIOPEE « Ecoutes, c’est très gentil de ta part mais je croyais avoir été claire. Nous deux c’est terminé. On ne doit pas nous voir ensemble. C’était ma part du contrat et je l’ai respecté. Tu n’as pas eu de mes nouvelles, je n’ai pas cherché à en avoir des tiennes. Il n’y a plus de nous désormais, je ne suis même pas sure qu’il reste un je quelque part.»

    Sa dernière phrase resta en suspend, c’était plus une remarque personnelle et elle avait d’ailleurs baissé la voix pour n’être plus qu’un murmure. Celle-ci était redevenue douce, comme si sa colère s’était évaporée lorsqu’elle avait croisé ses yeux. Elle n’osait plus le regarder, alors elle fixait ses mains sous la table, qui tremblaient légèrement par anxiété. Elle avait peur, non pas de mourir, elle l’aurait accepté mais elle avait peur de ne jamais réussir à l’oublier, de toujours vivre dans cette attente, ce retour éventuel à leur ancienne vie, de ne jamais pouvoir vivre et se contenter de survivre …
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Vitaly Jansen

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MessageSujet: Re: happy birthday __ pv vitaly   happy birthday __ pv vitaly EmptyVen 27 Mar - 0:38

    Il y avait un problème majeur, à cet instant même pour Vitaly. Il se sentait épié, observé. Il avait l’impression qu’on le traquait, ce n’était pas faux, puisque les gens semblaient avec un étrange culot, écouter leur conversation. Ce n’était pas tant ça qui le gênait, mais plutôt discuter de ça avec Mésiopée. Elle pouvait toujours en parler, elle était un ange, et il n’avait pas vu un seul démon dans la salle. En revanche, il ne connaissait pas tous les chasseurs, et il était quasiment sur que l’un d’eux était dans la salle. Il espérait juste que Mio éviterait de le faire repérer. Malgré la puissance de ses pouvoirs, il était toujours plus tranquille lorsqu’il n’était pas confronté à ce problème. En sa présence, il ne pouvait être démoniaque. En sa présence, il ne pouvait se servir de ses pouvoirs car il se le refusait, de peur qu’on cherche à lui faire du mal à elle. Il était nerveux, mais il ne parvenait pas à s’énerver, il était comme différent avec elle, et c’était ça qui était grandiose entre eux. Elle avait eu la capacité de le rendre doux comme un agneau, presque inoffensif. Observant la salle sans répit, il avait du mal à se concentrer pour sortir quelque chose de potable à Mio, et il s’en voulait de ne pas être capable de pouvoir parler sans hésiter. Il avait tellement peur de la perdre une seconde fois. La première fois, il l’avait perdue parce qu’elle l’avait décidé. Mais la seconde pourrait s’avérer bien pire, et il n’osait imaginer ça.

    Il se souvenait des moindres petits détails de chaque jour passés à ses côtés, il se souvenait de la couleur du haut qu’elle portait le jour de leur rencontre, il se souvenait même de l’heure à laquelle il était parti de chez elle le premier jour, vous me direz des détails insignifiants, et pourtant il s’en souvenait. En revanche s’il y avait bien une chose dont il ne se souvenait pas c’était lui avoir dit ‘je t’aime’ au moins une fois. Il avait beau chercher, il se disait que peut être c’était ça qui avait fait pencher la balance. Pourtant, il se disait qu’il n’y avait pas besoin de le dire, ça se voyait sur son front qu’il était fou amoureux. Même quand il était débordé, il n’hésitait pas à stopper net son boulot pour la retrouver, et bien sur, il éteignait alors son téléphone, plus rien ne comptait à part elle. Tout était bien différent depuis. Un acharné du boulot, c’était tout ce qu’il était, et pourtant…son boulot n’était pas bien fait. Il n’avait plus envie. D’ailleurs quand il avait eu affaire avec des divorces, il en avait bavé, incapable de défendre qui que ce soit.

    Ses pouvoirs, il les aurait bien filés à quelqu’un pour s’en débarrasser, afin de pouvoir enfin vivre ce qu’il voulait avec elle. Il n’avait pas vu la fin de leur histoire aussi proche, ni même arriver si vite, même le soir en question, il ne s’y attendait pas alors qu’elle lui avait collé une baffe monumentale, non, il pensait qu’ils allaient tout de même continuer, même cachés, ils pouvaient s’aimer…Mais non, elle avait considéré ça comme un mensonge, alors qu’il ne lui avait pas menti, mais plutôt dissimulé ce qu’il était, la prenant pour une simple humaine. Ce qu’elle n’était pas. C’était drôle, maintenant qu’il y repensait une nouvelle fois, il avait peut être été averti de ce qu’elle était, mais il avait passé son nom en revue sans y attacher une quelconque importance, puisqu’il en tuait tellement… Et généralement, il faisait le ménage derrière d’autres hybrides en difficulté, et il ne commençait que très rarement le boulot, ce qui faisait peut être qu’il avait complètement ignoré ce qu’elle était. A vrai dire, ça ne l’aurait pas gêné de le savoir, ça n’aurait rien changé, il aurait continué à faire comme si il ne savait pas qu’elle était un ange, il l’aimait tellement…Hors de question de la tuer. Il préférait qu’elle le tue elle-même.

    Vitaly ne savait plus vraiment quoi dire, elle continuait de lui faire comprendre qu’il n’avait cessé de lui mentir, ce n’était pas comme ça qu’il envisageait les choses, il le faisait juste pour la protéger rien d’autre. En revanche, pour ce mensonge-là, c’était pour se préserver lui, puisqu’il avait étonnamment peur de voir débarquer un chasseur du milieu de la petite foule de gens qu’il y avait ici.


    « Tu ne m’as jamais laissé le temps de t’expliquer, tu es partie comme ça en trente secondes. Et je n’ai pas eu mon mot à dire…Quant à la personne à qui je l’ai ‘volé’ elle doit pas vraiment se morfondre, puisqu’elle est avec l’homme qu’elle aime ! »

    Ces derniers mots étaient sortis rapidement de sa bouche, comme si il cherchait à la faire culpabiliser. Il ne l’avait jamais vue s’énerver, ça le rendait encore plus nerveux, il avait autant de mal qu’elle à se contenir, sauf que lui, d’ordinaire impulsif et virulent, il n’allait pas du tout avoir la même réaction aux propos qu’elle tenait. Elle lui reprochait de n’avoir aucune estime pour elle, ça en était trop. Elle lui reprochait trop de choses qu’il jugeait ne pas avoir commises, elle remettait en question l’amour qu’il éprouvait pour elle, et il ne pouvait pas l’entendre, ni l’accepter. Sortant complètement de ses gonds, il balança violemment le bouquet de fleurs à travers la salle, qui s’écrasa contre un mur :

    « Ok j’en ai rien à foutre façon de ce bouquet ! C’était ton anniversaire qui m’importait, pas le cadeau, c’était histoire de ne pas venir les mains vides, mais puisque tu n’en veux pas, très bien, personne ne l’aura ! Mais par pitié évites de sortir des âneries pire que celles que sortent tes futures mariées juste avant le jour fatidique, ça me met hors de moi, tu sais très bien l’estime que j’ai pour toi, sinon je ne serais pas là. »

    Sa respiration s’était accélérée mais pas dans le bon sens. Il avait détourné les yeux de Mesiopée, il avait baissé la tête, cherchant à se calmer comme il le pouvait, les gens étaient tous éberlués ça aussi ça l’énervait. Il ne pouvait plus ignorer ça plus longtemps, et pourtant, il avait déjà dépassé suffisamment les bornes pour la faire fuir, ce pourquoi, il ferma un instant les yeux, soupira, et reprit son calme olympien, avant de relever la tête. Il fuyait son regard, et pourtant, il ne pouvait pas s’empêcher de la regarder. Autrefois, s’il s’était énervé de la sorte, il en aurait profité dans la seconde qui suivait pour la prendre dans ses bras, mais pas là. Pourtant, il en avait tellement envie, mais la voir se dérober aurait été trop difficile. Sur sa chaise, elle avait l’air comme déboussolée, c’était horrible pour lui de la voir dans cet état, alors qu’elle s’énervait après lui. Il était impuissant, il ne pouvait que se contenter de la regarder, interdiction de la toucher. Il ne trouvait pas les mots justes, lui qui pourtant les trouvait à la cour, lui qui était brillant, intelligent, était incapable de dire les seuls mots qu’il devait prononcer dans sa vie. S’il n’y avait qu’une seule fois, ça serait maintenant. Se contentant juste d’acquiescer alors qu’elle répétait les mots qu’il avait prononcés un peu plus tôt, elle mit une nouvelle fois une distance entre eux en se montrant claire et précise sur leur situation. Il soupira, la voyant perdre ses moyens au fil de sa réponse :

    « Je n’ai jamais pu te le demander, mais pourquoi ? C’est quoi le problème ? T’es au courant maintenant, ok super, mais qu’est ce que ça change d’auparavant ? Avoues que ça ne t’a jamais effleuré l’esprit, dis moi que je me suis mal comporté durant notre histoire…Oses me dire que je t’ai fait du mal… Oses me dire, en me regardant dans les yeux, que tu ne ressens rien pour moi… Tu le dis toi-même, tu n’es plus sure de rien…Rends toi bien compte de ce que j’endure depuis quelques temps ! Tu es ma raison d’être, et combien de fois j’ai voulu t’appeler, mais parce que tu l’avais exigé je ne l’ai pas fait…Combien de fois ai-je fait demi-tour alors que j’étais presque chez toi, ai-je failli moi aussi dans le contrat ? Je ne pouvais plus, pas le jour de ton anniversaire…Demande moi n’importe quoi, et je le ferais, parce que je t’aime… »


    Les mots avaient fini par sortir, pourtant il se sentait encore moins bien après cela, il redoutait qu’elle lui dise de s’en aller, pire encore qu’elle ne voulait plus le voir, et au nom de son amour pour elle, il était contraint de le faire, puisqu’il venait d’en faire la proposition. Son cœur battait la chamade, au contraire d’elle, sa réponse avait été des plus calmes, presque suppliante, il ne se reconnaissait même pas. Il la cherchait du regard, mais elle ne le regardait plus. Ca se sentait qu’elle faisait les choses à contrecoeur, mais pourquoi ? Leur était-il interdit de s’aimer ?
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Mesiopée J. Orphéa
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MessageSujet: Re: happy birthday __ pv vitaly   happy birthday __ pv vitaly EmptyVen 27 Mar - 17:31

    Elle ne s’était jamais sentie mal à l’aise en sa présence mais on le répète bien souvent, il ne faut jamais dire jamais. Elle ne savait pas vraiment quoi lui dire elle qui avait toujours réponse à tout. Mais par-dessus tout elle détestait de le voir malheureux. Elle ne voulait pas le voir souffrir et elle savait trop bien ce qu’il ressentait, cette sensation de maque, comme si une partie de vous s’est fait la malle. Sans lui elle était en quelque sorte incomplète, les quelques semaines qu’elle a passé sans lui témoignent en sa faveur. Elle n’était plus vraiment à ce qu’elle faisait, toujours ailleurs, quelque part avec lui.
    Elle baissa la tête comme un enfant qui vient de se faire gronder. Il avait raison. Il avait raison pour tout. Elle n’avait pas voulu le laisser s’expliquer bien trop choquée par ce qu’elle venait d’apprendre. Elle ne s’était jamais rien demandé à son propos, comment un être aussi doux avec elle pouvait tuer des innocents derrière son dos ? C’était tellement improbable que ça ne lui avait jamais effleuré l’esprit. Alors de la à penser que c’était un démon, il y avait de la marge. Il essayait même de la faire culpabiliser ce qui malheureusement marchait très bien. Elle n’avait pas était très sympa sur ce coup là. Pour la première fois, elle s’était emportée lui jetant à la figure tout ce qu’elle avait sur le cœur.
    Elle sursauta légèrement quand le bouquet atterri sur le mur d’en face, peu habitué à ce qu’il s’emporte. Mais elle n’allait pas le laisser dire ce qu’elle savait car justement elle ne savait pas grand-chose.

      MESIOPEE « Ben non justement, je n’en sais rien de ce que tu penses de moi. Ce n’est pas comme si tu me l’avais déjà dit des milliers des fois. Non, c’est tellement mieux de me laisser imaginer ce que tu ressens pour moi, tellement plus lucratif. Et d’abord je ne dis pas d’âneries à mes mariés. Je leur dit juste qu’ils peuvent être confiants puisqu’ils vont passer leur vie avec la personne qu’ils aiment. Mais c’est un sentiment que tu ne connais peut-être pas. »

    Elle ne pensait même plus ce qu’elle disait, les mots sortaient tous seuls, emportés par la colère qui l’animait. Comme si c’était elle qui disait des âneries alors qu’il osait affirmer qu’elle racontait n’importe quoi. Elle avait toujours pensait que s’il ne lui avait jamais dit qu’il l’aimait c’était en réalité parce qu’il était timide ou qu’il n’aimait pas étaler ses sentiments mais cette fameuse soirée avait déclenché une troisième éventualité, le fait qu’il ne l’avait en réalité jamais aimé. Elle en doutait beaucoup mais tant que le doute subsistait, ils auraient du mal à aller plus loin. Elle refusait de construire une relation qui se basait sur des mensonges. La confiance est une chose essentielle dans un couple, sans elle, autant filé à la perte immédiatement. Et il ne lui suffit que de quelques mots pour la convaincre. Quelques mots magnifiques qu’elle n’oublierait sans doute jamais. Sa colère s’est immédiatement évanouie laissant place à un sentiment bien connu, l’amour. Toutes ces choses à laquelle elle n’avait pas voulu penser, sa propre souffrance lui suffisant amplement. Sa vue se brouilla et une larme coula lentement le long de sa joue. Il ne s’en rendait peut-être pas compte mais c’était la première fois qu’il lui disait l’aimer. La première fois qu’il évoquait a haute vois des sentiments pour elle, de l’amour. Elle était profondément touché, surtout vu la tournure qu’avait prise les événements. Elle ne lui avait pas dit une seule chose de sympathique et voila qu’il lui avouait qu’elle n’était pas la seule à avoir souffert. Elle se sentit encore plus coupable et mordilla sa lèvre inferieur cherchant quoi répondre. Elle avait envie de lui demander de ne plus tuer mais elle savait bien que c’était impossible, ce serait comme lui demander de renier sa nature et elle ne pourrait pas arrêter de sauver des vies.

    Mais à part ça, tout ce dont elle avait besoin c’était lui, alors elle céda à ses envies. Elle enleva son manteau lentement, posa son sac par terre et se leva. La distance qui les séparait parcourue en quelques secondes, elle s’approcha de lui et se blottit contre son torse. Les soirs d’orage, elle aimait sentir sa chaleur contre elle, ça lui rappelait à quel point elle avait de la chance de l’avoir, d’avoir une famille qui l’aime. Il avait toujours cette même odeur enivrante qui lui avait tant manqué, ce parfum délicieux auquel elle ne pouvait résister. Et là, contre lui elle laissa libre court à ses larmes. Il savait très bien à quel point elle pouvait être susceptible et qu’elle avait tendance à pleurer pour un rien alors il avait l’habitude de la consoler. Il trouvait d’ailleurs toujours les mots pour la faire sourire. Mais elle n’avait pas envie qu’il parle. Elle voulait juste profiter de ses courbes qu’elle connaissait par cœur, ne pas réfléchir à ce qu’elle était en train de faire. Pour elle c’était un peu comme retombait dans l’alcool, s’en privait était tellement difficile et succomber tellement plus aisé. Elle s’en voudrait peut-être ce soir seule dans le noir en repensant à ce moment, elle n’en aurait peut-être qu’encore plus mal mais pour le moment, seul comptait le fait qu’il l’aimait. Réellement, et qu’il était prêt a faire ce qu’elle voulait.

    Une fois ses larmes taries, elle les essuya du plat de la main avant de s’écarter d’un millimètre pour pouvoir le regarder. Elle était si près de lui ç cet instant qu’elle ne l’avait jamais était. Tout était clair, il n’y avait aucun non-dit et il venait de lui avouer son amour pourtant, une petite voix dans sa tête continuait à lui dire que c’était mal et qu’elle n’arriverait pas à le supporter. Elle se plongea a nouveau dans ses yeux en évitant avec précaution sa bouche qu’elle avait tant envie de gouter à nouveau mais c’était beaucoup trop dangereux, il fallait à tout prix qu’elle évite sinon le peu de résistance qu’il lui resterait flancherait à coup sur. Alors elle se contenta de le regarder faisant abstraction des gens autour et lui murmura

      MESIOPEE « Je t’aime aussi, de tout mon être, de tout mon âme. Et j’aimerais tellement pouvoir te dire que ta nature ne me gène pas mais ce serait mentir, à toi pour commencer mais aussi à moi-même. Je ne peux pas te demander de renier ce que tu es pour mes beaux yeux, moi-même j’en serais sans doute incapable mais je peux peut-être essayer d’en faire abstraction. Je ne te promets rien, c’est tellement difficile pour moi tu sais, de faire taire cette voix qui continue à dire que l’on va finir par se détruire avec cette relation. »

    Elle s’arrêta car elle avait du mal à trouver ses mots. Elle avait déjà du mal à interpréter toutes ces pensées qui se bousculaient en elle alors mettre des mots dessus semblait impensable. Pour pouvoir réfléchir convenablement, il fallait qu’elle s’éloigne de lui, de ce parfum trop envoutant. Alors elle lui tourna le dos, observant à nouveau les passants qui se pressaient dans la rue car la pluie avait fait son apparition et dégoulinait le long de la vitre.

      MESIOPEE « Mais peut-être que tu serais mieux avec quelqu’un d’autre. Je ne pourrais jamais t’apporter ce dont tu as besoin. »

    Il lui avait fallu beaucoup de volonté pour lui dire ça car elle n’e pensait pas un seul mot. Elle se voyait très bien le combler jusqu'à la fin de leur jours mais ce n’était pas forcément la meilleure solution. Et elle imagina ce que sa vie pourrait être sans elle. Elle voyait très bien une jolie brune un poil farouche qui ne se laisserait surement pas faire. Elle les voyait heureux et cette vision l’emplissait de tristesse. Mais pourtant elle se força à y penser, pour faire partager cette illusion à Vitaly. Elle voulait qu’il voie à quel point il pouvait être heureux avec quelqu’un d’autre, qui lui convenait parfaitement. C’était la première fois qu’elle utilisait ses pouvoirs sur lui mais c’était pour la bonne cause, pour son bonheur.
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Vitaly Jansen

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MessageSujet: Re: happy birthday __ pv vitaly   happy birthday __ pv vitaly EmptyVen 27 Mar - 23:43

    Il récoltait ce qu’il avait semé. Il était maintenant sur de ne lui avoir jamais dit ‘je t’aime’ auparavant. Ce ‘je t’aime’ si important aux yeux des femmes, et elle le lui reprochait. Il ne voyait pas comment elle pourrait laisser passer ça d’ailleurs. Pour lui c’était normal, il ne l’avait jamais dit à personne, il avait démontré cela à son frère, en l’aidant peu avant sa mort, mais justement après avoir perdu sa famille, il n’avait plus voulu s’attacher. Son cœur était meurtri au plus profond de lui-même, et sa tante ne l’avait jamais vu affectueux. Mais il avait rencontré Mesiopée et tout avait changé. Il s’était ouvert, il avait ouvert son cœur, il avait enfin trouvé quelqu’un qui pourrait lui faire oublier ce passé douloureux et la gifle avait été lourde. En un instant sa vie avait de nouveau basculé dans le noir, lui qui était tellement heureux. Pourquoi il ne lui avait pas hurlé ce soir-là qu’il l’aimait ? Etait-il déjà sur d’avoir tout perdu ? Et pourtant l’espoir n’avait jamais cessé de vivre en lui, il avait juste laissé passer du temps, afin de voir s’il pouvait passer à autre chose…Faux. Si elle pouvait passer à autre chose. Son cas ne lui avait jamais effleuré l’esprit. Maintenant qu’il venait de la retrouver, il se sentait plein, et pourtant, il n’avait pas encore pu la toucher, alors qu’il en mourrait d’envie, mais il se contenait pour l’instant.

    Elle lui en voulait, c’était palpable. S’il n’y avait bien qu’une seule chose qu’elle pouvait lui reprocher, c’était évidemment celle-ci, mais Vitaly avait son explication de la chose, mais comment lui dire que tout reposait sur son passé ? Elle ne le connaissait pas à vrai dire. Ils s’aimaient, mais en fin de compte elle avait raison, elle ne savait rien de lui. Ils vivaient leur amour dans le présent, mais il n’avait pas partagé sa souffrance avec elle, il la savait trop fragile, et il ne voulait pas se plaindre, il avait horreur de cela. Pourtant c’était bien ce qu’il était en train de faire non ? Alors qu’elle continuait de déverser toute la rancœur qu’elle avait sur lui, il continuait de se faire petit, et de s’excuser :


    « Je suis désolé…Je pensais que ça se voyait. Pour moi c’était du tout vu, j’avais même pas besoin de le dire, autrefois tu le comprenais. Mais maintenant tu es aveuglée par une chose que je n’ai pas choisie, et qui pourtant a des raisons dissimulées derrière tout ça. Mais tu comprends bien que je n’étalerais pas ma vie en public, c’est déjà assez difficile comme ça de se croire dans un zoo puisque visiblement les gens ne sont pas gênés de nous écouter. En revanche j’espère bien que ta dernière phrase t’a échappé…Parce que j’ai du mal à l’encaisser, surtout venant de toi.»

    Difficilement maitre de ses émotions, il laissa échapper un soupir, serrant les dents un maximum, baissant le regard, préférant penser aux bons moments passés plutôt que de penser à cet instant. Il se remémorait ce qu’un de ses clients avait dit une fois : On était prisonnier de l’amour qu’on le veuille ou non. Oui c’était exactement ça. Autrefois il voulait être prisonnier de cet amour, d’ailleurs ça n’avait pas changé, mais c’était elle qui avait voulu s’en sortir, qui voulait se libérer, pour une chose qu’il n’avait pas choisi, mais elle préférait ne plus continuer dans cette prison fantastique qu’était l’amour. Lui n’avait jamais voulu en sortir, d’ailleurs son cœur appartenait définitivement à Mio, il était sur de cela, et ne changerait d’avis pour rien au monde. Il serait à elle pour l’éternité. Pour que cela cesse, il n’y avait qu’une seule manière, qu’elle le tue de ses mains.

    Il releva la tête, plein de bons moments en tête, il était de nouveau prêt à affronter la réalité, mais après avoir avoué l’aimer comme il n’avait jamais aimé personne, une larme coula sur la joue de Mesiopée. A ce moment, il restait bouche bée, il en avait peut être trop dit. C’était dur de la voir dans cet état, il ne s’attendait pas à une telle réaction, son cœur balançait, il aurait voulu lui demander d’arrêter de pleurer, mais il aurait été encore plus maladroit. Pourtant, alors qu’il ne s’y attendait pas du tout, il la vit poser son sac, enlever son manteau et se jeter contre lui, si bien, qu’il se laissa aller, et la prit dans ses bras, caressant sa chevelure blonde, se délectant d’une attention infime, mais tellement satisfaisante qu’il pouvait rester ainsi pendant des heures. De se savoir un instant uni à elle juste histoire de les réconforter l’apaisait. Il se sentait renaitre. Cette sensation était tellement appréciable, il ne disait mot, et c’était la première fois. En revanche, il la sentait pleurer dans ses bras, bien qu’il soit mal à l’aise, elle avait besoin de se vider, et il était là pour l’épauler. Finalement ça avait du bon d’avoir su dire ces mots qui l’avaient tant bloqué jusqu’à présent, et il était prêt à les redire, seulement il ne voulait pas briser ce maigre instant de bonheur, il savait qu’elle reviendrait vite à elle-même, et qu’elle s’en éloignerait. Il ne bougeait plus, il se souvenait alors des moments où la pluie faisait rage dehors, et qu’elle se blottissait contre lui, apeurée telle une petite fille, cherchant du réconfort auprès de son corps. Ah la nostalgie ! Ses bras la tenaient fermement, il ne voulait absolument pas qu’elle s’en aille. Sa main se retira de sa chevelure dorée pour venir sécher une de ses larmes, puis après un léger sourire, il l’embrassa sur le front, et il ferma les yeux, laissant toute la sensation olfactive faire le reste. Il se perdait dans son parfum enivrant, il en était presque saoul.

    Puis tout ce morceau de rêve cessa. Elle se défit lentement de lui, elle le contempla un instant, il ne comprenait pas tout, mais s’il y avait une chose dont il était sur, c’était que ce moment magique venait de prendre fin, et il le regrettait déjà. Lui qui pensait avoir touché le fond, était bien loin d’imaginer ce qui allait suivre. Il se sentit tout d’un coup comme trahi, touché en plein cœur, ses mots étaient beaux, oui mais blessants. Il avait tout avoué, il était allé au-delà de ce qu’il imaginait, et elle réduisait à néant tous ses espoirs, ses maigres espoirs, par ses paroles. Et ce regard…Il était tellement profond, qu’il ne comprenait pas l’accord entre les paroles et ce regard empli d’amour pour lui. Où voulait-elle en venir ? Il se liquéfia, ses yeux s’emplirent de déception, il était vidé de toute force, il se sentait presque mort. La bouche entrouverte, une respiration saccadée, il détourna son regard. Il lui avait dit qu’il ferait tout ce qu’elle voulait. Regrettant ses paroles, parce qu’il ne pensait pas que ça prendrait une telle tournure, il se vit néanmoins répondre à contre cœur :


    « Sommes nous alors condamnés à survivre, alors que l’on pourrait vivre sans se soucier du reste ? Tu sais très bien que je ne te ferais jamais le moindre mal, je n’en suis pas capable…Laisse-moi t’expliquer pour le reste…je… Très bien, si c’est ce que tu veux…Alors qu’il en soit ainsi. Te voir te détruire par ma faute serait insupportable, plus que la situation actuelle… »

    Il ne se reconnaissait pas. Il aurait voulu lui dire qu’au contraire il préférait souffrir mais être avec elle, mais il se devait encore une fois de se taire, pour son bien, parce qu’elle l’avait décidé. Elle avait reculé, elle s’était retournée, il était impuissant, pire, malade, malade d’amour, de cet amour impossible qui le rendait fou. Les mots de la jeune femme l’atteignirent en plein cœur. Comment pouvait-elle dire une chose pareille ? Elle était la seule personne qui importait pour lui, la seule et l’unique. Il ne pouvait renoncer à elle, même s’il lui avait promis, c’était peine perdue, son cœur était habité par son visage angélique, par ses mimiques, par sa voix, ce souvenir ne pouvait s’effacer de sa vie. Il y avait comme un problème… Il sentait qu’on cherchait à lui brouiller l’esprit. Il avait soudainement mal à la tête, et il voyait des choses qu’il ne voulait absolument pas voir, lui avec quelqu’un d’autre. Qu’était-ce cette folie soudaine ? Lui heureux avec quelqu’un d’autre ? Ca ne pouvait pas exister. Il venait de comprendre, elle usait de ses pouvoirs contre lui. Mais il ne pouvait lutter, il lui ferait du mal. Il devait lutter autrement, mais il venait de comprendre aussi, que l’homme assis un peu plus loin, était un chasseur, il n’attendait qu’une chose, qu’il se montre au grand jour. Il tremblait, il serrait les poings, il commençait à y voir trouble, et cette fille qui revenait dans ses esprits, alors qu’il essayait difficilement de se battre sans pour autant atteindre Mio. D’ailleurs, il ne comprenait pas comment elle pouvait faire une telle chose. Se raccrochant à la réalité, il commençait à fléchir :


    « Arrêtes…Par pitié, arrêtes… »

    Il se fatiguait grandement, il ne tenait plus, mais il ne pouvait lui faire du mal. Il se prit la tête entre les mains, et les gens grandement surpris, commençaient à paniquer. Il devenait pâle, sa respiration était saccadée, il s’empêchait d’agir, mais ce fut trop insupportable, il devait détourner l’attention de Mio, pour qu’elle arrête de se concentrer sur lui. Tant pis, elle lui en voudrait. Il croisa le regard du chasseur, et s’attela à sa tache la plus simple, qui s’avéra bien compliquée dans l’état dans lequel il se trouvait. Il fit léviter une table et l’envoya en plein sur le chasseur, non pas pour le toucher, mais pour le coincer pour qu’il évite d’agir sur lui. Ca fit un bruit énorme, des cris retentirent, les gens avaient peur, et il se laissa tomber au sol, cherchant à se calmer, à reprendre ses esprits. Il chercha Mesiopée du regard, il était quasiment sur que toutes ses chances venaient de s’envoler.


[Enfin fini putain, quand c'est pas l'ordi qui bugue c'est ma mère qui me demande de faire des trucs! ]
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MessageSujet: Re: happy birthday __ pv vitaly   happy birthday __ pv vitaly EmptySam 28 Mar - 18:10

    Ils étaient devenus le centre d’attraction du restaurant, les clients ne se gênaient même pas pour les observer, comme si le malheur des autres est agréable à voir. C’est vrai qu’ils auraient pu trouver un meilleur endroit pour se parler mais maintenant qu’ils étaient ici, ils n’avaient pas vraiment pu attendre quoi que ce soit, ils avaient déjà bien trop patienté jusqu'à présent. Mais elle aurait ses explications, lui-même semblait vouloir lui révéler le pourquoi du comment. C’est vrai qu’elle ne connaissait pas grand-chose de sa vie, comme il ne connaissait pas grand-chose de la sienne, ils se contentaient du présent ce qui lui convenait parfaitement. Après tout certaines personnes n’aiment pas parler d’elles et ont eu un passé douloureux. Le sien n’était juste pas intéressant, une enfance lambda, des conneries comme toutes les adolescentes, un peu trop de libertés, beaucoup de rires et cela s’arrêtait là.

      MESIOPEE « Je ne la pensais pas en effet, je sais très bien que tu es capable d’aimer. J’en suis sans doute la preuve vivante. »

    Tant qu’ils en étaient dans les révélations autant y aller à fond. ; Elle n’était plus en colère, elle n’avait plus de rancœur envers lui. Elle avait elle aussi des choses à se reprocher et il ne devrait pas assumer seul leurs torts communs. Elle aurait très bien pu le questionner ce qu’elle n’a jamais fait. Elle aurait pu demander à en savoir plus, à rencontrer ses parents mais elle ne l’avait pas fait. Parce qu’il n’y avait qu’eux, personne d’autre.

    Se séparer de lui a sans doute était une des choses les plus difficiles à faire après tant d’absence elle avait physiquement besoin de lui. La chose la plus difficile fut de l’imaginer heureux avec quelqu’un d’autre. C’était une véritable torture pour elle. Il s’était laissé convaincre tellement facilement, c’était injuste. Il n’avait même pas essayé de la garder, il avait capitulé immédiatement. Alors elle pensa qu’il en avait marre de toute cette histoire, qu’il ne voulait se battre contre elle, il était peut-être fatigué ou tout simplement s’était-il lassé d’elle. Elle n’était pas si intéressante que ça, quelques blagues pourries à droite à gauche, un entrain légendaire à faire la fête et des amis anges l’avaient éventuellement convaincu de la laisser seule. Ce qui lui facilita quelque peu la tache. Elle le voyait plus nettement, avec cette brune qu’elle haïssait mais qu’elle faisait de plus en plus heureuse. Elle n’entendit même pas les supplications de Vitaly tellement concentré sur cette image qui pouvait s’effacer à la moindre déstabilisation comme elle n’éprouvait aucune joie à le faire. Par contre, le grand fracas de la table attira son attention et l’image s’effaça. Elle ne mit pas longtemps à faire la relation entre une table qui vole et son éternel amour mal en point sur le sol. Elle se précipita vers lui et s’assit à ses côtés vérifiant qu’il n’avait rien de blesser.

      MESIOPEE « Je suis vraiment désolée ce n’était vraiment pas ce que je voulais … Je ne t’aurais jamais fait du mal volontairement je suis vraiment désolé. Je t’aime tell »

    Elle n’eut pas le loisir de finir sa phrase car la table s’élança dans l’autre sens avec beaucoup moins de force. L’homme qui sortit de cet amas de bois était sur le qui vive, comme s’il avait peur mais en même temps il était envahi d’une rage soudaine et il ne fallu pas longtemps pour que cela fasse tilt dans son esprit. C’était un chasseur. Un chasseur qui avait désormais repérer le démon par sa faute. Elle avait elle-même dénoncer Vitaly et il n’allait peut être pas s’en sortir indemne. S’il mourrait par sa faute, elle ne s’en remettrait sans doute jamais. Mais elle ne pouvait pas vraiment faire grand-chose, son pouvoir étant limité. Seulement une force nouvelle coulait dans ses veines. C’était ça ou la mort, et elle ne pouvait accepter la mort. Alors elle se concentra de toutes ses forces essayant d’occulter les gens qui courraient hors du restaurant et s’imagina partir. Avec Vitaly, courir se refugier loin d’ici. Cela lui demandait beaucoup de concentration et elle ne tiendrait pas longtemps. Elle n’avait pas l’habitude d’utiliser ses pouvoirs et surtout pas sur un chasseur. Comme il ne s’attendait pas à ce qu’un hybride ange se mette entre lui et un hybride, il n’imagine pas une seconde que ce ne pouvait être qu’une simple illusion. Alors il bouscula quelques passants et s’élança dans la rue persuadé de pourchasser celui qui l’avait amoché avec une table. Elle se sentait vidé de toute énergie. Elle s’appuya contre le mur, profitant du calme qui régnait dans le lieu désormais vide.

      MESIOPEE « Je suis désolée. Pardonne moi.»

    Elle savait très bien ce qui allait se passer, elle s’évanouirait dans les quelques seconds à venir, le temps de laisser à son cerveau une ou deux minutes de répit. Alors elle se rapprocha de Vitaly et perdit connaissance dans ses bras. Elle espérait qu’il ne s’inquiéterait pas trop mais elle n’avait eu assez de force pour le prévenir, pour lui dire qu’elle serait de nouveau sur pied dans quelques minutes, qu’il lui suffirait d’attendre qu’elle se remette tranquillement. A la place, elle s’était contenté d’un sourire qui avait sans doute pu paraitre une grimace mais elle était heureuse de l’avoir sauvé espérant que le chasseur ne reviendrait pas, n’ayant pas prévu qu’il pouvait s’apercevoir du subterfuge une fois que son illusion se serait évanouie.

    [C'est tout pitit je suis désolée ... =) ]
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Vitaly Jansen

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MessageSujet: Re: happy birthday __ pv vitaly   happy birthday __ pv vitaly EmptySam 28 Mar - 19:54

    Elle passait véritablement du tout au tout. Il y avait quelques instants, elle arrivait à le faire culpabiliser, à lui en vouloir pour tout et rien, et voilà qu’elle lui avouait à présent que ses mots étaient sortis sans qu’elle n’en pense un seul. C’était assez déroutant pour lui, même s’il comprenait qu’elle soit dans cette galère puisqu’il n’arrivait pas non plus à retrouver ses esprits, il était comme embrumé, comme si ils avaient tous deux peur de constater qu’après cette séparation, ils seraient incapables de se remettre ensemble. Lui ne pouvait pas envisager cela, il n’aimait qu’elle, et elle serait probablement la seule et l’unique. Ca n’arrive qu’une fois d’aimer ainsi. D’ailleurs, elle disait qu’elle en était consciente, alors où était le problème ? Pourquoi ne pouvaient-ils pas s’aimer en paix ? Sachant qu’il ne la blesserait jamais, il avait beau être un démon, elle le rendait presque angélique.

    « Alors si tu le sais…Pourquoi en avoir douté ? »

    Il n’avait aucune animosité envers elle, pas même le moindre signe de rancœur, il l’aimait c’était la seule chose qui comptait à ses yeux. Elle s’était nettement calmée, ça se sentait. Il pensait alors que tout ce qui allait suivre allait être de bonne augure. Comment se tromper en très peu de temps. Leur erreur était commune, ils s’étaient embarqués dans une histoire sans vouloir connaitre l’un et l’autre, et l’amour les avait portés jusque là, mais il arrivait toujours un moment, où ce n’était plus suffisant pour que tout persiste. Il aurait du lui poser des questions sur sa vie antérieure, ils s’étaient trop cloitrés ensemble sans affronter le monde extérieur, et c’était ça qui avait coincé.

    Il aurait voulu qu’elle lui fasse remarquer qu’il avait capitulé trop vite. Il aurait voulu qu’elle lui dise qu’elle ne souffrirait absolument pas à ses côtés, que leur vie pouvait à nouveau recommencer en commun, mais c’était peut être un peu tôt. Il avait dit ça parce qu’elle le désirait, parce qu’il lui avait dit qu’il ferait tout ce qu’elle voulait du moment qu’elle était heureuse, bien qu’il ne l’imagine pas une seule seconde heureuse sans lui. Ils étaient faits l’un pour l’autre, et il ne voulait absolument pas la perdre. Mais rien de tout ça. Elle s’était plongée dans ses pensées et ne s’était rendue compte du mal qu’elle était parvenue à lui faire que parce qu’il avait réussi à envoyer la table sur le chasseur qui quand il retrouverait ses esprits, n’allait pas le laisser tranquille. Essayant de récupérer, assis au sol, il avait réussi à récupérer son esprit, il devait cependant attendre un moment avant de récupérer totalement. C’est à ce moment que Mesiopée se jeta près de lui pour voir comment il allait, s’excusant de tout son être comme si elle venait de se rendre coupable de ce qui lui était arrivé. En réalité, s’il n’avait pas cherché à se défendre, sans vouloir lui faire de mal, rien de tout cela ne serait arrivé, mais il ne voulait absolument pas qu’elle se fasse éjecter de ses pensées par une autre, qu’il ne connaissait même pas. Rassemblant le peu de forces qui lui restait, il posa la main sur la main frêle de Mio, comme pour lui signifier qu’elle n’était pas responsable.

    Soudain, le chasseur sortit de sa cabane dans un bruit sourd, brisant le reste de table, et s’élançant furieux sur eux. Il ferma les yeux cherchant une issue sans lâcher la main de Mesiopée. Il la protègerait, il attendait juste le dernier moment pour ne pas gâcher le reste de ses forces. Mais il ouvrit alors les yeux voyant que le chasseur n’était visiblement plus là. Tout le monde était parti, ils n’étaient plus que deux dans la salle. Que s’était-il passé ? Il avait une idée sur la question, Mio avait fait ce qu’il aurait du faire dans le cas inverse. Le protéger. D’ailleurs elle était évanouie dans ses bras. Il avait entendu quelques secondes plus tôt sa voix qui lui demandait une nouvelle fois de l’excuser. Mais pourquoi ? Elle l’avait sauvé ! Assez fort pour se lever, il porta Mesiopée dans ses bras, bien conscient qu’ils ne devaient pas rester ici. Il valait mieux décamper. Mais pour aller où ? Un seul endroit se dessinait dans sa tête : chez lui. Il n’y avait rien de rangé, mais elle avait besoin de repos, à l’abri, avant que le chasseur ne s’aperçoive qu’il avait été berné. La portant telle une princesse, il s’extirpa du café. N’oubliant bien évidemment pas le sac et la veste de Mesiopée auxquels elle tenait terriblement, il le savait. Marchant dans le noir, il n’était préoccupé que par une seule personne : elle. Si le chasseur avait le malheur de se pointer, il le détruirait sans le torturer, il ne chercherait pas à jouer, il l’exterminerait. Il était interdit de toucher à celle qui possédait son cœur, celle qu’il aimait plus que tout au monde, celle pour qui il mourrait. C’est alors que la protégeant du froid il la sentit bouger dans ses bras, ça le fit sourire, et il ne put que dire :

    « Merci. »

    Il voulait dire tellement de choses, il la remerciait d’être là, il la remerciait de lui avoir sauvé la vie, de faire partie de sa vie, d’être elle-même tout simplement. Il ne lui en voudrait pas pour ce qu’elle avait fait, car il était légèrement responsable, mais une chose était sure, il ne la laisserait plus s’en aller, il se le promettait. Ils arrivèrent enfin chez lui.
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Mesiopée J. Orphéa
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MessageSujet: Re: happy birthday __ pv vitaly   happy birthday __ pv vitaly EmptySam 28 Mar - 21:55

    Mesiopée est un ange hybride, elle le sait mais ce n’est pas pour ça qu’elle accepte totalement sa nature. Elle a toujours aimé aide les autres, c’est indéniable mais elle y arrivait aussi bien sans ses pouvoirs. Bon d’accord, sans eux aujourd’hui on pourrait sans doute la ramasser à la petite cuiller mais elle n’apprécie pas toujours ses dons. D’abord ils se déclenchent seuls certaines fois ce qui la vide de son énergie sans aucune raison. La deuxième reste sans doute le fait que sans eux, elle n’aurait pas autant de scrupule à aimer un hybride démon. Mais elle devait bien reconnaitre qu’ils avaient étaient plutôt utile ce soir voir même indispensable. Elle n’aurait pas pu regarder Vitaly mourir sans rien faire, la pire des tortures doit sans doute être le voir mourir sous ses yeux en plus. Alors elle l’avait sauvé et ce fut sans doute la meilleure décision de sa vie. Elle aurait donné sa vie pour que la sienne soit sauve s’il le fallait. Alors donner seulement un peu de son énergie, aucun problème. Fastoche même.
    Quand elle se réveilla, la lumière n’était pas là même et elle mit quelques secondes à comprendre pourquoi elle était en train de bouger. Elle aurait pu avoir peur de s’être fait kidnapper par le chasseur mais elle reconnaissait parfaitement l’odeur de Vitaly et se contenta donc d’ouvrir les yeux et de se découvrir tranquillement installée dans ses bras. Il avait eu la délicatesse de prendre son sac et son manteau et elle esquissa un sourire quant à ce geste bienveillant. Il avait toujours su veiller sur elle, exauçant le moindre de ses désirs avant même qu’elle ne les formule voir même avant même qu’elle n’y pense. Elle serait bien avec lui, quoi qu’il arrive. Il ne lui ferait jamais de mal, il ne laisserait jamais personne lui faire du mal. Malgré son statut, c’était en quelques sortes son ange gardien personnel.

      MESIOPEE «Pas de quoi. En même temps c’est mon truc de sauver les gens »

    Elle ajouta un clin d’œil et contempla le paysage essayant de comprendre où ils allaient comme ça. Elle aurait pu marcher mais préférait largement profiter de cette proximité avec Vitaly. En quelques minutes, elle avait totalement changé d’avis à son propos. Elle savait que sa présence nuisait à sa capacité de réflexion. Il était beaucoup trop tentant de se ranger à son avis, de profiter de sa présence bienfaisante. Elle se sentait tellement bien avec lui, dans ses bras seulement il était peut-être encore trop faible pour la porter pendant … jusqu'à leur destination.

      MESIOPEE « Je ne suis pas trop lourde j’espere, j’ai mangé beaucoup de glace ces temps ci. »

    Voila qu’elle avait même retrouvé son humour légendaire. Bien lourd et absolument pas subtil, ce qui la caractérise très bien. Mais c’était son humour, sa personnalité. Elle lui avait manqué et apparemment, elle ne pouvait être elle-même qu’en présence de Vitaly alors qu’a cela ne tienne. Ils pourraient essayer. Ne serait-ce qu’essayer. Elle ne savait pas très bien comment elle réagirait le lendemain ou dans trois semaines mais essayer n’a jamais rien couté.
    Elle reconnut la rue principale qui n’était pas loin de chez lui.

      MESIOPEE «Tu m’amène chez toi, je me sens honorée tout d’un coup. Je devrais m’évanouir plus souvent. J’y penserais la prochaine fois. »

    Elle posa sa tête contre son torse respirant son odeur. Elle était … heureuse. Cela faisait longtemps, trop longtemps qu’elle n’avait pas ressentie cette extase, ce sentiment de puissance.

    [j'ai honte ... ]
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MessageSujet: Re: happy birthday __ pv vitaly   happy birthday __ pv vitaly EmptyDim 29 Mar - 13:20

    Lui qui avait toujours eu l’habitude de mépriser les anges, de mépriser leurs pathétiques pouvoirs, il se rendait compte de sa bévue. Les anges pouvaient êtres très puissants, ayant un pouvoir qui dépassait l’imagination. Cette illusion était comme…utile. Très utile même. Tandis que les hybrides démons détruisaient, faisaient perdre la raison, les anges utilisaient le bien pour se retourner contre les gens qui n’avait plus aucune part de bien en eux. Mesiopée avait réussi à l’impressionner. Il ne savait pas ce qu’elle avait fait pour lui sauver la vie, il savait juste que le chasseur était parti. Il se doutait bien qu’elle avait usé d’une illusion puisqu’il avait du subir cette chose là un peu plus tôt. D’ailleurs il en gardait toujours un souvenir cuisant dans sa tête. C’était comme s’il n’arrivait plus à réfléchir correctement, conscient de ce qui lui était arrivé, de ce qu’elle avait fait. Il ne se souvenait en revanche plus du tout de cette femme qui avait occupé son esprit en quelques secondes, mais il se posait d’étranges questions sur la suite. Qu’adviendrait-il s’il rencontrait par hasard cette femme dans la rue ? S’en souviendrait-il ? Il aimerait bien avoir toutes les réponses en main, mais il ne tenait pas à les demander à Mio, de crainte de la perdre une nouvelle fois, parce que c’était un sujet tabou. Il voulait d’ailleurs l’éloigner de tout ça, il ne voulait pas la voir le suivre la nuit, c’était une partie de lui qu’il n’aimait pas en fin de compte. Il était pourtant juste revanchard. Mais la nuit il était tellement différent ; un être sans âme, sans émotions, le regard fixe, animé par cette souffrance qu’il avait du porter lui seul, et que personne savait. Voir mourir ses parents, son frère, il n’y avait rien de plus douloureux pour un enfant de 8 ans. Il serait à jamais meurtri, d’où ce besoin de la protéger, car si on lui faisait du mal, il ne s’en relèverait pas.
    Mesiopée avait toujours le mot pour le faire sourire. Il la retrouvait enfin. Leurs corps si proches l’un de l’autre lui faisait totalement oublier le reste, il était comme sur un petit nuage, tandis que la nuit noire éclairée par les lampadaires d’une lumière jaune aurait du le faire frémir. Mais rien de tout cela. Il pourrait se retrouver nez à nez avec une horde de chasseurs qu’il n’hésiterait pas une seule seconde à tous les mettre à terre, même si ça devait pour cela se terrasser lui-même. Il contempla un instant le visage fin de Mio. Il aurait aimé remettre en place cette petite mèche, malheureusement s’il le faisait, il la lâchait. Il aurait très bien pu la porter à la force de son pouvoir, mais il ne voulait toujours pas s’en servir. Ne pas chercher la facilité, ça le perdrait. Il se contenta alors de sourire, et de dire :


    « Oui mais j’imagine que sauver un démon ce n’est pas ton truc ! »

    Il aurait voulu s’arrêter un instant, la prendre dans ses bras et l’embrasser comme jamais il ne l’avait fait, mais la raison le poussait à ne rien faire. Peut être, était-ce encore un peu prématuré. Il venait de se remettre à pleuvoir. Il ne voulait absolument pas qu’elle soit trempée, mais il n’avait rien sous la main. Hors de question de voler un parapluie. Il essayait de se souvenir où il avait bien pu ranger le sien. Surement au boulot, mais à cette heure de la soirée tout était fermé. Tant pis. Il lui posa sa veste, qu’il tenait dans la main droite, sur sa tête, et il se mit à rire à ce qu’elle venait de dire :


    « Tant que c’est pas MacDo t’as de la marge ! Je peux savoir pourquoi tu mangeais des glaces comme le font toutes tes petites mariées avant le mariage ? »

    Etonnant comme question. Pourquoi cherchait-il à envenimer les choses ? A vrai dire, il n’avait pas voulu ça. Il voulait seulement s’assurer que ce n’était pas à cause de lui, bien que ce soit une plaisanterie, et qu’il ne l’ait pas dit sérieusement, il voulait vraiment comprendre les choses ; si malgré leur rupture elle avait réussi à continuer de vivre sa vie normalement, ou si elle avait eu plus de mal qu’il ne l’imaginait. Pouvaient-ils repartir sur de bonnes bases tous les deux ? Serait-ce la même chose malgré l’épisode des hybrides ? Comment le prendrait-elle lorsqu’il lui avouerait ses motivations à tuer ? Surement mal…Elle ne comprendrait pas sa réaction à vouloir faire subir aux gens ce qu’il avait subi, mais Vitaly était comme ça.

    « J’ai trouvé que cette solution pour que tu sois en sécurité. Et je te prie de ne pas commenter l’état de l’appartement, je n’ai pas été trop à la maison ces temps-ci. Et je préfèrerais que tu viennes de ton plein gré, princesse, pas seulement parce que tu t’es évanouie ! »

    Il sortit la clé de sa poche, enfin…usant un peu de sa télékinésie pour les attraper, puisqu’il avait du mal à les retrouver dans sa poche, il les saisit, et les fit tourner dans la porte. Il poussa tranquillement la porte, et la ferma derrière lui, Mesiopée toujours dans ses bras. Il la déposa sur le lit dans sa chambre, et enleva sa veste. La chambre n’était pas la pièce la mieux rangée, mais c’était l’endroit où il se sentait le mieux. Sur sa table de nuit, une photo de Mio, ainsi que celle de toute sa petite famille, lui y compris en 1989. S’appuyant contre la fenêtre, il lui dit :

    « Ca faisait longtemps, hein… »


[ happy birthday __ pv vitaly 342738 pas fameux! Le tien était bien dis pas de bêtises! happy birthday __ pv vitaly 995564 ]
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MessageSujet: Re: happy birthday __ pv vitaly   happy birthday __ pv vitaly EmptyDim 26 Avr - 1:15

    Mio avait l’impression d’être revenue en arrière, d’avoir remonté le temps. Dans ses bras, elle savait que jamais rien ne lui arriverait, qu’elle pourrait être heureuse pour l’éternité ainsi contre lui. Et c’est un sentiment depuis trop longtemps enfoui pour qu’elle ne se rende pas compte des fourmillements qui parcouraient son corps. Du bout de ses doigts jusqu'à la racine de ses cheveux, elle émanait la joie de vivre. Elle était peut-être encore un peu faible de son petit spectacle de tout à l’heure mais on voyait nettement la transformation entre ce matin et en cet instant. Le simple sourire qui illumine son visage témoigne de son nouveau bonheur. N’importe quelle personne qui la verrait maintenant se rendrait compte du changement. A nouveau, Mesiopée était contente de vivre, son visage était souriant et ses yeux bleus avaient retrouvés leur malice habituelle. Elle était sans doute la femme la plus heureuse à des kilomètres à la ronde et cette pensée la réjouissait encore plus. Elle ne regardait pas la route défilait sous ses pieds préférant observer ce visage qui l’avait tant manqué. Il lui semblait qu’il avait les traits plus marqués qu’autrefois mais sinon il restait le même homme qu’elle connaissait si bien. Ou plutôt qu’elle croyait connaitre. Mais désormais qu’elle était au courant de sa véritable nature elle comprenait plus de choses. Notamment le fait qu’il ne l’a pas emmené chez lui très souvent. Comme si sa maison pouvait être représentative de sa personnalité mais il y avait quelque chose qui la troublait. Comme si elle avait peur de découvrir une caverne secrète ou serait enfermé des personnes qui pouvaient avoir besoin de son aide. Imagination bien trop débordante pour ce moment de complicité, elle s’efforça de revenir à quelque chose de plus gai comme le son de la voix de son homme. Rire à nouveau avec lui était un pur moment de bonheur que rien ne pouvait enticher, même les sujets qu’ils aborderaient, il faudrait de toute façon qu’ils en parlent un jour.

      MESIOPEE « En effet ça ne fait pas vraiment parti de mon quotidien mais sache que cela ne se reproduira que très rarement. Un ange qui sauve un démon, du jamais vu moi j’te le dis !»

    Et c’était sans doute vrai. Si cette situation venait à se reproduire et elle pria pour que cela n’arrive pas, elle n’hésiterais pas une seule seconde à le sauver une nouvelle fois. Il n’était pas question qu’il meurt surtout maintenant que tout les voiles étaient tombés. Mais il était hors de question qu’elle épargne un des confrères de Vitaly sous prétexte que cela pourrait être son meilleur ami. Elle ne voulait pas faire de traitement de faveur. Enfin excepté lui-même bien entendu.

      MESIOPEE « Et bien on pourrait croire que le meilleur ami de l’homme c’est le chien mais c’est complètement stupide comme idée. Le meilleur ami de la femme en dépression c’est un pot de glace au café devant un film romantique histoire de se donner une excuse pour pleurer comme des madeleines. Bien sur, le parfum de la glace dépend des personnes mais comme tu le sais, je n’aime pas le chocolat alors je me rabats sur ce que je peux. »

    Elle venait en gros de lui résumer les soirées qu’elles venaient de passer. Elle, la glace, les films qu’elle détestait par-dessus tout et des litres d’eau salés. Elle n’avait pas l’habitude de pleurer autant et elle s’étonnait de ne pas être déshydrater après tant de larmes versés mais le dicton bien célèbre, après la pluie le beau temps se révélait peut-être véridique finalement.
    Ils étaient arrivés devant chez lui et cet étrange à priori de tout à l’heure revenait en force. Peut-être qu’en son absence il avait laissé sa véritable nature faire de son appartement un véritable dépotoir avec du sang partout sur les murs et des restes de morceaux humains dans les coins. Elle se surprit à frissonner de cette pensée totalement invraisemblable. Comme si il était capable de lui imposer une telle chose. Mais surtout comme s’il était capable d’une telle abomination. Elle ne pouvait pas se résoudre à l’imaginer tuant de jeunes enfants innocents, c’était tellement cruel. Eux qui aimaient tant la vie à quoi lui servait-il d’ôter celle d’autrui ?

      MESIOPEE « Ne t’inquiète pas je comprend. Et je ne ferais aucun commentaire. Et je viendrais peut-être plus souvent à l’occasion, même s’il serait plus pratique de n’avoir qu’un appartement mais aucun commentaire je te le jure.»

    Elle savait qu’elle venait d’aborder un sujet important dans une vie de couple mais l’idée ne lui déplaisait pas. C’était sorti tout seul comme une évidence. C’était vrai dans l’absolu, un seul appartement engendré moins de dépenses, moins de déplacements et plus d’intimité mais c’était peut-être précipiter les choses que de s’engager immédiatement après ses retrouvailles. Elle se coucha sur le lit où il la déposa, lit qu’ils n’avaient que trop peu pratiqué, elle s’en rendait désormais compte. Après un petit tour visuel rapide de la pièce, rien d’inquiétant à l’horizon et elle se trouva sotte d’avoir pu imaginer de telle chose. Elle aurait sans doute esquissait un sourire si celui-ci n’était pas ancré sur son visage heureux d’être à nouveau ici, de respirer son odeur, de revoir ses objets peut-être banals mais ceux d’un être cher.

      MESIOPEE « Ca faisait longtemps oui. »

    Une légère mélancolie avait empreint ses mots, elle regrettait que tant de temps se soit écoulé depuis sa dernière visite. Elle regrettait que la seule chose qu’il est vu d’elle soit cette photo ridicule posée sur sa table de nuit. Elle n’était vraiment pas à son avantage en train de rigoler à l’une de ses blagues sans doute. Ils avaient été heureux et elle avait l’impression que cela faisait des siècles qu’elle n’avait pas rit. Comme si tout le malheur du monde s’était tout d’un coup abattu sur ses frêles épaules. Elle baissa la photo histoire de la cacher et remarqua une fois de plus la photo qui était à côté. Ce n’était pas la première fois qu’elle la voyait mais elle prenait un sens nouveau. Si c’était les personnes auxquels il tenait le plus qui trônaient sur cette table de nuit, c’était sans doute la famille de Vitaly. Et si elle ne l’avait encore jamais rencontré ou même jamais entendu parler c’est qu’elle devait être morte. C’était peut-être même une des raisons qui l’avaient poussés à devenir l’homme qu’il était aujourd’hui.

      MESIOPEE « Tu vais l’air heureux. Je pense que ta famille m’aurait plu. »

    Elle ne savait pas trop si elle avait droit d’aborder ce sujet mais s’ils voulaient que ça marche entre eux , les secrets étaient proscrit et elle comptait bien en apprendre le plus possible sur sa vie, même si ce n’était pas forcement très reluisant.

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