THALYSS C. LEADOW •• crazy beautiful

• Nom : LEADOW.
• Prénom(s) : Thalyss, - son premier prénom, qui lui a été donné par sa mère. En ce qui concerne le prénom Cassandra, ses origines sont assez mystérieuses. Il paraît en effet que c'est le père de la jeune fille, qui aimait ce prénom, mais comme Thalyss ignore complètement qui il est, ce qu'il faisait, et ce qu'il est devenu, elle ne se pose pas trop de questions à ce sujet. Il y a aussi, sur son passeport, un troisième prénom que la demoiselle tente en vain de cacher - Suzanne. Le prénom de sa grand-mère, dont elle n'est absolument pas fan. Elle boude toujours quand Castiel l'évoque. Et il le fait tout le temps parce que oui, il adore la taquiner.
• Surnom(s) : La jeune femme ne raffole pas de surnoms. Le seul qui a le droit de la torturer sur ce terrain en inventant à chaque fois de nouvelles conneries, c'est Castiel. Et il ne s'en prive pas. Entre Lyss, Tha-Tha, Pikatchu, - elle a droit à son lot tous les jours.
• Date de naissance : Thalyss est née un Premier Avril. Elle doit d'ailleurs constamment supporter des commentaires à ce sujet, lorsqu'on parle de son anniversaire et des poissons d'Avril. Sa naissance était une blague. Ha-ha-ha.
• Age : Elle est à ce jour âgée de dix-huit belles années.
• Signe Astrologique : La jeune fille est née sous le signe du Bélier, ascendant Scorpion. Un mélange explosif.
• Lieu de naissance : Thalyss a vu le jour à Phoenix, dans l'état de l'Arizona, aux Etats-Unis. Elle a grandi, et a toujours vécu ici. De ce fait, la jeune fille a un sacré avantage par rapport aux chasseurs venus d'ailleurs, elle connaît le terrain comme sa poche et est capable de s'y retrouver avec une facilité déconcertante. Elle connaît ses moindres petits recoins !
• Nationalité : Américaine, mais elle possède des origines anglaises du côté de sa mère Jane.
• Statut / Occupation : Thalyss aurait bien voulu abandonner ses études pour se consacrer entièrement à sa mission de chasseuse, comme l'avait fait Castiel à l'époque où il avait son âge. Oui mais voilà, il ne voulait pas qu'elle suive son mauvais exemple. Difficile pour Thalyss que d'éprouver de l'intérêt dans des domaines où elle n'a pas à se servir de ses pieds et de ses poings. Elle suit à ce jour des études à distance, mais on ne peut décidément pas dire qu'elle prend sa scolarité au sérieux. Vue comme un garçon manqué durant sa période d'adolescence, Thalyss a bien changé depuis, mais malgré tout, son amour de combats corps-à-corps n'a jamais disparu.

• Caractère : On peut dire sans hésiter que l'apparence physique de Thalyss est l'opposé presque absolu de son caractère. Elle a l'air si douce, fragile et sans défense. Nombreux sont ceux qui, parmi les hybrides démoniaques, ont été attirés dans ce piège. "Ne vous fiez jamais aux apparences", c'est plus qu'un conseil, c'est un fait. Incontestable. Thalyss est une battante née. Si durant sa période d'adolescence, elle avait l'habitude de s'habiller un peu n'importe comment, et se coupait les cheveux, respectant sa personnalité de garçon manqué et son amour pour les arts martiaux, aujourd'hui, c'est une jeune femme à la beauté redoutable, plus féminine que n'importe quel mannequin dans la publicité, qui sait être douce comme un agneau, avant de se glisser dans le rôle du loup intrépide, sans transition. Bien qu'elle ne se néglige plus comme auparavant, Thalyss a conservé certaines habitudes qui frappent fort sur son côté féminin, lorsqu'elle s'oublie un peu. On ne peut décidément pas dire qu'elle mâche ses mots, et qu'elle fait toujours attention à ce qu'elle dit. Petites remarques dans des moments inopportuns, jurons assez crus devant les gens de la troisième génération... Enfin, elle sait faire des efforts, pas comme Castiel. Mais dire qu'ils sont, l'un pour l'autre, le plus parfait des reflets dans un miroir, ne serait pas exagéré. Lyss est plutôt imprévisible. On ne peut jamais vraiment savoir ce qu'elle va faire ou dire, car en général, ses réactions sont souvent inattendues. Mais malgré le fait qu'elle paraît assez sûre d'elle, et qu'elle donne l'image d'une jeune femme que rien n'effraie, Thalyss reste encore une enfant dans l'âme, et est assez fragile et vulnérable. La jeune femme est plutôt cultivée et mûre pour son jeune âge, mais ne met jamais en avant ses connaissances. En réalité, elle a tendance à refouler ce côté de sa personnalité. Malgré sa maturité et son sens des responsabilités, elle a souvent besoin qu'on lui dise non et qu'on lui fixe certaines limites, parce que mine de rien, elle adore jouer les adolescentes rebelles. Et heureusement que Castiel est là pour jouer ce rôle...
• Trois défauts dominants : Thalyss est incroyablement franche. Tellement franche, qu'elle blesse les gens sans s'en rendre compte, persuadée que, quelle que soit la situation, une cruelle vérité vaut mieux qu'un doux mensonge. Elle est également bien trop impulsive, et n'analyse pas toujours assez profondément une situation et les risques que celle-ci représente, ayant tendance à foncer tout droit sur le danger, sans réfléchir, et sans penser aux conséquences. Et pour finir, elle a tendance à être trop sensible, quand il s'agit de sa vie quotidienne et surtout de ses peines de cœur. Elle devient très, très émotive.
• Trois qualités dominantes : Elle sait se montrer extrêmement douce et compréhensive, même si cela arrive trop rarement. Malgré cette image de femme forte et intrépide qu'elle donne, elle déborde de tendresse et peut être aussi affectueuse et câline qu'une enfant. Et c'est ce qu'elle est, en réalité ; encore une enfant. Qui a besoin d'être rassurée, soutenue, et surtout, aimée. La jeune fille sait écouter, mais elle ne laisse pas beaucoup de gens l'approcher suffisamment près pour lui faire des confidences. Elle est en effet très prudente, voire même méfiante, et bien que l'on pourrait facilement placer ce trait de caractère parmi ses défauts, il faut avouer qu'à ce jour, une certaine réserve vis-à-vis des gens est une réelle qualité.
• Manies & Habitudes : Thalyss est une véritable maniaque du ménage et de la propreté. C'est pour cette raison qu'à ses yeux, vivre en collocation avec Castiel est un réel enfer. Il est tellement bordélique, qu'elle en pique une crise pratiquement chaque soir, en retrouvant encore une de ses chaussettes dans sa commode ou dans le coffre avec les armes. La jeune chasseuse est une perfectionniste dans l'âme, et cela se ressent dans tout ce qu'elle fait. Que ce soit sa manière de vivre, sa façon de s'habiller, ou le temps qu'elle passe dans la salle de bains pour se préparer à sortir. Elle est très critique envers elle-même.

• Apparence physique : Cinq lignes minimum.

• Signes particuliers :

• Est-il/elle au courant de l'existence des hybrides ? Oui, bien évidemment. Thalyss est une chasseuse depuis qu'elle a treize ans. Castiel était opposé à ce choix, mais il a fini par comprendre que la jeune fille était très douée quand il s'agissait de traquer et se battre avec quelqu'un. Aujourd'hui, la demoiselle est tellement douée, qu'il lui arrive même de mettre une bonne raclée à Castiel en personne, même si leurs petits combats ne sont pas du tout sérieux et sont plus vus comme un entraînement.
• Comment réagit-il/elle par rapport à ce qu'il se passe à Phoenix dernièrement ?

Carnet de relations

Prénom Nom • (Personnalité de l'avatar)
Nature de la relation.


Autres

-Elle n'a jamais touché à la cigarette.
-Alors elle râle sans cesse après Castiel qui fume comme un pompier.
-La jeune femme voue un amour sans limites aux pingouins. Ces petits animaux maladroits l'attendrissent à un point inimaginable. Elle les adore et possède toute une collection de peluches.
-Elle n'a jamais su qui était son père. Et d'après ce qu'elle dit, elle ne veut pas le savoir.
-Thalyss connaît Castiel depuis toujours, et on pourrait facilement croire qu'après toutes ces années, elle le voit un peu comme un père qu'elle n'a jamais eu. Pourtant, lorsqu'elle avait quatorze ans, elle était amoureuse de lui. Il ne l'a jamais su, et la jeune femme met ça sur le compte des "hormones qui lui ont pété le cerveau à cet âge". Oui, parce qu'il faut le dire, elle en a honte aujourd'hui.

• Personnalité de l'avatar : Leighton Meester. Jessica Stroup.
• Surnom : Oxana, Leeloo, Sharpy, Zookey, Amalthee, Queen O., Houmphy, Calinours.
• Sexe : Quelles manières ! Et si on apprenait à se connaître, avant ?
• Comment avez-vous connu le forum : Par le terrifiant Nutellazor venu me hanter sur msn.
• Commentaires ? : JE T'AIME MON BABOULINET JUNIOR.

• Anecdote de l'enfance ou de l'adolescence :

« Thalyss... » La jeune fille ferma les yeux en entendant son petit-ami murmurer son prénom à son oreille. Sa voix était douce, légèrement rauque, et terriblement sexy. Il s'appelait Ryan et il était de cinq ans son aîné. Ses bras étaient entièrement couverts de tatouages, et il avait un piercing à la langue. Il était son premier amour, ou du moins, c'était ce qu'elle croyait. Elle ne savait pas vraiment ce que c'était, que d'être amoureuse. Elle avait quinze ans et elle ne pouvait qu'imaginer ce qu'était l'amour. « Pourquoi on n'irait pas chez moi, hein ? » Il l'embrassa dans le creux de son cou, mais sans réellement comprendre son geste, Thalyss se raidit et s'éloigna de lui, lui faisant face et plongeant ses mains dans les poches de sa veste.
« Je peux pas. »
« Pourquoi non ? » Elle ne répondit pas, et baissa les yeux. Elle ne savait pas quoi dire, en réalité. Il y avait bien sûr de nombreuses raisons - comme le fait que Castiel serait furieux après elle, si elle rentrait tard, qu'il lui gueulerait encore dessus... Mais la seule raison qui la faisait toujours revenir sur terre, et la faisait reculer, était toute simple. Elle avait peur. « C'est à cause de ce type avec qui tu vis ? Tu m'as jamais dis qui c'était, d'ailleurs. »
« Un cousin très éloigné... » mentit l'adolescente en plissant légèrement le nez. Ryan esquissa un sourire amusé et s'approcha d'elle, remettant une mèche de ses cheveux bruns derrière son oreille, dans un geste plein de douceur.
« S'il te plaît, Lyss... N'aie pas peur de moi, ça me déchire le cœur, de voir que tu es effrayée »
« Je ne suis pas... » commença Thalyss, mais le regard de son petit-ami était tellement insistant, qu'elle finit par abandonner. « Je veux pas avoir d'ennuis, et je veux pas que t'en aies, toi non plus. Alors je préfère rentrer. »
« Mais y a pas de raison que j'aie des ennuis à cause de toi. »
« Bien sûr que si, y a une raison. Castiel ne te porte pas dans son cœur, tu sais. »
« Bébé, mais j'en ai rien à faire de ce type... Allez viens. »
Il sourit à nouveau et l'attira contre lui, mais Thalyss se raidit à nouveau.
« Ryan, non. Je veux rentrer. »
« Lyss... » Elle essaya de se dégager, mais il resserra son étreinte et la colla contre le mur de la ruelle. Elle sentit son cœur s'emballer et le sang se figea dans ses veines. Elle ne mit pas beaucoup de temps à réagir, et la seconde suivante, son genou se plia violemment. Ryan poussa un grognement douloureux et s'écroula par terre sous le choc. « Espèce de petite garce » marmonna-t-il entre ses dents.
Thalyss entendit le bruit des pneus qui sifflèrent contre l'asphalte lorsque la voiture de Castiel freina brusquement à quelques mètres, au coin de la ruelle. Sans attendre plus longtemps, elle s'élança vers le véhicule, et bondit sur le siège passager. Pendant un long moment, le silence régna entre les deux amis, et Thalyss n'osait même pas le regarder dans les yeux, alors qu'il conduisait, plus silencieux que jamais.
« Castiel, je suis déso... » prit-elle finalement la parole, mais le chasseur ne lui laissa pas l'opportunité de terminer.
« Est-ce qu'il t'a fait du mal ? » la coupa-t-il sans la regarder, le visage fermé, bien que sa voix trop inquiète le trahissait.
« Quoi ?... Non. Non, il ne m'a rien fait. »
« Bien. » Il laissait clairement comprendre qu'il ne voulait pas poursuivre cette discussion. Sa mâchoire se contractait, mais il ne lui avait même pas adressé un regard. Il l'ignorait, et cela lui fit bien plus de mal. Elle aurait préféré qu'il lui crie dessus, qu'il lui dise à quel point elle était une idiote. Mais il ne disait rien, et il ne la regardait pas. Les larmes montèrent à ses yeux et Thalyss renifla, étouffant un sanglot. L'expression de Castiel sembla s'adoucir l'espace de quelques secondes. Il détestait la voir pleurer. Mais il se reprit presque aussitôt, et détourna la tête, se concentrant sur la route.
« Je ne voulais pas te décevoir. Castiel... Dis quelque chose, je t'en supplie. Dis moi que je suis bête, et immature, que je le mérite. »
« Thalyss... » Il freina en face de leur immeuble, et posa ses deux mains sur le volant, regardant droit devant lui. « Je te considère assez grande pour répondre de tes actes et en assumer les conséquences. Je ne suis pas ton père pour t'interdire quoi que ce soit. Je veux juste... je veux que tu sois heureuse. Et que tu sois traitée avec respect. Je ne crois pas que ce garçon soit... suffisamment bon, pour toi. Tu mérites mieux que ça, crois moi. »
« Je n'ai pas l'intention de revoir Ryan. C'est terminé. » Cette nouvelle sembla le soulager. Elle crut même apercevoir une once de joie dans son regard, qui n'était plus aussi sévère qu'il y a quelques minutes. Castiel la dévisagea avec attention, et esquissa un sourire.
« C'est une décision digne d'une grande et responsable fille... » Thalyss lui rendit son sourire, et s'apprêta à sortir du véhicule, mais il l'arrêta, et baissa les yeux, mal à l'aise, comme s'il hésitait à se lancer. « Il y a une chose que j'aimerais savoir... Est-ce que vous avez... est-ce que tu as... enfin... je veux dire... »
« Est-ce que tu es en train de me demander si on a couché ensemble et si on s'est protégés ? » lança Thalyss en fronçant les sourcils, sans la moindre gêne qui semblait d'ailleurs l'étonner, venant de Castiel. « Je croyais que tu n'étais pas mon père... Alors ce n'est pas la peine de faire comme si, et de s'aventurer sur ce terrain. Je ne veux pas que tu t'intéresses à ma vie sexuelle où encore à la régularité de mon cycle menstruel... C'est pas comme si j'allais me confier à toi. Franchement. »
Le visage de Castiel devint blême, et si elle ne le connaissait pas mieux que ça, Thalyss aurait facilement pu croire qu'il venait d'avoir une crise cardiaque. Toujours très à l'aise, souriante, et de bonne humeur, la jeune fille sourit de plus belle et sortit de la voiture.
« Quoi, ton cycle mens... Mais t'as pas répondu à ma question ! Thalyss !... »

• Anecdote de la vie actuelle : Ce qu'il était énervant ! A lui rappeler tout le temps qu'elle avait des devoirs à faire, à être sans cesse sur son dos avec ces fichus cours. Comme si le fait d'avoir un diplôme - si toutefois, elle allait l'obtenir - lui rendrait la vie meilleure. Ça ne changerait absolument rien. En revanche, elle perdait du temps précieux à étudier, ça, elle en était certaine. Parce qu'au lieu d'avoir le nez dans les bouquins, elle aurait pu botter le derrière à un hybride qu'ils avaient repéré il y a quelques jours. Il s'en était prit à une pauvre vieille femme, alors qu'elle traversait la rue, et un camion avait failli la renverser. Castiel était arrivé à temps, mais ni lui, ni Thalyss, n'avaient réussi à rattraper l'hybride qui était derrière tout ça. Elle avait déjà fait ses recherches, - comme une grande, - mais c'était (encore!) Castiel qui avait décidé de s'en occuper. Tout seul, avait-il précisé. Le fait qu'il l'écartait sans cesse de ce genre d'affaires, l'agaçait à un point inimaginable. Elle avait l'impression que lorsqu'elle avait quinze ans, elle avait plus de liberté que maintenant. Pourtant, elle était majeure depuis quelques temps, il aurait pu la considérer enfin comme une adulte. Thalyss entendit la porte d'entrée s'ouvrir, et bondit aussitôt sur pieds, abandonnant livres et cahiers disposés en piles sur son lit. Castiel la regarda brièvement, mais ne dit rien, et porta une main à sa lèvre inférieure ensanglantée. Il était dans un mauvais état. Dans un état affreux, même. La colère qu'elle ressentait envers lui, il y a quelques secondes, laissa aussitôt place à l'inquiétude, sincère et véritable. La jeune femme s'approcha rapidement de lui, afin de le soutenir par le bras, car à première vue, même se tenir debout lui était pénible. Castiel se raidit légèrement. « Ça va, je vais bien. »
« Arrête de jouer les héros. T'es à la maison maintenant, t'as pas besoin de faire semblant. Viens. » elle soupira, lui prit fermement le bras et l'aida à avancer jusqu'au canapé. Toujours sans lui demander son avis, elle le força à s'asseoir, et commença à inspecter ses blessures avec l'air d'une vraie spécialiste dans le domaine. Il saignait beaucoup à la lèvre, avait un bleu au niveau de la mâchoire, et une vilaine coupure au front, qui n'était pas jolie à voir non plus. Thalyss pinça les lèvres et essaya de contenir un léger râle. « Quand je te disais qu'il fallait que je t'accompagne. J'avais un mauvais pressentiment, dès le début. »
« Il était coriace. »
« Je vois ça... Je reviens, je vais chercher du désinfectant. »
« Thalyss, t'as pas besoin de faire ça, tu le sais. T'as pas à te sentir coupable. » il essaya de lui adresser un sourire, mais ne put esquisser qu'une faible grimace de douleur.
« Je ne me sens pas coupable... JE SUIS FURIEUSE. » annonça la jeune femme en lui lançant un regard noir. Elle avait déjà eu le temps de faire un tour dans la salle de bains, et posa tout le matériel sur la table basse, non loin du canapé. « Oui, c'est bien le mot, furieuse. Contre toi, bien sûr, parce que tu n'arrives pas à comprendre que de temps en temps, t'aurais bien besoin de mon aide. Et contre moi-même, aussi, parce que je suis assez conne pour t'écouter et t'obéir alors que rien ne m'y oblige ! » elle trempa le coton dans le désinfectant et le déposa sur le front de Castiel, tout en parlant. Le chasseur sursauta, et réprima un grognement de douleur.
« Je te demande de ne pas m'accompagner, non pas parce que je doute de tes capacités, ou que je ne te crois pas assez forte pour te défendre. Ça n'a rien à voir. Je veux juste... » commença-t-il en fermant les yeux.
« ME PROTÉGER. » le coupa Thalyss à nouveau. « Oui, je sais. Mais tu ne t'es jamais dis que j'avais pas besoin de ça ? Plus maintenant en tout cas. Ça fait des années que tu me protèges, prends des vacances. T'es en train de me refiler un complexe d'infériorité ! »
« T'as fais tes devoirs. » constata Castiel avec un sourire amusé, mais ce dernier disparut aussitôt car une fois de plus, Thalyss appliqua un coton sur sa blessure, et ce, sans la moindre douceur, trop emportée dans son discours et les émotions qui bouillonnaient.
« Tu m'énerves, Castiel. »
« Que t'aies quinze ans ou vingt ans, ça ne changera absolument rien à ce que je pense. Je te protège parce que je t'aime, pas parce que t'es trop jeune pour affronter tout ça. » Thalyss arrêta de soigner sa blessure. Elle s'était immobilisée, et le fixait de ses grands yeux bleus, l'air stupéfait. Avait-elle mal entendu ? Mal comprit ? Ou c'était juste une hallucination ?
« Tu... tu quoi ? Tu m'ai... » bafouilla-t-elle sans parvenir à garder son sang froid.
« Mais bien sûr que oui, andouille. » il rigola, n'ayant même pas remarqué le profond trouble dans le regard de la jeune fille. « Je te connais depuis que tu as trois ans, je t'ai vu grandir, j'ai tout le temps été à tes côtés. Bien sûr que je t'aime. Même si on se dispute sans cesse, tu ne dois jamais l'oublier ça. Je tiens à toi. Et je ne veux pas qu'il t'arrive quoi que ce soit, je ne me le pardonnerai jamais... » il s'interrompit, et fronça les sourcils, sans quitter la jeune fille des yeux. Celle-ci avait recommencé à désinfecter la plaie sur son front, mais elle semblait perdue dans ses pensées, et complètement ailleurs. « Thalyss ? » s'enquit-il en lui prenant la main et en l'obligeant à arrêter ses soins, parce qu'autrement, la chasseuse ne réagissait pas. « Mais qu'est-ce qu'il y a, enfin ? »
« Y a rien. Rien du tout. » répondit enfin Thalyss, toujours sans le regarder, puis lui donna la bouteille du désinfectant et les chiffons propres qu'elle avait ramené de la salle de bains. « Tu devrais mettre un pansement sur ton front. Et y a une moitié de pizza dans le frigo, réchauffe la si t'as faim. » Non mais quelle conne. Comment avait-elle pu croire, ne serait-ce qu'un instant, qu'il l'aimait autrement qu'une amie ? Ou pire encore, comme sa sœur... Cette pensée lui glaça les sangs. Il ne se rendait pas compte. Il ne l'a jamais comprit, de toute manière. Et elle, pitoyable et idiote comme elle était, ne pouvait que se détester. Se haïr de toutes ses forces, à cause du simple fait qu'elle était tombée amoureuse du seul homme dont les sentiments ne seraient jamais réciproques...