BEYOND THE INVISIBLE
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 Louison Connors ~ Pestouille ~ [It's ok, I'm ready!]

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2 participants
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Louison Connors

Louison Connors


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Louison Connors ~ Pestouille ~ [It's ok, I'm ready!] Empty
MessageSujet: Louison Connors ~ Pestouille ~ [It's ok, I'm ready!]   Louison Connors ~ Pestouille ~ [It's ok, I'm ready!] EmptySam 28 Mar - 20:12

Identité

NOM • Connors
PRÉNOM(S) • Louison
SURNOM(S) • Lou, si vous êtes du genre paresseux et que ça vous saoule de prononcer deux syllabes de plus.
DATE DE NAISSANCE • Un 3 décembre
AGE • 16 ans ( Malgré le fait que les persos de plus de dix huit ans soient à privilégier, je me suis dit que cela pourrait être amusant de créer une jeune ado qui croit tout savoir de la vie alors qu’en fait elle ne sait que dalle, pauvre d’elle. xD
Et puis plus sérieusement, ça me changera de mes persos habituels, âgés de plus de la vingtaine. Enfin pour finir, mon perso dépend d’un autre perso, enfin dépend, son histoire est attachée à celle d’un autre perso, joué par ma sœur qui s’inscrira sur le forum incessamment sous peu. Mais si ça pose véritablement problème je change. V_v)

SIGNE ASTROLOGIQUE • Sagittaire
LIEU DE NAISSANCE • Cleveland, Ohio, USA
NATIONALITÉ • Américaine
STATUT // OCCUPATION • Étudiante en première année de littérature. Jeune, trop jeune? Oui certainement, mais Louison est ce qu’on pourrait appeler un petit génie.


Portrait psychologique & physique

CARACTÈRE •
Capricieuse: La crise d’adolescence n’a jamais vraiment frappé la jeune fille, cependant il lui arrive d’être capricieuse mais pas avec n’importe qui. Elle sait en effet qui choisir et ce pour diverses raisons. Elle sait par exemple que sa chère et tendre maman lui cédera beaucoup de ses caprices, puisqu’elle est son unique fille. Elle sait aussi qu’il n’en sera que le contraire en ce qui concerne son demi-frère, ce qui ne l’empêche pas d’être une grande capricieuse avec lui. Le fruit de cette action? L’irriter, le mettre hors de ses gonds bien entendu. Tout le monde le dira, les petites sœurs peuvent être de véritables pestes.

Romantique: Les dessins animés Disney ont bercé son enfance. Il lui reste toujours ce petit côté fleur bleue, ce qui n’est pas plus mal, étant donné son jeune âge. Elle met toutefois un point d’honneur en ce qui concerne sa vie amoureuse. Point qui explique pourquoi elle n’a jamais commencé… Mademoiselle préfère les hommes plutôt mûrs de par leur intellect et leur mâturité... d'esprit, dirons nous. Impossible pour elle de devenir la petite amie d’un garçon de son âge, complètement immature et irresponsable. Alors oui, on craque pour les monsieur d’une vingtaine d’années, allant jusqu’à la quarantaine, mais à quoi bon? On aurait presque envie de lui dire « va te coucher, sale gamine ».

Naïve: Bien entendu elle n’est plus une toute petite, mais il lui reste encore deux trois belles années avant de se rendre compte comme les impôts sont lourds à payer, comme il est difficile de tenir une maison ou un appartement. Pourtant tous ces exemples ne sont pas ce que touche ce trait de naïveté. Non, la jeune fille serait plutôt du genre à faire confiance très rapidement aux personnes l’entourant. Oui, parce qu’en fait, elle croit réellement que son demi frère sera toujours là pour la sortir des crasses dans laquelle elle pourrait se mettre. C’est joli de rêver, mais il faut savoir s’arrêter à un moment donné…

Arrogante/Hautaine : Il faudrait veiller à ne pas trop prendre la grosse tête. Difficile à dire quand on entre à l’université avec un an d’avance, et quand vos parents vous encensent, il y a de quoi dire « moi, je » à longueur de journée, notamment quand on vous compare à votre pauuuuuvre grand -demi- frère qui a l’air lui, de vous en vouloir. Elle évitera tout de même de faire sa belle devant des inconnus, et elle sait se taire lorsqu'elle est en statut d'infériorité, pas maso ni suicidaire quand même, elle n'a que seize ans, elle aimerait bien vivre plein de choses.

Franche: Trop franche, même. Les enfants sont cruels, vous le saviez n’est-ce pas? Ils vous diront ce qu’ils pensent, même si leurs mots sont durs à entendre, parce que les enfants mentent rarement et qu’ils n’ont pas encore de notion du bien et du mal. Avec les adolescents, tout est différent, généralement ils sont partagés entre les hypocrites, gens sincères mais délicats et les gens sincères mais… grande gueule? Car c’est ce qu’est Louison. Une personne qui ferait mieux de tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de l’ouvrir et de laisser le son de ses mots trop tranchants et blessants s’en échapper. Il parait que cela s’apprend, être moins cassant ou plus délicat. Des cours lui feraient donc du bien.

Douce: Bien qu’elle possède des défauts, il y aura une qualité que l’on ne pourra lui nier ou lui retirer. La douceur. Chaleureuse comme une amie. Parce que malgré son arrogance et son franc-parler, elle sait se poser des limites et se montrer aimable et douce quand il le faut. Elle est humaine après tout, et bien qu’ils possèdent d’innombrables défauts, la plupart des humains ne sont pas des monstres car ils possèdent un cœur. Un cœur qui leur procure sentiments et sensations. Le malheur fait beaucoup trop souffrir. Certaines personnes rient du malheur des autres, il parait que c’est rassurant. Louison, elle, ne rit pas. Pas face à ça, qu’elle soit ou non touchée. Elle est d’ailleurs rarement agressive. Ne se bat ou ne devient hargneuse que lorsqu’elle est sur la défensive, chose qui se manifeste quand elle se sent en danger ou quand elle est en période de crise de spasmophilie.

Terre à terre: Les démons? La magie? Les mondes parallèles? Louison adore ça, mais dans les livres ou les films bien entendu. Bien qu’elle soit ressortissante d’une branche littéraire, l’adolescente réfléchit comme une scientifique. Tout peut s’expliquer, tout a une explication rationnelle. Difficile de lui faire avaler ce qu’elle appelle des « sornettes », d’autant plus qu’elle reste campée sur ses positions quand le sujet tourne autour de toutes ces choses surnaturelles. Il s’agit même d’un sujet qui l’irrite beaucoup, vraiment.

Curieuse: Mettre son petit nez partout, dans les affaires de tout le monde. La curiosité est bonne à petites doses. En revanche lorsqu’elle atteint des proportions démesurées, elle devient insupportable. Le degré de curiosité de l’adolescente s’approche plus de la seconde solution, notamment lorsqu’il s’agit des affaires de son demi-frère, ce qui a pour cause de l’irriter. En réalité, elle ne sait pas pourquoi, mais elle aime casser les pieds des personnes facilement irritables. Il semblerait que ça l’amuse. Pitoyable, c’est vrai.

DÉFAUT DOMINANT • Sa franchise
QUALITÉ DOMINANTE • Sa douceur
MANIES & HABITUDES • Plonger sa main dans sa poche afin de s’assurer que son broncho-dilatateur est bien là. Un petit tic aussi. Celui de bouger ses doits, de haut en bas, comme si elle jouait du piano, mais d’une façon très rapide, et les bras ballants. Ce n’est qu’une image bien entendu, très certainement mal décrite, m’enfin, faudra vous en accommoder. Juste les bras le long du corps, et les doigts qui bougent, comme sur un piano… ou qui comme si elle tapait ses doigts sur une table, d’impatience. Ce geste arrive effectivement lorsque son seuil de patience a atteint la limite zéro, ou encore lorsqu'elle est stressée ou angoissée.


APPARENCE PHYSIQUE •

Une silhouette encore frêle dénonçant le jeune âge de sa propriétaire. Une silhouette d’adolescente. Un squelette trop menu qui donne l’impression de pouvoir briser trop facilement les os de cette chétive personne. Une taille pas bien haute, malgré cet espet longiligne. Un mètre cinquante trois en réalité, taille trop pesante, qui laisse penser aux gens qu’ils ont droit de nous marcher dessus, qui fait que l’on se perd encore plus facilement dans les foules, mais qui permet aussi de transformer n’importe quel endroit étroit en une cachette audacieuse, ou de passer inaperçu si l’envie d’être tranquille ou de se faire petit vous en dit. Des jambes certes frêles, mais solides et élancées, formées par de nombreuses courses. Des bras en revanche peu puissants, sans véritable force. Des mains aux doigts de pianiste, comme l’on dit parfois.

Le visage est si changeant quant à ce qui l’entoure. Une coiffure courte lui fait paraître presque deux ans de moins. Les traits sont fins, plutôt ronds ou ovales, fait marquant de la jeunesse. La peau est légèrement halée, sans imperfections. Elle estampillages très peur voire même jamais maquillée. Ce qui donne le plus de vie à ce visage est sans nul doute son regard, mis en avant par une forme de sourcils formant un doux arc, ainsi que des yeux dont la forme est un ovale renversé, à la limite de l’amande. Une couleur noisette qui amène du pétillant et de l’intelligence. Encadré par des cheveux châtains, l’on pourrait dire au premier abord que l’adolescente possède un physique banal. Heureusement pour elle, il en découle beaucoup de charme, bien plus important et précieux que la beauté à son état pur.

Question vestimentaire, on entre en revanche dans le grand n’importe quoi. Il semblerait que la jeune fille se soucie peu de à quoi elle pourrait ressembler, ou c’est alors qu’elle possède un mauvais goût prononcé. Couleurs ou styles rarement accordés, vêtements complètement en dehors de la mode. On passerait pas loin de la case relookage, heureusement elle a encore le temps de grandir et de trouver -par pitié- une garde robe convenable.

Biographie

ANECDOTE DE L'ENFANCE OU DE L'ADOLESCENCE •

Les petites mains potelées de la fillette traçaient des traits de couleur sur des feuilles vierges qu’on lui avait données. En réalité, elle s’ennuyait, le temps était à l’eau et tout ce qu’elle avait espéré était sortir dehors afin de jouer avec leur chien, Lulu, un bon saint-Bernard bien paresseux qui aimait plus que tout se prélasser sur le carrelage frais de la véranda quand le soleil tapait trop fort. Louison venait alors régulièrement l’embêter en se couchant dessus, sa tête sur son ventre, et rigolant en entendant les gargouillis et autres bruits suspects sortant des entrailles du chien. Ce dernier avait pris l’habitude et, en bonne pâte qu’il était, la laissait faire. Seulement voilà, aujourd’hui il le temps était affreux, il faisait froid, sombre. Le carrelage était passé de frais à glacé, et même la bête poilue ne se risquait pas à s’y coucher. Il avait élu domicile sur le tapis du salon, là où la petite s’amusait actuellement. Il semblait qu’elle ennuyait son frère, qui se concentrait sur elle ne savait quoi. Un livre de coloriage peut-être, ou un conte. Mais un conte pour grand, car le livre était énorme.
En réalité il s’agissait d’une lecture scolaire et le livre n’était pas si gros que ça. Une cinquantaine de pages tout au plus. Mais Louison n’avait qu’environ cinq ans et il était difficile pour elle de savoir ce qu’il en était. Elle avait juste compris qu’elle ne devait pas le déranger ou il allait s’énerver. Elle approcha son bras du livre afin de le tirer à elle, curieuse de savoir quels magnifiques dessins il renfermait.

Le geste ne fut certainement pas méchant, ou du moins l’intention n’était pas mauvaise, mais le garçon ne dût pas faire attention à sa force trop brutale pour une enfant de cet âge. Il la repoussa tout simplement, ce qui la fit tituber en arrière, puis tomber. Elle n’eut pas mal, mais ne comprenant pas ce geste violent venant de sa part, la colère lui monta au nez. Ses petites joues se gonflèrent, sa bouche se pinça et son visage vira rouge.

-Mé…chant!

Le garçon ne daigna pas lever le regard, ce sur quoi la fillette continua

-Et puis… Po… Polyni…ce. Polynice c’est moche!

Sa petite voix fluette avait eu du mal à le prononcer cet affreux nom. Ah qu’il résonnait si mal à ses oreilles. Pourquoi l’avait on affublé d’un nom pareil? C’était hideux et imprononçable. Bien entendu l’attaque était veine et échoua, Polynice se contentant seulement d’hausser un sourcil. Cependant Louison semblait fière d’elle puisqu’elle retourna sur son coloriage, se souciant peu de l’ignorance, de l’indifférence ou de l’impatience que son frère nourrissait envers elle.

-----

-Je crois que je sais pourquoi il ne t’aime pas.
-Qui ça?
-Mais, Polynice bien sûr!


La main de la fillette attrape une pâquerette et lui arrache cruellement ses pétales l’une après l’autre. Son œuvre terminée, elle la jette, puis en cueille une deuxième. Et ainsi de suite. Son regard se pose finalement sur son amie Judith, cette magnifique petite blonde aux yeux azurs. Alors elle aussi a remarqué cette indifférence qui anime le demi frère de Louison? Est-ce si voyant? Cette idée la met mal à l’aise. Elle ne veut pas que l’on sache, à l’école, que son demi-frère ne l’aime pas.

-Tu dis ça parce que tu es jalouse de ne pas avoir de grand frère!
-Si ça te fait plaisir. J’aurais jamais aimé avoir un frère de toute façon. Je ne suis pas jalouse de toi. Je vois juste la différence.
-La différence avec quoi?
-La différence avec Noah, ton petit frère.
-Justement, c’est mon frère, pas mon demi frère.
-Et alors?
-Ça change tout.


Non, ça ne changeait rien pour la fillette de dix ans qui ne comprenait toujours pas ce mépris apparent envers elle. Mépris, était-ce le bon mot? Il semblait lui en vouloir. Lui en vouloir d’avoir de meilleures notes. Elle ne se rappelait pas de ça, étant trop jeune, mais leur maman lui avait raconté que Polynice avec eu des difficultés à parler quand il était jeune. Qu’était ce mot, déjà? Dyslexie? Elle ne se rappelait plus, c’était trop compliqué. Lui en vouloir d’être la seule fille peut-être. Ah, voulait-il devenir une fille? Elle ne comprenait pas cette rancœur. Elle aussi pouvait lui en vouloir. Elle le trouvait courageux, elle aimait son caractère un peu tête de mule mais affirmé. Il était presque un exemple pour elle. Elle aurait réellement souhaité qu’il sache qu’il était un exemple, qu’elle aspirait à emprunter certaines de ses qualités. Noah, son petit frère, était tout autre. Un petit ange, un petit rayon de soleil. « Mon bébé ». Pourquoi ce surnom, elle n’en savait rien, mais cela avait eu le don de faire rire sa maman, qui lui répétait tout de même à chaque fois après qu’elle était encore jeune pour penser à avoir un bébé. Elle n’y pensait pas pourtant. Mais ses cheveux châtains et ses grands yeux bleus, sa bouille toute ronde d’enfant de cinq ans faisaient qu’elle ne pouvait penser autrement en le voyant. Un bébé. Et le mon était affectueux. Il devenait alors « son bébé ». Polynice, lui, ne deviendrait jamais « son » quelque chose…

Elle retint une larme. Elle n’aimait pas pleurer devant autre que sa famille. Son attention se concentra de nouveau sur les fleurs du jardin, moyen pour oublier ce qui la peinait en ce moment même.




Dernière édition par Louison Connors le Dim 29 Mar - 13:45, édité 18 fois
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MessageSujet: Re: Louison Connors ~ Pestouille ~ [It's ok, I'm ready!]   Louison Connors ~ Pestouille ~ [It's ok, I'm ready!] EmptySam 28 Mar - 20:13

[SUITE]

ANECDOTE DE LA VIE ACTUELLE •

-Tu n’es vraiment qu’un gros con!

Louison croise ses bras sur sa poitrine et lance un regard noir de colère à Polynice. Son demi frère commence vraiment à l’agacer. Elle déteste qu’on la mette à part, qu’on ne la tienne pas au courant de certaines choses. Et c’est justement ce qu’il fait, comme s’il savait qu’elle haïssait quand il se comportait comme ça, quand il lui cachait ce qu’elle avait envie de connaître. Comme une revanche sur le fait qu’elle se permettait de le mener en bourrique. Pourtant…

*Pourtant il te hait, tu le sais très bien. Alors que toi, toi tu l’aimes, non?*

Oh oui elle l’aimait. Elle aurait tant voulu partager des jeux, des moments de rires avec lui, et pas seulement des disputes ou des courses poursuites dans la maison familiale parce qu’elle lui avait volé quelque chose ou parce qu’il avait envie de lui mettre une claque. Mais elle sentait comme un mur qu’il maintenait entre elle et lui. Au tout début, il ne lui avait pas semblé si présent, ce mur. Ce ne fut que quelques temps plus tard qu’il s’affirma. Elle savait pourtant qu’elle ne pouvait pas l’obliger à l’aimer. On ne choisit pas ses frères et sœurs, encore moins quand ceux-ci n’ont que l’un de vos parents en commun avec vous. Il semblait qu’elle l’agaçait constamment ou alors plus qu’il ne le fallait. Il n’avait pas non plus un mauvais fond, il n’était pas du genre à la pousser dans ses retranchements, à la frapper ou à même à lui cracher des injures ou des atrocités au visage. Il était encore pire que cela, il feignait l’indifférence. Comme si elle n’avait jamais existé, comme s’il était encore fils unique. Heureusement, elle n’avait pas à subir ce comportement acariâtre, c’est ainsi qu’elle le nommait, vingt quatre heures sur vingt quatre. Il semblait parfois s’adoucir avec elle, ou être apte à lui tenir un peu bonne compagnie. Mais cela arrivait si peu que ces si rares occasions étaient comptées comme précieuse par l’adolescente. Elle était certaine de pouvoir se rappeler chacune d’entre elles. Ce qui était une mauvaise chose en soi, puisque cela signifiait qu’elles étaient peu nombreuses, au final.

Elle sent qu’on la pousse, ce qui la fait revenir à la réalité. Polynice veut la faire sortir de sa chambre, il lui cache quelque chose. Elle a beau tordre le cou pour essayer d’entrapercevoir ce qui est pour elle, comme un nouveau graal, ses efforts ne portent pas leur fruit. Ainsi il veut encore faire d’elle tout sauf quelqu’un à qui se confier, sauf un membre de sa famille, peut-être? Ainsi il en récoltera les conséquences. Aussitôt mise à la porte, cette dernière lui faisant lâcher un hoquet de surprise alors qu’elle lui claque au nez, l’adolescente se précipite dans les escaliers menant à l’étage inférieur afin d’alerter sa très chère mère de la situation ô si délicate, inattendue et combien inconfortable dans laquelle son demi frère vient de la mettre. Elle s’arrête devant la femme qui l’a engendrée, la regarde d’un air alerté, quasi inquiet et laisse un flot de paroles traverser sa bouche.

-Il se drogue maman, Polynice se drogue!

Tout d’abord sceptique, il faut que la jeune fille insiste pour que la femme soit convaincue et jette son tablier de cuisine sur la table, laissant le repas qu’elle préparait en plan. Elle monte les escaliers deux à deux et frappe violemment sur la porte de la chambre de son fils, ce dernier l’ayant fermée à clefs.
Louison, elle, est toujours en bas. Elle sait qu’elle s’est comportée comme une peste mais n’a pût retenir cette faible et piteuse vengeance. Elle sait tout aussi bien qu’il vaut mieux pour elle ne pas monter à l’étage, sous peine de s’attiser directement les foudres de son demi-frère qu’elle a condamné parce qu’il ne voulait pas lui montrer ces objets qu’il avait l’air de tourner et retourner dans ses mains, mais aussi celles de sa mère qui, une fois le manège compris, comptera bien rendre justice. La brunette n’a pourtant pas à se plaindre, sa mère ne la bat jamais. Elle jurerait même qu’elle est l’enfant préférée de celle-ci… Serait-ce parce qu’elle est la seule fille de la famille? Pourquoi pas.

Pourtant, ce qui la préoccupe en cet instant, ce n’est pas ce que diront ses parents sur ce comportement tout à fait stupide et immature. Ce qui occupe ses pensées reste ce que Polynice n’a pas voulu lui montrer. Elle l’avait observé, sur le pas de la porte de sa chambre. Il était de dos et elle n’avait pût voir ce dont il s’agissait mais il lui avait semblé que cela devait être précieux. La façon dont il s’en occupait, dont il avait le regard fixé dessus. Elle se surprenait à rêver de choses complètement irrationnelles. Des armes blanches, des joyaux, des bijoux d’une valeur inestimable, un vieux grimoire… Peu lui importait, car Polynice ne resterait pas éternellement dans sa chambre tout comme il ne resterait pas éternellement à la maison… Et alors ce trésor, ce graal inatteignable serait à portée de mains.

----
-Il est re-mar-quable! Tu as vu ses yeux, et puis ses mains. Et puis, il a l’air si gentil et…
-Hé, Louison! On se calme, on redescend sur Terre. Tu disais la même chose d’un autre type il y a à peine une semaine.
-Certainement pas! s’insurgea la brunette.
-Il faut que je t’enregistre peut-être? Et puis, très franchement, intéresse toi à des garçons de ton âge… Là, ce sont…
-Des hommes? Mais tu sais, les garçons avec lesquels toi et tes amies vous sortez sont tellement débiles et immatures.
-Tu sais que tu deviens carrément snob et hautaine?
-Non, je ne crois pas.
-Très bien.


Judith se lève et part devant une Louison on ne peut plus surprise, oubliant presque de boire son jus de fruit. Son amie l’a laissée seule à la terrasse d’un café.

*Pardon? Seule? Elle m’a laissée seule?*

Elle réalise seulement l’acte de cette dernière et la maudit de tous les noms avant de prendre un peu de recul et de se rendre compte. Se rendre compte qu’elle est allée un peu trop loin très certainement. Pas en ce qui concernait son goût pour les personnes matures et non pas ces garçons dont la mentalité laissait à désirer. C’est son opinion, celle qu’elle s’est forgée et que personne ne lui retirera. Pourtant elle sait qu’elle a mal agit et qu’elle s’est montrée un peu trop arrogante, une fois de plus. Pourquoi? Parce qu’elle a laissé entendre que Judith et ses amies sortaient avec de vrais gamins. Et parce qu’elle se considérait ainsi supérieure. Mais l’avait-elle fait exprès? Cette pique avait-elle était voulue?

*Bien sûr que non! Jamais je ne me suis sentie supérieure à qui que ce soi. Je parle de trop, c’est tout.*

Penser un peu plus, c’est la conclusion à laquelle elle arrive enfin… pour la dixième fois dans sa vie. Il semblerait pourtant qu’elle ne fait rien pour que cela s’arrange. Pas même cette histoire de nouvel an et de bonne résolution. Elle oublie aussitôt cette conclusion, pour ainsi dire, et ce à chaque fois qu’elle lui vient en tête. Preuve d’une mauvaise foi certaine et d’un refus catégorique de changer.

Elle se remet finalement à siroter à sa boisson, tout en repensant à ce nouvel éphèbe dont elle s’est amourachée. Et Judith qui ose parler de vieux. Vingt cinq ans, c’est si jeune.

----

Froid. Sombre. Trop sombre, noir. Vent glacial. Les dents qui claquent. Et la peur. La peur qui vous tiraille l’estomac, qui vous flanque une boule d’angoisse à la gorge vous empêchant de prendre correctement votre respiration. Et puis cet homme, seul, avec vous. Impossible de discerner clairement les traits de son visage. Le faible halo des réverbères ne suffisent pas à distinguer s’il est âgé ou jeune. Seule sa voix le trahit. Ce n’est pas un vieux croulant, mais ce n’est pas non plus un lycéen ou un adolescent. Pas comme elle, en somme. Pas comme Louison. Il doit avoir une dizaine d’années de plus qu’elle si ce n’est une quinzaine. Il lui a demandé de se taire, de ne pas faire un bruit. Car même si la rue est peu empruntée, elle n’est pas pour autant déserte. Il l’a menacée, elle n’a pas clairement vu l’objet, mais ça a scintillé. Ça avait un reflet, ou ça réfléchissait quelque chose. Elle a immédiatement pensé à un couteau ou un objet tranchant, une arme. Elle a avalé sa salive, sans un bruit et a attendu. Les questions, toutes floues, ont envahi son esprit. Que voulait-il? Qu’allait-il lui faire? Il voulait de l’argent? Ou… autre chose? Que devait-elle faire? Hurler? Ou se taire? Et son bras, comme allait-il?

Elle jeta un coup d’œil à son bras endolori, celui-là même qu’il avait saisi quand elle était passée à sa portée. Si seulement elle l’avait écoutée. Sa très chère maman qui lui disait de ne jamais traînait seule dehors en rentrant des cours quand il faisait nuit. Et elle, avait glané ignorant ses précieux conseils.
Sa respiration se fit plus saccadée. Annonciatrice d’une crise d’asthme? Elles espérait que non, et pourtant elle savait les reconnaître. Elle ne pouvait rester là. Parler, elle devait lui parler, ou même courir. Cette idée l’aurait faite rire, dans toute autre circonstance. Courir alors que l’air avait déjà du mal à arriver jusqu’à ses poumons? Courir alors qu’elle sentait la crise arriver.
Sa gorge serrée, un bruit, un son distordu en sortit. Elle ne comprit pas ce qui se passe, met ressentit la douleur avant d’enregistrer le geste. Une main décrivant un arc de cercle, puis s’abattant avec violence sur sa joue. Une gifle magistrale, comme elle n’en avait jamais reçu auparavant, un coup à vous en couper le souffle. Et puis…

-Tu fermes ta sale petite gueule, c’est compris? Grinça-t-il entre ses dents
-Pi…Pitié. Je veux… rentrer à… à la maison. Je veux rentrer… chez moi, murmura-t-elle entre deux hoquets, prémices de sanglots.
-Mais, t’es stupide ou quoi? Je t'ai demandé de la fermer! Il t’en faut plus pour te remettre à ta place?

Rapide hochement de tête négatif, les yeux fermés, les paupières crispés, attendant une seconde claque qui ne vint jamais. Ce qu’elle sentit en revanche, ce fut son souffle tout près de son nez. Et elle n’osa pas ouvrir ses yeux, de peur de voir son visage, le visage à l’haleine puant la bière. Une odeur insoutenable, à laquelle se mêlait le tabac froid.
Clic. Une seconde fois. Un grognement. Puis un autre clic, un dernier cette fois. Et pour finir, l’odeur de la cigarette. Il était en train de fumer. Et elle d’étouffer. Il lui souffla sa fumée au visage au moment même où elle rouvrit les yeux, ce qui eu pour effet immédiat de lui faire fermer ses paupières, protégeant ses yeux déjà rougis. Mais le pire fut sans doute la quinte de toux, ce à quoi l’homme ne s’attendait très certainement pas. Elle le sentit s’énerver. Mais comment contrôler une quinte de toux? Une veine palpita à sa tempe. Elle était terrorisée, parce qu’il lui avait dit de se taire, qu’il l’avait déjà frappée une fois, et que sa toux l’irritait, lui. Elle sentit une tape derrière sa nuque, moins forte que la précédente mais qui suffit à déclencher la crise d’asthme qui s’était faite pressentir quelques minutes auparavant.

Le feu à ses poumons à chaque bouffée d’air qu’elle tentait d’inhaler. Sa respiration hachée, de plus en plus courte, de moins en moins longue et profonde. Sa main cherchant son broncho-dilatateur dans sa poche. Encore. Sans résultat. L’angoisse. Les mouvements de son agresseur. Son irritation. Ses mains sur ses épaules à elle. Il la secoue. Il la secoue pour la faire taire! Ne voit-il donc pas qu’elle peine à respirer et qu’il aggrave la situation? Il s’en fiche. Il se moque de ce qui peut lui arriver. Ou il ne serait pas là avec elle à cet instant. Manque d’air. Encore et toujours plus. Besoin de respirer. De s’écarter de cette fumée. Les jambes qui flageolent. Besoin… d’air.

Un cri. D’homme. Pas à ses côtés. Un peu plus loin. Encore. Des bruits de pas sur le bitume. Rapides. Lourds. S’éloignant. Plus de fumée sur son visage. Puis d’autres pas. Lourds eux aussi, mais dont le rythme est moins soutenu. Des mains à nouveaux sur ses épaules, puis sur son front. Puis une voix. Lointaine. Pas assez d’air. Impossible de comprendre. Les sifflements de sa propre respiration. Puis les mains se mettent à fouiller dans les poches de son manteau. Puis de son gilet. Elle aimerait les repousser. Pas la force. Un clic, encore une fois, puis un second. On lui enfonce quelque chose dans la bouche et on lui demande quelque chose. Elle ouvre les yeux, mais ce voile l’empêche de voir distinctement les formes devant elle. Ses oreilles bourdonnent. Elle comprend finalement.

-Inspirez! Inspirez profondément.

Puis une voix de femme, calme, plutôt grave mais posée, chaleureuse….

*Maman?*

-Non ma jolie. Mais inspire ton médicament. On va te ramener à ta maman.

Il semblerait que les mots aient traversé une fois de plus sa bouche. Elle suit tout de même les conseils, inspire profondément et sent comme des granules microscopiques sur sa langue. Ça lui arrive lors de crises assez conséquentes. On lui colle une deuxième bouffée qu’elle inspire aussitôt. Une main douce attrape la sienne et la caresse. Quelqu’un demande à ce qu’on s’écarte afin de la laisser respirer. Puis les minutes passent.

Elle vient d’ouvrir ses yeux, à nouveau. Tout lui parait désormais plus net. La femme à ses côtés à l’air d’être petite. Elle lui tient toujours la main et le regarde. Devant elle se dresse un homme. Certainement celui qui lui a adressé la parole le premier. L’obscurité l’empêche d’en faire un portrait détaillé, mais il a l’air bien portant. En revanche, plus de trace de la personne qui l’avait agressée. Disparue.


Dernière édition par Louison Connors le Dim 29 Mar - 2:12, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Louison Connors ~ Pestouille ~ [It's ok, I'm ready!]   Louison Connors ~ Pestouille ~ [It's ok, I'm ready!] EmptyDim 29 Mar - 2:36

[SUITE]

SIGNES PARTICULIERS • Asthmatique. La jeune fille fait des crises de temps à autres, notamment quand le temps est complètement pourri. A cela s’ajoute parfois des crises d’angoisses, voire de spasmophilie (mais bon, ceci n’étant reconnu qu’en France…). Bref, en description rapide, il lui arrive de sentir des palpitations au niveau de son cœur, de ressentir des vertiges, des pointes dans le dos et autres symptômes plutôt contraignants voire même très très pénibles. Pourtant, le plus important, ce qui est à surveiller de près est son asthme.

EST-IL/ELLE AU COURANT DE L'EXISTENCE DES HYBRIDES ? • Absolument pas au courant. Louison est une jeune fille très rationnelle. Si ceci sort de la normale, alors cela ne doit pas exister. C’est tout bonnement impossible. Les démons n’existent pas, les anges n’existent pas, au même titre que les fées, et toutes ces créatures magiques. Plus terre à terre est difficile à trouver.

COMMENT RÉAGIT-IL/ELLE PAR RAPPORT A CE QU'IL SE PASSE A PHOENIX DERNIÈREMENT ? • Maladie rare? Pourquoi pas pour les premiers cas. Après elle pense simplement que les gens se sont mis bille en tête qu’ils allaient être malades eux aussi. Une espèce de méthode Coué à l’envers… ou en négatif plutôt.

Carnet de relations

Polynice Elias Leithson • Mathias Lauridsen
Demi-frère de Louison


Autres
Vous pouvez énumérer ses petites habitudes particulières, parler de ses goûts, préciser certains détails que les autres ne connaissent pas forcément. Libre à vous de remplir et de renseigner cette partie comme vous le souhaitez.

PERSONNALITÉ DE L'AVATAR • Natalie Portman <3 (J'marrête aux photos d'elle ado, histoire de crédibilité)
SURNOM • J’ai jamais eu de surnom, c’est grave? Ah si en fait, un horrible donné par ma sœur.
SEXE • F
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? Pfff, vous pouvez pas savoir le nombre de top site, de partenariats que j'ai fait pour trouver ce fofo! J'ai cru que j'allais devenir folle, à ne tomber que sur des Harry Potter ou des Twilight. Louison Connors ~ Pestouille ~ [It's ok, I'm ready!] 682681
COMMENTAIRES ? • O.o~> O.O ~> *.* ~> T_T ~> <3



C'est cacateux, ma fiche est coupée par tous les autres posts... Louison Connors ~ Pestouille ~ [It's ok, I'm ready!] 118109
Entre autre, je pense avoir fini. Louison Connors ~ Pestouille ~ [It's ok, I'm ready!] 489640
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Léandre M. Hales
PAIN REDEFINED • those living for death will die by their own hand.
Léandre M. Hales


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Age : 33
Statut : Hybride • Démon.
Emploi : Il n'en a pas besoin.
Music : BY PAY MONEY TO MY PAIN •• « bury »
Pouvoirs : Empathie puissante, lui permettant de retourner les émotions de ses victimes contre elles • Blocage de pouvoirs psychiques tels que l'illusion et la télépathie.
Copyright : ©️ MYSELF.
Date d'inscription : 05/03/2009

On the other side
Age du personnage: 27 ans.
Mood: Playfull.
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MessageSujet: Re: Louison Connors ~ Pestouille ~ [It's ok, I'm ready!]   Louison Connors ~ Pestouille ~ [It's ok, I'm ready!] EmptyLun 30 Mar - 13:54

On va faire le ménage pour qu'elle soit rassemblée en plusieurs posts à la suite. Louison Connors ~ Pestouille ~ [It's ok, I'm ready!] 91077 Et sinon, je valide, bien évidemment. Bon jeu. Louison Connors ~ Pestouille ~ [It's ok, I'm ready!] 880451
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Louison Connors

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MessageSujet: Re: Louison Connors ~ Pestouille ~ [It's ok, I'm ready!]   Louison Connors ~ Pestouille ~ [It's ok, I'm ready!] EmptyLun 30 Mar - 14:45

Merci pour la validation, et pour avoir fait la femme de ménage aussi. Louison Connors ~ Pestouille ~ [It's ok, I'm ready!] 91077
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