BEYOND THE INVISIBLE
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 Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART

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Rosemary J. Saint Ange

Rosemary J. Saint Ange


Nombre de messages : 25
Age : 36
Statut : Hybride démoniaque
Emploi : Photographe reporter // Tueuse à gage
Music : The Times they are a changin' by Bob Dylan
Pouvoirs : Neutralisation des pouvoirs ; absortion des personnalités
Copyright : Eden Memories
Date d'inscription : 11/03/2009

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Age du personnage: 23 ans
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MessageSujet: Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART   Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART EmptyVen 13 Mar - 3:52

Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART Domino07


Identité

    NOM • SAINT ANGE
    Il devrait être interdit de se moquer de dieu et encore plus de son armée. Mais il est si facile de céder à la tentation. Pour la belle démone, il a été facile de prendre ce nom d’emprunt. En réalité, elle a piocher un nom parmi les archives de New York. Purement un hasard si son doigt est tombé sur ce nom. Cependant, il correspond parfaitement à son apparence d’enfant fragile.
    PRÉNOM(S) • ROSEMARY JAMES
    Les filles naissent dans les roses et les garçons dans les choux. Vous connaissez cette expression ? Eh bien on dirait que la démone l’a prise très au sérieux en choisissant son prénom. Elle voulait donner une impression de pureté angélique en associant l’image si belle et romantique de la rose et de Marie la mère du Christ. L’image fonctionne parfaitement mais plus du fait de son visage d’ange que de son prénom.
    Quand à son second prénom, il s’agit d’un hasard. Le nom qui est tombé sous ses yeux lorsqu’elle parcourait les archives de New York pour se choisir une identité était James. Il était logique pour la jeune femme de le reprendre en second prénom. Elle voulait seulement remercier cet homme qui lui offrait une identité ou simplement se moquer de lui.
    SURNOM(S) • ANGEL FACE, DEVIL HEART
    On a donné bien des surnoms à la démone, celui d’ange de la mort offert par tous ceux qui n’ont vu que mon visage angélique dans la mort, celui d’exterminatrice craché comme une immondice de la bouche de bien des exorcistes ne supportant que les pourchassent comme ils pourchassent les miens. Mais celui que je préfère devant tous les autres est Angel face, devil heart, si réel à mes yeux.
    DATE DE NAISSANCE • 26 MAI
    AGE • 23 ANS
    SIGNE ASTROLOGIQUE • GEMEAUX
    Gouverné par la planète Mercure il caractérise un caractère sanguin, une double personnalité aux milles facettes attrayantes.
    LIEU DE NAISSANCE • PROVIDENCE, ETAT DU MAINE
    NATIONALITÉ • AMERICAINE
    STATUT // OCCUPATION • JOURNLISTE – PHOTOGRAPHE – TUEUSE A GAGE
    Actuellement, la demoiselle est journaliste reporter photographe pour les magasines et journaux les plus offrants. Elle travaille régulièrement pour le New York Times aussi bien que pour le journal de Phonix. Mais ce travail n’est qu’une façade visant à semer le doute et masquer sa véritable identité. Rosemary est une tueuse à gage pour divers hybrides démoniaques, ceux qui souhaitent se débarrasser d’un chasseur sans risquer de dévoiler leur véritable identité, mais elle travaille aussi bien pour les humains. En réalité être une tueuse à gage pour des humains la rapproche de sa véritable mission, détourner les hommes du bien. Son loisir consiste à traquer, torturer, tuer et éviscérer des exorcistes mais il arrive qu’elle s’en prenne à des humains, proies plus facile et en plus grand nombre.


Dernière édition par Rosemary J. Saint Ange le Ven 13 Mar - 22:24, édité 1 fois
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Rosemary J. Saint Ange

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MessageSujet: Re: Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART   Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART EmptyVen 13 Mar - 3:53

Portrait psychologique & physique

    CARACTÈRE •

    « Je suis ce que vous voulez que je sois, je serais la plus douce des femmes, présente lorsque plus rien ne va, réconfortante lorsque les larmes viennent, forte lorsqu’il faut vous soutenir après la tempête, je serais la plus féline des amantes, sexy redoutablement sexy, affriolante à vos yeux tremblant de désirs, insupportablement désirable un peu plus chaque jour qui passe, je serais la plus gentille des sœurs, celle qui vous tient la main lorsque les autres ricanent, celle qui reste alors que les autres partent, celle qui ne vous jugera jamais. Et à jamais vous m’aimerez parce qu’il en est ainsi. Je suis celle que vous désirez que je sois. Une ombre, une caresse, de la lumière pourrait jaillir de moi, comme du feu, vous m’aimeriez encore, et bien plus même. Si je représente un fantasme et en même temps une idole, si je suis tout et à la fois rien, c’est parce que je ne suis pas humaine, je ne l’ai jamais été, et je ne désire aucunement le devenir. Vous pensez que serait toujours là pour vous, que je suis cette illusion, que je vous aime réellement, comme personne ne vous a jamais aimé ? Oui, et non. Je serais là jusqu’à votre fin, mais sachez mon enfant, sachez mon tendre agneau, qu’elle est proche, redoutablement proche. Je vous mentirais en vous cachant que cette fin… c’est à moi que vous la devrez. Car je n’ai rien d’un ange descendu du ciel pour vous guider dans le trouble, dans la peine et les larmes, je n’ai rien d’une femme douce et présente, je n’ai rien d’une amante sexy et je n’ai rien d’une sœur attachante, tout ce que je suis, c’est une créature de l’enfer, je suis mauvaise, je représente le mal, et je le fais si bien. Ne m’en veuillez pas, car je n’ai aucune morale. Est-ce de ma faute si je suis né ainsi ? Si le mal est l’une des choses qui me guide, qui me donne une raison de vivre ? Est-ce ma faute si vous serez qu’une victime de plus ? Partez donc en paix, je ne suis qu’un monstre de conte de fée. »

    Lorsque le regard se pose sur cette étrange silhouette, il n’y a jamais de la peur dans les yeux de l’observateur, il n’y a jamais d’inquiétude ou de trouble. La seule chose qui puisse s’y trouver est un mélange de curiosité et d’enchantement. Car la belle est capable d’envoûter n’importe qui d’un de ses regards. Elle apparait toujours à l’inconnu comme un ange, un bel ange, venu avec ses gestes tendre, venu avec sa beauté irréelle, venu avec sa bonté. Car elle en use toujours avec précaution, car elle peut devenir tout à fait humaine aux yeux de sa victime. Et c’est sans doute l’un des jeux auquel elle préfère jouer. Passer pour une douce humaine, ou une humaine plus folle, mais toujours une humaine. Elle parvient à rentrer dans leur vie, à obtenir leur confiance, et même leur amour. Personne n’a jamais su lui résister. Pourtant, il le faudrait s’il l’on veut la vie sauve. Car la belle aime autant capturer sa proie par ses charmes et ses paroles envoûtante que par la violence inouïe dont elle est capable. Mais tout cela, cet ange, cette humaine, toutes ces facettes qu’elle montre d’elle, chacune différente des autres, n’est qu’un jeu de miroir auquel elle joue, ne dévoilant jamais son vrai visage qu’au dernier moment, dans la violence, dans le sang. Et alors, il semble toujours à ses victimes qu’ils ont le diable en face d’eux.

    « Arrogante, je l’ai toujours été. J’aime qu’on sache que tel état de fait est de ma main, j’aime lorsque les victimes portent les traces indéniables de mon passage, j’aime lorsque la rumeur se reprend sur un véritable démon d’une violence ignoble, d’une cruauté sans pareil. J’ai en moi cette orgueil de pensé que le monde devrait être ébloui de ma légende. Curieusement, je pense que c’est mon arrogance et mon orgueil qui me rende ainsi, incapable de supporter qu’on m’ignore ou qu’on me méprise. J’aime lorsqu’on me haït, lorsqu’on me déteste, mais m’ignorer ! Cela m’est totalement insupportable… »

    Le sadisme dont elle est capable de faire preuve effraie même la plupart des chasseurs. Lorsqu’elle s’attaque à un humain, en général contaminé puisqu’elle estime qu’ainsi, elle aura un peu de résistance et que cela sera plus amusant, elle plonge ses yeux dans les siens, elle le séduit, mais une fois qu’elle a obtenu son amour et sa confiance, elle s’applique avec la plus grande fermeté à le détruire, aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur. Il faut qu’elle déchire son cœur à main nu, il faut que sa victime soit complètement effondré, il faut qu’il n’en reste que des miettes lorsqu’elle se met à faire mumuse avec ses entrailles. Une pauvre victime est vraiment à plaindre lorsqu’elle tombe dans les mains d’une créature au sadisme sans pareil, à la violence qui fait si partit d’elle, mais surtout à cette capacité d’intelligence froide qui lui permet sans arrêt d’innover, de palier à des problèmes éventuels, pour parvenir à ses fins : les cris, les hurlements, les supplications. Car la mort en elle-même ne lui apporte rien, ce qu’elle aime c’est la souffrance. Peu lui importe ce qu’il advient du cadavre d’une de ses victimes une fois qu’elle en a finit avec elle…

    « Etre solitaire, j’ai du mal à supporter la compagnie des autres. Il me semble qu’il en va de même pour la plupart des démons, mais enfin, cela n’est pas une science exacte. Qu’importe comment agisse les autres démons en compagnie de leur confrère, moi je ne peut supporter de rester en groupe. Je suis un véritable félin, une ombre parmi les ombres, mais je ne peux rester auprès des autres démons sans ressentir une immense rage venir du tréfonds de moi-même. Je n’ai nul besoin de maître spirituel pour guider mes pas, je n’ai nul besoin de guide pour savoir comment agir, à vrai dire, je déteste cela du plus profond de mon cœur. Tous ceux qui ont essayer de me dompter ne sont plus là pour le raconter. Je déteste qu’on me dise ce que je dois faire. La violence dont je suis capable contre mes victimes n’est que contenue, imaginez un instant de quoi je serais capable si l’on décidait de commander ma vie ? Je n’aime guère qu’on soit à mes côtés. Il y a toujours un moment où l’autre se sent obligé d’être gentil ou de dire ce qu’il faudrait faire… et j’aurais extrêmement de mal à résisté alors au désir de la fendre en deux. Si je suis exécrable, si je n’aime personne, et que la seule chose qui m’importe c’est de rester seule, il n’y a qu’une chose à faire, respecter mon désir. »

    Mais le trait de caractère le plus curieux parce qu’on ne s’en aperçoit jamais au premier abord, toujours trop tard, c’est l’intelligence brillante et froide de la démone. Qui pourrait penser un seul instant qu’un démon puisse être un véritable génie auquel rien n’échappe ? Qui pourrait penser un seul instant qu’une démone aussi sadique dont la raison semble s’être envolée depuis pas mal de temps est en fait une intelligence née. Aucun problème ne peut lui échapper, aucune solution ne peut lui être invisible, elle peut comprendre ce monde dans toute sa complexité, elle peut même saisir de nombreuses choses sur les humains sans avoir besoin de les questionner, mais il reste beaucoup de raisons de ces choses qui restent en suspend, lorsqu’il s’agit de sentiment notamment. Ca n’est pas seulement une intelligence brillante qui lui permet de comprendre le monde dans toute sa complexité et de jouer avec parce qu’elle en connaît les dures règles, c’est aussi un esprit capable de s’adapter sans cesse, c’est un esprit capable de faire des déductions très rapidement sur quelqu’un qu’elle ne connaît pas d’un simple regard, c’est cette capacité à remarquer le moindre détail passant inaperçu pour la plupart des gens et d’en tenir un raisonnement logique qui lui permet d’établir en quelque secondes le profil de la personne sans le moindre mal et de tomber à tout les coups dans le mille. Ses capacités intellectuelles sont si approfondie qu’elle s’ennuierait d’ailleurs la plupart du temps si elle n’avait la violence et la destruction dans le commun de son quotidien. Est-ce pour cela qu’elle passe le plus clair de son temps à s’amuser à jouer avec les gens, à leur faire croire des choses qui sont fausses. Etant un as de la manipulation, il ne lui ai guère difficile de passer pour quelqu’un qu’elle n’est pas, de masquer ses prouesses intellectuelles pour tromper son adversaire aussi bien que son entourage. Un démon parfait, aux milles visage… voilà ce qu’elle est.


Dernière édition par Rosemary J. Saint Ange le Ven 13 Mar - 11:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART   Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART EmptyVen 13 Mar - 3:54

    DÉFAUT DOMINANT •

    - « Ils me croient folle, tant mieux pour eux. » fit la jeune démone avec un immense sourire aux lèvres. Allongée sur le lit couvert d’un drap de soie entourant son corps nu, elle jouait avec les billets répandus sur le lit, autour d’elle, se glissant entre le drap et sa peau douce et velouté.

    Rosemary James Saint Ange, d’une beauté enfantine pervertissant le cœur des hommes, âgée seulement de 23 ans, était une démone rongée par la folie selon la rumeur qui circulait aussi bien chez les hybrides que chez les chasseurs. Les exorcistes évitaient tout simplement d’évoquer le sujet. Seule la folie pouvait expliquer son comportement à la fois borderline et autodestructeur.

    - « Tu as tord de t’en moquer. Personne ne te prendra plus au sérieux. Et je suis persuadé que ce serait terriblement gênant pour ton travail. » répliqua d’un ton sec Aarhon. Le démon dévisageait la jeune femme avec ses traits enfantin et son regard doux. Confortablement installé dans un fauteuil en cuir, vêtu d’une robe de chambre en velours bordeaux, il fumait un excellent cigare.

    - « Allons, c’est toi qui paie la plupart de mes contrats. » dit-elle d’un ton enjouée en se levant laissant glisser le drap sur sa peau nue jusqu’à ses pieds. Elle s’approcha du fauteuil et s’installa à califourchon sur les genoux du démon. Ses bras tendre entourèrent la nuque du démon, tandis qu’un sourire séducteur s’affichait sur ses lèvres. « Et que je sache, tu me connais assez pour savoir que je suis aussi saine d’esprit que la plupart des hybrides. »

    Si la démone n’est pas folle, elle est sans cesse sur la limite entre la folie et la raison. Chaque fois, elle manque de la franchir et de tomber dans ce puit sans fond. Les névroses de la jeune démone telle que la paranoïa, l’inconscience du danger, le désir de se mettre en danger, manquent souvent de devenir des psychoses. Elle paraît s’en moquer royalement comme si la folie était un lit soyeux et confortable l’attendant et qu’elle s’y prélasserait avec joie lorsqu’elle aura terminé son travail. En réalité, Rosemary en est à peine consciente. Au fond d’elle-même, elle sait bien qu’un jour elle risque de devenir folle et quelque part cela la ronge, car elle n’imagine pas la folie comme utile ou intéressante. Parfois elle pense que la folie si elle l’atteignait enfin lui offrirait le repos qu’elle attend tant. Mais vous devez bien souligner le fait que ce genre de phrase sont habituellement réservé à la mort chez les humains, lorsque pour surmonter leur peur ils se disent qu’ils se reposeront une fois mort.

    QUALITÉ DOMINANTE •

    Levant le canon scié de son sniper pour le poser sur son trépied, la jeune démone baissa son visage afin que son œil entre dans la lunette de visée. Sa main toucha l’arme telle une caresse afin de retirer la sécurité. Sa concentration était telle, qu’elle n’entendait même pas l’agaçant moustique qui lui tournait autour. Elle passa sa langue sur ses lèvres, le genre de tic nerveux humain qu’elle avait adopté comme si il était sien. Le bout du canon suivait la silhouette d’un homme d’affaire.

    - « Je ne le sens pas. Excuse moi Rose mais ton plan… c’est trop… » fit d’une voix hésitante le jeune homme marchant, droit comme un pique, derrière elle. Ce n’était qu’un simple humain, mais honnêtement, elle ne travaillait qu’avec des humains. Qu’avait-elle à apporter aux démons ? Alors que ses petits stagiaires humains en meurtre et assassinat était toujours si divertissant pour la démone.

    Se détachant de sa lunette de visée, la jeune démone se tourna vers son complice. Il était nerveux, mais pas à cause du meurtre, il avait déjà du sang sur les mains et pas seulement à cause de l’influence de la démone. S’il ne se sentait pas coupable ni mal vis-à-vis de ce qu’il allait faire, c’était en revanche à cause d’elle. Mais il n’était pas habitué aux plans taillés au millimètres près, à ne pas avoir droit à l’erreur, la moindre petite erreur.

    - « Tu connais notre client, oui ? Et tu sais à quel point cet homme est puissant et influant ? Oui, alors crois-moi, tu n’as pas envie que ça merde et qu’il vienne te chercher des noises. Suit le plan à la lettre et tout ira bien, essaie d’improviser et on retrouvera ton corps dans le fleuve gorgé d’eau et percé comme une passoire. »

    La démone le fixa un instant droit dans les yeux, s’assurant qu’il avait compris avant de remettre l’œil dans la visée. Le jeune homme baissa les yeux et lu l’écriture de la démone. Il y vit "discussion du plan" puis "premier coup de feu, blessure à l’épaule". Une détonation se fit entendre, il s’approcha de la fenêtre et vit la silhouette tomber. Deux personnes accouraient pour l’aider. Il n’était pas mort, juste blessé.

    Les autres démons ne comprennent pas pourquoi Rosemary est si organisée pour tout ce qu’elle fait, mais surtout ses meurtres. Pourquoi user de plan compliqué, pourquoi s’échiner à imaginer toute la situation avant qu’elle n’arrive dans ses moindres détails ? Les démons sont des créatures du chaos, pourquoi aimeraient-elles l’ordre ? Au contraire c’est ce qu’ils cherchent à détruire. Alors pourquoi la démone est-elle si organisée ? C’est assez simple. Pour la démone, user de plans compliquer est une manière de ne jamais être surprise, de ne jamais être mise en difficulté. Elle aime savoir où elle met les pieds et n’a aucun mal à envisager une situation dans son ensemble avant qu’elle n’arrive si elle y met un peu du sien. Si les autres démons aiment le chaos, Rosemary use de l’ordre pour obtenir le chaos. Parce qu’elle sait ce qu’elle fait, elle peut aller plus loin que les autres, et les conséquences en sont encore plus terribles.

    MANIES & HABITUDES •

    — Dans son goût pour le sang, la démone perd parfois la raison. Imaginez vous assoiffé de sang et de violence, obligé tout les jours de jouer le jeu d’une personne tout à fait normale, rationnelle, et réfléchie, imaginez vous obligé de serrer des mains, avec un sourire affable à longueur de journée alors que vous souhaiteriez arracher les ongles, briser les doigts, découper la main, pouvez-vous seulement vous imaginer dans cette situation ? Alors vous pourrez facilement comprendre que lorsqu’on peut enfin se laisser aller à ses pulsions sanguinaires et pour le moins sadique, on puisse en oublier d’être raisonnable et intelligente. D’ordinaire, Rosemary prend toujours beaucoup de soin à jouer son rôle d’humaine, tout comme elle prend beaucoup de soin à réaliser son travail de tueuse à gage, exécutant à la lettre les volontés de ses employeurs, mais lorsqu’il s’agit de s’amuser, il arrive qu’elle oublie d’effacer une trace de son passage. Elle doit s’obliger à revenir sur les lieux du crime ou à participer à l’enquête policière offrant son aide de photographe afin de faire disparaître le ou les indices pouvant permettre de remonter jusqu’à elle.

    — Se mordre la lèvre inférieure, pencher la tête sur la gauche lorsqu’elle se concentre, jouer avec une mèche de ses cheveux, au début, tout cela n’était que des tics volés aux humains qu’elle observait minutieusement pour se fondre parmi eux. Elle avait pris un malin plaisir à s’observer dans une glace pour reproduire les tics, il fallait qu’elle les personnalise, qu’elle les rende réel, qu’on ne sente pas que c’était joué. Et puis à force d’en user, la démone a prit le pli. Il arrive très souvent qu’elle réalise durant un travail demandant de la concentration ou une situation susceptible de la rendre un tantinet nerveuse qu’elle fait un tic sans même s’en rendre compte, qu’il est devenu le sien, comme si elle avait toujours fait ça, comme si elle était humaine. Ce genre de chose quand ça arrive à une démone qui n’a que du mépris mélangé à de la fascination morbide pour les humains pousse certainement à se poser des questions. Et si jouer le simulacre de la vie humaine la rapprochait des humains sans qu’elle s’en rende compte ? Si elle ressentait la peur et le doute comme les humains, elle en serait remplie en réfléchissant à cela, mais la démone préfère l’envisager d’une autre manière : elle n’effectuera que mieux sa mission sur Terre.

    — Savez-vous que les drogues et toxines pour les humains agissent également sur les hybrides ? Le corps d’un hybride résiste mieux aux toxines bien sûr, mais elles agissent de la même manière. La démone boit ainsi une vingtaine d’expresso par jour. Chaque matin, elle se sert un expresso, comme si c’était un geste aussi naturel que prendre sa douche et s’habiller. Le goût du café est un indéniable plaisir, et le fait d’en boire autant ne lui pose aucun problème, ses gestes n’en sont pas plus nerveux que si elle n’en prenait pas, en revanche, elle tient plus longtemps éveillé grâce à ses multiples doses de caféines. Fumer est également un de ces petits plaisirs de la vie humaine qu’elle apprécie sans vraiment songer que c’est une habitude humaine. Elle fume des cigarettes fines et longues aussi bien que les cigares. Quand aux doses de nicotines que perçoit ses poumons, ça donnerait le cancer à n’importe quel humain normalement constitué, mais chez elle, ça n’a pas autant de conséquences. Etant donné le milieu où elle évolue chez les humains, il lui est arrivé de nombreuses fois de toucher à la coke mais elle ne s’en formalise pas, bien au contraire, elle trouve ça très utile par moment.

    APPARENCE PHYSIQUE •

    Contrairement à ce que l'on pourrait penser, Rosemary ressemble plus à son père qu'à sa mère même si certaines caractéristiques comme la couleur de ses yeux et la forme de sa bouche ressortent après mûre observation. Du haut de ses 1m80, si on ne peut la qualifier de gigantesque pour une jeune femme, on ne peut lui ôter une certaine prestance, un aspect plutôt imposant. Plus sensuelle que belle, Rosemary attire aussi facilement qu'elle met mal à l'aise. Le teint pâle, une longue chevelure noire comme l’ébène, elle porte en permanence des lunettes aux verres teintés dissimulant l'éclat nacré de ses prunelles d’un bleu si clair et si cristallin qu’il en créer le trouble. Les traits d'une finesse exquise, son corps élancé et bien proportionné affiche des formes plantureuses et appétissantes qu'elle affiche parfois dans un total manque de pudeur. Elle n’a absolument rien de fragile, de par sa taille, son maintien, son assurance le danger suinte de chaque pore de sa peau de cristal.
    Rosemary est une grande excentrique, chaque facette de son être le prouve. Si elle semble avoir abandonné son ancien goût très prononcé pour le cuir, elle apprécie toujours autant les corsets pigeonnants à l'ancienne mode. Il est plus fréquent de la voir vêtue de nos jour à la "Général", à savoir chemise impec, cravate ou foulard nonchalamment noué autour du cou, Haut de Forme, pantalon de cavalier et bottes de militaire le tout endossé d'une queue de pie intimidante. Parfois, un simple costume 3 pièces couvre de sobre élégance ce corps de femme épanoui. Il lui arrive cependant toujours de sortir habillée dans un appareil qui choque souvent les personnes qui la connaissent. Ce que l'on retrouve toujours en tout cas, ce sont des gants. Car Rosemary porte toujours des gants, vieille habitude d'une école catholique trop strict ou façon de se faire remarquer, qui sait ? Elle a toujours sur elle un étui à cigares de luxe plein accompagné d'un petit briquet en argent, objet apparemment banal mais qu'elle chérit compte tenu de sa provenance : il lui aurait été offert par un démon avec qui elle aurait eu une aventure sulfureuse et corrosive.


Dernière édition par Rosemary J. Saint Ange le Ven 13 Mar - 11:38, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART   Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART EmptyVen 13 Mar - 3:55

Biographie

    ANECDOTE DE L'ENFANCE OU DE L'ADOLESCENCE •

    • { SING FOR ABSOLUTION } •

    Septembre 1978, Salem, Etat du Maine, USA

      Cher Stefan,

      J’ai enfin atteint Salem, aux limites de l’Etat du Maine. Cette petite ville devenue fantôme depuis six ans, suite à ce que nous savons comme tous les deux, une attaque organisé par les démons, ressemble à toutes les autres villes fantômes que j’ai pu croisé sur ma route. Malgré l’absence de ses habitants, Salem n’est pas effrayante. Comme toutes ces villes fantômes, on dirait plutôt que la vie va reprendre dans quelques instants. Il y a quelque chose de sinistre dans l’architecture de la ville, que ce soit ses toits en ardoises ou ses cheminées noircies d’où ne surgit aucune fumée. C’est la fin de l’été, ici, et déjà le froid est saisissant. Le vent qui y souffle semble grincer, et gémir. Une fois qu’il est passé, il vous laisse glacé. Depuis la porte de la ville, on a une assez bonne vue sur la ville toute entière. J’ai suivit la route principale. En ayant bu plus que mon soule, je n’avais pas une démarche très sûre, mais je ne pouvais m’empêcher de fixer avec une frayeur que je ne me connaissais pas les petits panneaux indiquant fermé sur les portes des magasins, la poussière s’accumulant dans les vitrines, salissant les vitres, les rendant opaque.

      Tu sais, Stefan, je n’aime pas cette région. Lorsque je suis passé dans les montagnes pour venir ici, le vent mugissait et le froid était saisissant. Et la beauté des montagnes était sinistre, happée par la brume qui l’envahissait. Je ne me suis pas arrêté une seule fois en route, bien que le voyage eut été éprouvant, car de toutes les villes où j’ai pu passé, aucune ne semblait possédé de vie. Je crois bien que ce qu’on raconte est vrai, les démons ont bien tués et massacrer toute la population du nord du Maine. J’ai tremblé la première nuit que j’ai passé ici. Il me semblait que les montagnes résonnaient des cris des malheureux massacrés par les démons. Combien d’années devront passé pour que la terre ait complètement absorbé le sang de ces malheureux ?

      Je n’oublierais jamais, tout comme les autres malheureuses victimes de ces horreurs sans nom qui ont été lâchés sur notre monde, leur sang n’aura pas coulé en vain, je ne laisserais pas le monde oublier leurs cris. Tu sais que je suis venu jusqu’ici pour cela. La vérité sur la fin de ces malheureux doit être entendue. Nous sommes plus que la seule radio à émettre encore dans tout le pays, c’est notre devoir de révéler ce qui est arrivé ici. Je n’aurais pas l’esprit en paix tant que leurs cris continuerons de résonner dans le vide, tant que leur meurtrier n’auront pas été punis. Je ne sais pas si je trouverais ce que je suis venu chercher, la peur me saisit et perturbe la clairvoyance de mon esprit, mais je ne peux plus reculer à présent, et il le vaut mieux, car je dois savoir.

      Mon cœur saigne, Stefan, je suis accablé de souvenir et ma peine est grande. Je sais que ces paroles t’effraieront mais lis seulement la suite de ces lignes, je t’en supplie, au nom de notre amitié. Il faut que je te raconte ces derniers jours, mon enquête, ce que j’ai trouvé ici, même si ça n’était pas ce que je j’étais venu chercher. L’histoire que je m’en vais te conter est des plus surprenantes.

      Je ne passerais pas en détails mes deux premières nuits passées à Salem. Le silence était étouffant, pesant, chargé de l’odeur de chaire humaine brûlée, chargée de l’odeur du sang, chargé des cris oubliés de ces malheureux. J’avais pris refuge dans une ancienne auberge dont la porte fut facile à ouvrir puisqu’une fenêtre était brisée. L’une des choses les plus troublantes qui m’a frappé, c’est qu’il n’y avait aucun signe de lutte, pas de porte fracassée, pas de débris de verre, pas d’objet brisés, pas de table renversée, rien. C’est tout simplement comme si chaque habitant avait tout simplement disparu. La chambre que j’avais pris possédait une fenêtre offrant une vue sur la rue principale de la ville. Par prudence, la première nuit je m’étais positionné à la fenêtre avec ma carabine pointé vers la rue. Évidemment, je n’ai pas fermé l’œil de la nuit. Durant la journée, j’ai dormi, puis inspecter les lieux. Ma sensation que les habitants avait simplement disparu se confirma. Tout était sa place. Dans les cuisines, il y avait même de quoi faire un repas, seulement je n’y ai pas touché, cela fait six ans tout de même. Lorsque j’entrais dans les chambres, j’y trouvais même un parfum qui avait vieillit. Tout était disposé comme si le maître des lieux allait revenir. Si étrange. La peur ne me quittait pas.

      Mais avant que je continue, il faut que tu comprennes que tout n’est pas simple et je vais t’expliquer ce que j’ai pu découvrir, même si j’ignore si cela pourra nous aidé à découvrir ce pourquoi les démons ont ainsi attaqué si ouvertement des petites villes éloignée de tout. Avant de reprendre mon récit et de te conter ce qu’il s’est passé, je dois reprendre un peu de mon souffle. Je crains que les larmes que j’ai pu verser n’est tâché ma lettre, mais qu’importe. Mon cher Stefan, j’ignore si je rentrerais, j’ignore même si je pourrais t’envoyer cette lettre, comme tu le sais, ici je suis seul, il n’y a personne avec moi, et les moyens de communication sont pour ainsi dire, inexistant. J’aimerais tant pourtant que tu sois là, tu saurais quoi dire pour réconforter. Mais je m’égare.

      Depuis mon arrivée, j’avais passé deux nuits, et aucun signe de vie, pourtant cette peur ne me quittait pas, au point que je me demandais si je n’étais pas devenu trouillard à force de parcourir ce pays sinistre. Je m’étais attendu à rencontrer un démon ou deux, mais je crois que finalement c’est toi qui avait raison, ils ne sont pas comme nous, ce n’est pas une guerre pour eux, ils ne vont pas empêcher les humains de reprendre le Maine, car ils peuvent y revenir quand ils veulent pour encore tout détruire. Pardonne mes paroles enflammées mais je ne peut m’en empêcher.

      Vint alors la troisième journée où j’étais décidé à entrer dans le vieux manoir qui m’avait pourtant effrayé à mon arrivée ici. Sa triste histoire, tu la connais, le mari a tué son épouse et ses deux enfants dans une crise de folie. C’était bien avant que les démons passent par ici, mais déjà l’odeur du soufre se faisait sentir dans la ville. Lorsque cette triste histoire est arrivée, tu te souviens de ceux qui avaient alors dit que le mari semblait malade. J’avais un moment étudié cette histoire. Les conclusions du légiste ont été assez probantes. Le mari avait été contaminé. Et alors que mon regard se posait sur cette imposante maison au murs sombre, je ne pouvais m’empêcher de voir cette image de cet homme devenu fou, essayant de pendre sa femme après avoir tué ses deux enfants à coups de couteau. Le gosse qui avait découvert les corps en est d’ailleurs devenu fou. La peur me paralysait. Mais j’avançais, ne cessant de me répéter que tout était finit, que l’homme était mort, que les démons avaient tués tous les survivants, qu’il ne restait plus rien, plus que la peur et l’odeur du sang. Sur le seuil, le contact avec la poignée me parût glacial. Finalement je me décidais à ouvrir la porte qui grinça.

      A l’intérieur il y avait une forte odeur de renfermée. La poussière était partout, elle avait rendue opaque les vitres ne laissant pas passer les rayons du soleil. J’avançais, tremblant de peur, et pourtant les mystères entourant cette maison, le fait que personne n’ait essayé d’y vivre entre la mort de la famille et la fin de la ville, ou le fait que outre sa maladie, il n’y avait aucune raison à l’acte de démence de cet homme, me donnait des ailes. Je sortis ma lampe de poche et en usait pour éclairer les murs. La poussière avait envahi le moindre recoin. Elle était noire, compacte et lourde. Impossible de voir les photos sur la commode à cause de la poussière mais cela valait mieux car une photographie de la famille qui avait été massacrée m’aurait fait vomir à l’instant. Après m’être attardé un moment dans le salon, je montais l’escalier qui à chaque grincement provoquait un frisson en moi. Je parvins sur le palier et trouvait alors la porte d’une chambre ouverte, et s’en échappant une faible lumière, assez douce. Irrémédiablement attiré par la lumière je m’en approchais.

      Ce que j’y découvris t’aurais étonné toi aussi, Stefan. Il y avait une jeune femme, assez fine, même maigre si j’ose dire, dans une tenue des plus simples, portant une robe légère et déchirée, les cheveux en masse autour de son visage, et ses yeux sombres dans le vide ne réagissant pas à ma présence. Je m’en suis approché, mais elle ne m’a pas adressé un regard. Pas plus qu’elle est ne m’a répondu après que je lui ai posé quelques questions. Elle resta silencieuse, immobile. Les heures filaient. Mes questions restaient en suspens. Etait-elle une survivante ? Que lui était-il arrivé ? Pouvait-elle seulement bouger ou parler ? Mais elle ne m’offrit aucune réponse. Le soir venu, je la lavais comme je pus, et je lui offrit de mes vêtements. C’était comme une poupée au mécanisme cassé. Elle m’adressa de temps à autre un regard, mais je n’en suis pas certain, c’était comme si elle fixait le vide. La nuit, je veillais sur elle, toujours ma carabine dans les mains.

      Durant toute la journée suivante, je lui parlais des villes où les humains avaient combattus les démons, je ne lui mentis pas, je lui contais aussi bien les pertes comme les victoires, mais ce que je désirais plus que tout c’était lui offrir un peu d’espoir. Comme tu as pu le remarqué, elle ne m’avait toujours pas dit un mot, mais Stefan, j’avais pitié d’elle, j’imaginais le désespoir dans lequel elle pouvait être, dans quel état second, elle devait être. Etre la seule survivante de toute une ville. J’ignorais comment elle avait pour survivre jusqu’à présent. Tu ne peux supposer la peur que j’avais, chaque fois que je posais les yeux sur elle, j’avais le sentiment qu’elle n’attendais qu’une chose, la mort. J’aurais voulu lui redonner goût à la vie. Cela était donc la raison de tant d’effort. Mes paroles ne semblaient pas avoir d’effet sur elle, c’était comme si elles glissaient sur elle, comme de l’eau glissant sur sa peau nue et velouté. Une véritable beauté. Il me fallut tout les efforts du monde pour ne pas lui sauter dessus.



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MessageSujet: Re: Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART   Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART EmptyVen 13 Mar - 3:56

      La nuit suivante je m’éveillais en sursaut. Mon premier regard fut pour elle. Et je la surprenais en train de me regarder. La peur me saisit sans raison aucune. Durant mon sommeil j’avais rêvé que je la prenais. Violement. Mais il n’en était rien. Et elle ne pouvait connaître le contenu de mon rêve. Pourtant elle me fixait. Je ne sais si je laissais apparaître un peu de mon anxiété, mais elle se mit à sourire. Je me mis alors à lui parler, mais je crois que c’était plus pour me tranquilliser que pour elle. Les paroles jaillissaient de ma bouche. Et elle repris alors sa posture habituelle, refermée sur elle-même et silencieuse. J’aurais voulu stopper le flot de mes paroles pour qu’elle me regarde à nouveau comme elle l’avait fait, mais j’en étais incapable.

      Il se passa quelques jours avant qu’elle n’ouvre la bouche. Ce fut un matin où j’étais partit chercher des victuailles, et en revenant je crut surprendre sa voix. J’arrivais alors en trombe dans sa chambre. Elle ne parlait pas à l’instant où j’arrivais, mais j’aurais jurer d’avoir entendu quelqu’un. La belle demoiselle me fixa alors. Sa bouche était tordue dans une moue adorable. Et tout doucement, des mots franchirent ses fines lèvres dont la texture rosée emplissait mes rêves.

      - « Ne soyez pas fâché, je ne veux pas vous rendre triste . »

      J’ignore alors ce qui m’a pris. Je la pris dans mes bras et la serrais contre moi. Ce contact me fit mal. J’avais envie d’elle à un point qui était si douloureux. S’en rendit-elle compte ? Sentait-elle contre sa hanche mon sexe gonflé de désir ? Elle passa doucement son bras autour de ma nuque et me glissa un mot que je ne compris pas à l’oreille. Son bras glissa le long de ma nuque. Elle s’était accroché à moi. Et ses lèvres attrapèrent les miennes. Ce geste me rendit fou de joie. Sur l’instant, la raison m’avait quitté. Je répondis avec ferveur à ses baisers, si les siens étaient emprunt de douceur et de tendresse, les miens étaient rudes et violent. Je la fis glisser sur le lit, et je l’enjambait. Notre étreinte fut longue, notre extase me parût plus longue encore. Une fois que l’extase fut passé, elle déposa un léger baiser sur mes lèvres et puis elle gagna la fenêtre. Puis elle commença alors à parler. Elle me raconta son histoire, cette histoire que j’avais quémandé durant toutes ces journées sans rien obtenir en réponse.

      - « Tu m’as demandé si j’étais une survivante. En quelque sorte, oui, et en même temps non. Je crois que je t’ai trompé, et j’espère que tu me pardonnerais. Je ne suis pas humaine. Je l’ais jamais été bien que je l’ai espéré à un moment. Je suis une de ces créatures que tu déteste, Peter. »

      A cet instant précis, elle tourna la tête vers moi et la lumière du soleil dessina si finement son visage en contre jour que j’en eus un frisson. Elle ressemblait à un ange. Ses traits avaient une finesse comme s’ils avaient été dessinés par dieu en personne. Ses yeux si clairs étaient posés sur moi, mais j’avais la sensation qu’elle pouvait lire mon âme. J’ignore pourquoi, mais je ne lui en voulais pas, pas plus que je ne m’en voulais. La seule chose que j’aurais regretté en cet instant, c’est de l’avoir rabaissé en jouissant en elle. Car j’avais la sensation si forte qu’elle était un ange, peu importait ses paroles.

      - « Je suis venue avec les autres lorsque la ville a été attaquée par les démons. Ces pauvres créatures ne nous ont pas vu venir. Nous étions un groupe de démon qui agissaient tout le temps ensemble, et notre guide, notre chef, voulait pas effrayer la population de Salem, il a voulu s’y insinuer doucement comme un poison. On a tués chaque habitant un par un, et ça a été long croit moi. Ils prenaient tous leur pied à torturer ces pauvres malheureux. Je n’ai jamais été doué pour cela. Je n’aime pas voir souffrir, tout ce que j’aime c’est donner la mort. Je ne sais pas à quel moment ils ont découvert que je n’aimais pas leur méthode. Mais ils me l’ont fait payer. Je suis restée seule ici. Après ce qu’il s’était passé… je n’avais plus goût à rien. »

      Elle resta à la fenêtre à fumer, à regarder la ville, puis elle resta immobile de longues heures sans rien dire, sans rien faire. Je ne me lassais de l’observer. Ses paroles empoisonnaient mon esprit. Mais mon cœur lui appartenait entièrement. Rien n’aurait pu briser l’enchantement. Lorsque la nuit fut tombée, elle regagna le lit. Silencieuse à nouveau, immobile encore, mais quoi qu’elle fasse, elle ressemblait de plus en plus à un ange. Je veillais encore sur elle cette nuit là, mais je me doutais bien que si un démon devait nous attaquer, elle saurait se défendre toute seule et sûrement mieux que moi. En l’observant dormir, j’essayais d’imaginer ce qu’elle avait ressentit lorsque nous avions fait l’amour. Est-ce qu’un démon peut ressentir du plaisir ? Est-ce qu’un démon peut jouir ? Je ne crois pas qu’elle ai simulé, mais à vrai dire, je n’ai aucune preuve. Seulement un désir, une idée et un cœur battant à s’en rompre.

      Le lendemain, je m’éveillais à l’auberge dans ma chambre, comme si j’avais fait un mauvais rêve, comme si tout ce qui s’était passé n’était jamais arrivé. Je me précipitais au manoir, et, à nouveau je ressentis une angoisse mais de nature différente. Ce n’était pas l’histoire lugubre de ses anciens habitant qui m’effrayais mais l’idée qu’elle puisse ne pas être là. J’observait les fenêtres mais elles étaient toutes noircies, impossible d’y voir quelqu’un. Pourtant… je n’avais pas rêvé. J’essayais d’entrer mais la porte était fermée. La peur m’envahissait. Et soudain j’arrêtais de m’acharné sur la porte. Je reculais prudemment dans la rue en observant la fenêtre qui aurait dû ne pas être aussi noircie que les autres. Avais-je réellement rêver de tout cela ? De notre rencontre ? De cette femme qui avait tout d’un ange excepté sa nature profonde ? Je revins à l’auberge où je pris mes affaires. Mes gestes étaient maladroits et rapide. Je tremblais de peur. Avant que la nuit ne tombe, j’étais prêt à partir et j’achevais d’écrire ces mots. La peur me donne des ailes, je crois que je serais de retour dans deux jours. Prie, Stefan qu’il ne m’arrive rien.
      Cordialement vôtre Peter Van Abel, Salem, Septembre, 1978

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MessageSujet: Re: Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART   Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART EmptyVen 13 Mar - 3:57

    • { TRUST IN YOU } •

    9 heures du soir. La pièce n’était éclairée que par la lumière bleutée de la vieille télévision. Au dehors, la ville était comme morte, et elle pouvait le constater en tournant la tête pour voir à travers la fenêtre, et juste au-dessous des toits noirs de la ville, les rues vides s’étendaient. La lune éclairait la ville de manière magnifique. C’était comme si l’astre s’amusait à donner à la ville une teinte surnaturelle, à la rendre encore plus belle qu’elle n’apparaissait aux yeux de l’enfant. Comme elle aimait cette ville ! Sa demeure était la plus haute, celle qui dominait la ville, ce qui lui offrait une bonne vision d’ensemble lorsqu’elle le désirait. Elle avait dû être un manoir autrefois. Aujourd’hui ça n’était qu’une belle bâtisse dans une ville fantôme. Elle en connaissait les moindres recoins comme si elle l’avait construite elle-même. Chaque morceau de bois tordu, chaque craquement du bois, chaque clou, chaque fente dans les murs, elle les avait déjà observé durant des heures, en avait admiré la beauté simple. Dans sa robe rose pâle, c’étai elle qui caressait le bois vieux et craquant de cette maison. Elle avait même embrassé la rampe de l’escalier après avoir glisser la paume de sa main dessus avec amour. En cette demeure, elle se sentait en sécurité plus que nulle par ailleurs. Depuis qu’elle était né, elle n’était pas beaucoup sortie du manoir. Maman ne voulait pas qu’elle s’éloigne trop. Bien que l’enfant ne comprenne pas toujours les raisons de l’inquiétude de sa mère, elle respectait ses paroles comme des ordres.

    Des heures durant, l’enfant restait allongée dans le grand lit de maman, le nez enfouis dans les draps où elle pouvait sentir l’odeur de sa mère. Elle lisait la plupart du temps, parce que la vieille télé l’ennuyait profondément, surtout qu’elle ne diffusait que la même chose : un message d’alerte avec un numéro de téléphone. Maman laissait toujours la télé allumée. Et l’enfant n’osait pas l’éteindre. Un jour, elle avait découvert des vidéocassettes comme c’était écrit dessus. La petite fille en avait alors saisi tout un paquet, qui tenait à peine dans ses petites mains et était immédiatement allé dans la chambre pour les regarder. Les vidéocassettes qu’elle avait trouvées avaient l’air assez ancien, mais l’enfant trouvait l’image tellement belle. Parmi les films, ceux qu’elle préférait était Rebecca avec cette fabuleuse histoire autour d’un personnage qui n’était pas là. Elle avait aimé le livre, l’avait dévoré en une journée et ne se lassait de regarder le film. L’héroïne lui plaisait. Lorsqu’elle ne regardait pas des vidéocassettes, l’enfant passait le plus clair de son temps à lire. Parfois elle branchait un vieux tourne disque qu’elle avait trouvé au même endroit que les vidéocassettes et écoutait de la musique. Lorsque le disque nommé Berlioz tournait, rien ne pouvait l’enlever de sa contemplation auditive. Sa bouche en cœur, ses oreilles grandes ouvertes, et ses yeux fermés, elle avait la sensation d’être dans un autre monde, de ressentir les choses différemment de ce qu’elles étaient, et lorsque les instruments pleuraient, son cœur se fendait en deux alors que des frissons parcouraient son corps. Maman n’aimait pas que l’enfant écoute de la musique, ni qu’elle lise. Mais maman ne grondait jamais à cause de cela. Maman avait l’esprit occupé.

    De temps à autre, maman entrait dans la chambre et venait s’asseoir sur le lit. Elle ne regardait ni la télévision ni le tourne disque, elle n’enlevait pas non plus le livre des mains de l’enfant. Dans ses mains, il y avait toujours quelque chose à manger. Un morceau de tarte ou un bout de chocolat. L’enfant posait son livre, prenait le gâteau et regardait sa mère avec un œil brillant. Maman souriait doucement. L’enfant attendait que maman lui raconte une histoire, comme elle le faisait toujours, mais pas cette fois-ci. Maman n’avait pas l’air tranquille, elle avait l’air inquiète.

    - « Ma chérie… »

    Maman avait quelque chose qui n’allait pas, elle n’avait pas l’air dans son assiette et cela inquiétait l’enfant. Pourquoi avait-elle les traits de son visage tirés ? Pourquoi avait-elle l’air exténuée ? Maman ne dormait plus beaucoup. Elle le savait parce que lorsque maman se levait et marchait dans la chambre, cela réveillait l’enfant même si elle continuait à faire semblant de dormir. Non seulement elle ne dormait plus beaucoup, mais en plus, elle sortait tout le temps, et l’enfant était persuadé que sa mère sortait de la ville. Parce qu’elle avait une odeur étrange sur elle lorsqu’elle revenait. Mais elle n’avait aucune certitude, elle-même ne sortait jamais du manoir, ou presque.

    - « On doit partir. »

    Pourquoi partir ? se demanda-t-elle. Elle voulait une réponse, mais elle n’était qu’une enfant et maman n’avait certainement pas envie de s’expliquer. D’ailleurs, elle ne s’expliquait jamais. Pourquoi le ferait-elle ? Elle était la maman. De l’entendre parler, elle savait immédiatement si maman était en colère ou non, inquiète ou non. Et aux dernières paroles de sa mère, l’enfant su ce que voulait dire maman par là. Fuir. A cinq ans, l’enfant n’était guère loquace, ne sortait pratiquement jamais, mais la vie, les réactions, les sentiments, les coups durs, la souffrance, les décisions difficiles et les larmes, elle connaissait tout cela à travers les livres. Partir… l’enfant n’avait jamais quitté le manoir. Elle ne cessait de se demander ce que c’était dehors lorsqu’elle observait la ville par la fenêtre, elle avait toujours eu envie de traverser la rue, juste pour voir comment c’était de l’autre côté. Et elle se souvenait encore de ce que lui avait dit maman. ‘On s’imagine toujours que la vie est plus belle de l’autre côté de la rue, mais c’est pas vrai.’ Sur ces paroles, elle avait secoué les boucles brunes de l’enfant avec sa main, un sourire aux lèvres, mais c’était un sourire de clown triste.

    Le lendemain, elles étaient parties. La route s’étalaient devant elles. Maman portait un sac assez gros où elle avait entassé quelques vêtements, des aliments et des objets nécessaire comme un vieux réveil. Bien que maman pensait que l’enfant ne s’en rendait pas compte, elle savait pourtant que maman utilisait le vieux réveil pour écouter la seule radio qui passait, diffusée par des humains. L’enfant savait même que lorsqu’un certain Peter parlait, maman pleurait. Il n’était pas difficile d’en déduire qui était ce Peter. Maman l’avait aimé. D’ailleurs, elle pensait que maman l’aimait toujours. C’était facile de le savoir, il suffisait de l’entendre pleurer, voir comment elle s’accrochait au vieux réveil, avec ses deux mains, les bras tendus, et le regard embrumés posé sur les lettres lumineuses. L’enfant pouvait comprendre de telles choses même si elle n’était pas en âge de les ressentir. En revanche, elle ressentait parfaitement la main de maman dans la sienne, chaude.


Dernière édition par Rosemary J. Saint Ange le Ven 13 Mar - 11:40, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART   Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART EmptyVen 13 Mar - 3:58

    • { TAKES ME NOWHERE } •

    - « Ainsi donc, tu veux tout savoir de moi, en est-tu certain ? »

    La vision de cette jeune fille de douze ans à peine, à demi tournée vers lui, le fixant avec ce regard en coin tout à fait provocateur, les lèvres entrouvertes, provocantes, n’appelant qu’à une seule chose, clouèrent le jeune homme, incapable de dire quoique ce soit. C’était une simple adolescente. Pourtant elle avait tout d’une femme. Déjà ses formes généreuses se dessinaient dans sa peau veloutée d’enfant. Sa manière de le fixer n’avait rien d’innocent. A vrai dire, tout en elle n’était que provocation. Elle l’aurait dévorer si elle avait pu. Une pensée bien désagréable et à la fois alléchante pour le jeune homme dont le sexe durcit devenait douloureux. Bien qu’il ne sache rien de cette fille, il n’avait qu’une envie, c’est qu’elle revienne avec lui dans les draps. Il lui avait demandé de raconter son histoire parce qu’il avait trouvé ça intelligent. Il serait idiot de penser qu’il n’était pas intéressé par l’histoire de la jeune femme, mais il aurait préféré qu’elle la lui raconte sous les draps plutôt que plantée devant la fenêtre, toujours aussi provocante, affriolante et désirable. Pourtant le jeune homme ne dit rien, ne fit pas un signe. Il ne voyait pas exactement comment il serait capable d’esquiser le moindre geste pour la faire revenir, elle l’impressionnait bien trop pour cela. La jeune fille n’avait que douze ans mais elle dégageait quelque chose, une force que le jeune homme ne pouvant maîtriser, redoutait.

    - « Je vais alors te raconter mon histoire mais je te préviens, elle n’est pas très joyeuse. »

    Un sourire amusé naquis sur les lèvres fines du jeune homme. Elle n’était qu’une enfant mais parlait déjà comme une femme, comme quelqu’un qui prenait soin de lui, qui avait peur de l’effrayer. Il souriait parce qu’elle semblait s’inquiété pour lui, mais aussi par pure cynisme. Aujourd’hui, à l’heure où les hommes tombent sous les coups des démons, où les cris résonnent dans l’obscurité et où le soleil se lève tout rougit par le sang des hommes versés durant la nuit, il n’y avait pas de jolie histoire. Il ignorait même ce que pouvait bien être une jolie histoire. Le monde dans lequel il vivait était malade, rongé de l’intérieur, et chaque jour les signes de sa destruction n’en était que plus visible. S’il avait connu le monde auparavant, avant l’arrivée des démons, il en aurait peut-être été autrement, il serait peut-être moins cynique. Mais il ne savait même pas qu’il y avait eut un monde sans démon. Pour lui, ce ne sont que des comptes pour enfant que les porteurs de faux espoirs comme il les appelle transmettent aux survivants faible pour les détruire un peu plus, les pousser à la faute. Cynique, donc, mais pas forcément pessimiste. Comme beaucoup de survivant de son âge, l’horreur était son quotidien et s’il devait fondre en larme à chaque fois qu’il voyait un malheureux mourir, il n’aurait plus assez de larmes dans son corps pour achever une journée. Alors il avait une nette tendance à positiver. Non, il n’aurait pas droit à une jolie histoire mais, au moins, celle qui allait la lui raconter était jolie.

    - « Je suis arrivée ici il y a 4 ans, tu m’aurais vu, tu n’aurais certainement pas voulu aller avec moi sous des draps. J’étais une petite sauvage alors, une vrai furie, qui ne supportait la présence de personne, détestait tout le monde, les gens qui voulaient l’aider, les démons, elle, les autres, surtout elle. A l’époque j’avais 8ans et ça faisait à entre un ans et deux que je traînaient hors des villes, seule. Ma mère a été tuée durant une attaque de démon. Je les déteste toujours, mais je ne suis pas stupide au point de les poursuivre, je sais que je n’aurais pas la force de les tuer et que c’est moi qui finirais par me faire tuer. Voilà pour ma petite histoire. »

    Elle s’était tournée vers lui et lui adressait un sourire provocant, mais plus provoquant alors qu’auparavant. Cette fois-ci, il le savait, c’était un ordre qu’elle lui intimait. Obéit ! Vite ! Jamais il n’avait vu une jeune fille aussi jeune et pourtant aussi sûre d’elle, capable d’intimer un ordre par un regard, capable de se faire obéir sans avoir à jouer une comédie. Elle avait quelque chose en elle qui faisait qu’on avait naturellement confiance en elle, qu’on savait naturellement qu’on pouvait la laisser nous guider, choisir pour nous. Bien sûr ça n’allait pas jusque là, mais c’était ainsi qu’il concevait la chose. Ce joli brin de fille qui n’avait même pas encore connu les affres de la vie, mais qui pourtant portait déjà ses propres blessures, et abhorrait fièrement ses cicatrices ne cessait de l’étonner. Sa manière de lui donner des ordre en silence, son autorité naturelle, et surtout le fait qu’elle soit si avancée pour son âge. Les filles de 12 ans qui ne sont plus vierge, c’est vrai qu’on en trouve partout dans les rues de New York mais des filles qui savent exactement ce qu’elles veulent et qui ne couchent pas pour un morceau de pain, ça c’était rare. Et cette fille plutôt maigre, aux traits harmonieux qui avaient à la fois quelque chose d’angélique et pourtant lorsqu’une ombre portée se dessinait sur son visage pouvait se révéler diabolique était plus que rare, elle était unique.

    Obéissant à l’ordre silencieux, le jeune homme se leva doucement et sortit du lit. Il était totalement nu, ce qui le gênait pas d’habitude, mais devant elle, cela devenait une gêne comme s’il craignait que le spectacle ne plaise à la jeune fille. Elle continuait à le fixer alors que sa tête se penchait doucement vers la droite, tandis qu’un sourire se dessinait sur ses lèvres, un sourire qui n’avait rien d’angélique. Rien que de songer à la jeune fille au-dessus de lui, ses yeux souriant en même temps que ses lèvres, rien que d’imaginer la langue de la jeune fille s’insinuant dans sa bouche, il en avait mal à en hurler, mal à force de se retenir. Il n’avait qu’une envie, se laisser aller à l’extase entre les jambes de la jeune fille. Mais c’était le sanctuaire auquel il n’était autorisé à pénétrer que lorsqu’elle lui en intimait l’ordre…

    Les lumières des néons éclairaient les traits finement dessinés de la jeune fille dans des tons bleus fluo et rouges tout aussi vif. Son regard d’un bleu cristallin fixait les grattes ciels de la ville mais il n’y avait aucune expression, aucune vie dans ce regard. Au dehors, lui parvenait par moment les bruits de combats. Démons contre survivants contaminés. Des éclats de voix se répercutaient à ses oreilles comme des grincements de dents, absolument irritant, définitivement infernal. Ses yeux restaient fixés sur les vitres du building en face d’elle, dont les reflets des néons formait un amas de couleur qui lui plaisait. Les démons peuvent ressentir des émotions comme une petite joie diffuse dans tout leur être à la vision de quelques amas de couleur plaisant à leur regard ? Les paupières closes, les bruits du dehors lui parvenaient avec plus de force encore. Sa main chercha quelque chose pour s’y accrocher, elle avait besoin de reprendre des forces. L’odeur des glycines en fleurs lui parvenait avec toute leur délicatesse, et si elle continuait à fermer les yeux, elle pourrait voir leur couleur vive sous les rayons d’un soleil d’été chaud. Non, il fallait qu’elle y mette fin. Que son tourment cesse.

    Rouvrant les yeux, une lueur de certitude apparue dans ses prunelles étrangement fixe. L’odeur acre et à la fois sucrée des glycines était encore présente, mais elle essayait de toute ses forces de ne pas y prêter attention. Le sang devait couler. Seul le sang pouvait effacer les remords. Se tournant doucement, un sourire absolument mauvais, adorablement démoniaque apparut sur ses lèvres fines. Sans qu’elle eut besoin de chercher, son regard se posa sur la silhouette humaine allongée sur le lit. Un jeune homme au torse nu. Celui qui voulait connaître son histoire, celui qui avait éveillé en elle des souvenirs qu’elle avait voulu oublié, celui qui allait devoir laver de son sang le remord de la jeune femme. S’avançant vers le lit, la jeune femme paraissait plus sûre d’elle qu’elle ne l’avait jamais été. Sa force, elle la tirait de sa nature de démon, mais aussi de son caractère si fort, si fort. Ne pas y penser, pas une seule seconde. Le sang. Il fallait que le sang coule. Oublier les glycines, leur parfum si attirant, si gonflé de sucre par le soleil, oublier dans le sang et la violence. L’homme ne suppliait pas. Comprenait-il qu’elle devait le faire, qu’il mourrait pour elle, parce qu’elle en avait besoin ? parce qu’elle était un démon ? parce que sa nature réclamait le sang ? Sans aucun doute. Il avait compris, déjà ses yeux acceptaient la mort. Ensuite ce serait son esprit, puis son corps. Voulait-elle qu’il résiste ? Bien sûr que non.

    - « Maman, c’est encore long ? »

    Oubliait-elle donc aussi facilement une partie aussi douloureuse de sa vie ? Ne sentait-elle donc plus la douceur de la main de sa mère ferment serrer contre sa petite main d’enfant ? La route était longue. Elle s’étendait alors devant leur regard déjà épuisé par la tâche. Parties sans même faire attention à la route qu’elles allaient prendre, parties sans un regard en arrière, la mère entraînant l’enfant dans une course folle. De cette fameuse journée, Rosemary avait mis des années à l’oublier, des années de violence, des années à faire couler le sang, des années à être plus cruelle encore qu’on ne l’avait été à son égard. Et pourtant, il lui semblait qu’en comparaison de ce qu’on avait osé lui faire, tout ce qu’elle avait pu commettre comme ignobles activités, comme actes de barbarie ne serait rien. Sa mère pressant le pas. Et elle ? Ses jambes lui faisaient mal. Pourquoi maman ne voulait pas s’arrêter un moment ? Mais il ne fallait pas. Maman ne disait rien, elle marchait seulement, fixant un point inconnu devant elle. Rosemary comprenait que quelque chose de pas bien les poursuivait, elle comprenait que maman n’avait pas décidé sur un coup de tête de quitter leur maison bien au chaud, elle comprenait parfaitement tout cela, mais la douleur était trop forte, et le soleil tapait trop fort. Les glycines… elles étaient en fleurs. Et elles furent couvertes de sang. Maman qui hurlait à en faire peur. Elle avait une voix pointant tellement dans les aigüe. Ca n’était pas normal.

    - « Vas-t’en Rosemary, vas-t’en ! » hurlait sa mère.

    Elle n’était alors qu’une enfant. La jeune fille ne faiblirait pas. Sa main était posée sur le torse nu du jeune homme. Son regard plongé dans celui de l’homme qui l’avait fait jouir par deux fois en cette nuit. Leur intimité ne l’empêcherait pas de le tuer. Et il le savait. Son sourire était si tendre pourtant. Des lèvres si fines. Faites pour murmurer des mots doux, pas pour prendre un pli méchant, pas pour prononcer des horreurs. Et sa main qui s’enfonçait dans la chair de l’humain. Elle aimait cela. Posséder jusqu’au bout. Par son pouvoir, elle pouvait créer une illusion rassurante pour le jeune homme, mais elle ne voulait pas qu’il s’endorme gentiment, elle voulait qu’il hurle de douleur. Et lorsqu’il hurla, elle se mit alors à rire, tandis que sa main s’enfonçait plus profondément. Sa tête se secouait doucement au rythme de son rire. L’homme avait les yeux agrandit par la frayeur, la bouche grande ouverte, et la gorge tremblant sous l’effet du hurlement. Oublier les glycines. Elle atteignit enfin le cœur qu’elle arracha sans mal. Etant démone, elle possédait la force nécessaire. Nécessaire. Oublier. Son sourire devient alors enfantin. Un cœur encore tout chaud entre ses mains. La démone aimait cela par-dessus tout.

    Elle porta le cœur battant à ses lèvres. Le sang tout chaud ruisselait le long de son bras, descendait jusqu’à son coude. Lorsqu’elle avait arraché l’organe, du sang l’avait éclaboussé sur le visage et le torse. Son petit haut qu’elle avait volée à une de ses victimes était tâché. Il faudrait qu’elle en vole un autre. Mais elle s’en moquait. Ses dents s’enfoncèrent dans l’organe. Le fluide vitale s’écoulait le long de son avant bras à présent. La chair tendre du cœur dans sa bouche, son goût sanglant sur sa langue. Ses yeux pétillaient de malice. Elle adorait cela. Tuer, se nourrir de leur cœur encore battant, tuer, les regarder mourir, tuer et oublier. Tout allait de paire, tout était lié, il n’y avait aucun mystère. Les humains étaient faits pour mourir des mains des démons. Mais il arrivait qu’un humain change, qu’il possède à son tour des pouvoirs et qu’il décide de tuer les démons sur son chemin, sans aucune raison, comme une mère essayant de protéger son enfant. Un gosse perdu, même pas un chasseur, un pauvre type crevant de faim, ayant depuis longtemps perdu la raison… après que tous les autres habitants de Salem eut été tué… il était resté seul.


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MessageSujet: Re: Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART   Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART EmptyVen 13 Mar - 3:59

    ANECDOTE DE LA VIE ACTUELLE •

    • { NOVEMBER RAIN } •

    Août 2005, New York, Etat de New York, USA

      Chère Rosemary,

      Ces quelques mots ne sont rien pour vous, tout comme le papier et l’encre ne sont rien, mais je sais qu’il n’y a qu’en vous que je puisse avoir confiance. Un démon de votre trempe, c’est très exactement ce dont j’ai besoin. Cela est vrai, vous ne me connaissez guère et vous n’avez aucune raison de m’accorder votre confiance, vos services pourtant si efficace. Vous êtes une ombre parmi les ombres, et pourtant, vous êtes unique. Aucun démon n’a autant de goût pour le meurtre dans le sang, dans l’horreur la plus absolue et pourtant reste capable de tuer aussi proprement possible qu’il soit. C’est pour cela que je fais appel à vos services. On dit que vous n’acceptez plus de contrat depuis deux ans, je comprends votre point de vue, et je le respecte mais je suis dans le besoin et si vous refusez je ne sais comment je pourrais parvenir à mes fins. Voyez-vous ce que je désire c’est le meurtre d’un de ces brillants chasseurs dont la réputation fait naître l’espoir. Seule vous pouvez faire passer cette mort pour une horrible trahison. Il se trouve que le point précis de mon plan, de mon désir, c’est qu’on pense que c’est un autre chasseur, un autre survivant qui l’a tué. Je n’ai ni la force ni le pouvoir de faire cela, mais je sais que vous le pouvez aisément. Certains de vos faits d’armes sont restés méconnus parce que vous soignez le travail, mais j’en ai eut vent à travers mes contacts haut placé. Sachez que vous serez généreusement récompensé pour votre travail, plus encore que les prix d’or que vous pratiquez.

      J’espère vous voir sous peu afin de voir les détails de l’affaire en question. Evidement je suis à votre entière disposition pour l’exécution et la réussite de cette mission. Je vous remercie d’avance d’avoir pris connaissance de ma demande. L’attente de votre réponse me met déjà au supplice.

      Votre dévoué Matthews.


    Le vieil immeuble excentré de New York semblait être sur le point de s’écrouler à entendre les grincements et gémissements du béton sous la pluie qui tombait, fracassante, violente, bruyante. Les ombres régnant dans ce lieu que toute vie semblait vouloir fuir empêchait quiconque d’y voir quelque chose. Le chasseur marchait prudemment. La piste qu’il suivait semblait le mener nulle part. Son souffle était court et rapide suite à la course qu’il avait fait sous la pluie dans les rues. Le démon lui avait visiblement échapper et à présent, il ressentait l’irascible peur que ressent tout humain lorsqu’il ne se sent pas en sécurité, dans l’obscurité, ne sachant exactement ce qui l’attendait dans l’ombre environnante. Si le chasseur n’y voyait strictement rien, si ses battements de cœur s’accélérait au moindre petit bruit, si sa respiration essayait d’être normale en vain, silencieuse en vain, la démone en revanche se sentait comme un poisson dans l’eau. L’obscurité avait toujours été son domaine de prédilection, elle avait toujours ressentit beaucoup de plaisir à y ramper comme une vipère, prête à frapper. Le chasseur était perdu, seul et terrorisé. Typiquement le genre de situation qu’elle aimait. D’habitude les contrats ne lui donnait guère autant de plaisir, parfois elle passait pour une prostituée afin de tuer un membre du gouvernement, parfois elle passait pour une survivante affamée pour tuer un autre survivant plus chanceux, mais jusqu’à présent, rien de guère amusant. Mais un mystérieux inconnu lui avait offert quelque chose d’inédit. Tuer un chasseur comme si elle était un autre chasseur… évidement que c’était un jeu d’enfant. En fait… ça ne serait pas elle qui le tuerait.

    Le chasseur était à cran, et elle le savait, cela faisait des semaines qu’elle le mettait à la torture, des semaines qu’elle le suivait, qu’elle entrait en contact avec lui sans qu’il s’en rende compte. Elle l’avait étudié. Il correspondait parfaitement au type du chasseur capable d’en tuer un autre… tout simplement parce qu’il avait quelques petits problèmes psychologique. Son esprit divaguait, bien souvent il était capable d’une gentillesse et douceur sans pareil mettant en doute ses facultés de chasseur, mais il lui arrivait de devenir fou de rage, violent comme il en est rarement, et infâme. Une arme absolue. Que la démone avait pas hésité à façonner à sa volonté. Le chasseur allait tout simplement exécuter le contrat de la démone, ni plus, ni moins. Pour cela, elle avait poussé la cible à venir à cet endroit, et elle avait tout mit en place pour que le chasseur qu’elle devait tuer attaque le chasseur terrorisé qu’elle avait guidé jusqu’ici. Irrémédiablement ce qu’elle avait prévu arriva. Le chasseur essoufflé, rempli d’adrénaline et cependant sur ses gardes répliqua immédiatement à l’attaque. Le combat fut d’une rare violence. Et la démone en savourait chaque instant. Le chasseur se prit une flèche dans la jambe, il tomba en arrière et s’en fut finit pour lui. La démone souriait. Doucement elle apparue alors aux yeux du chasseur qui l’avait poursuivit sans savoir qu’il tombait dans son piège.

    Il l’a poursuivit, mais en vain, elle était plus que douée au jeu de cache-cache. Ne sortant de l’ombre que pour frapper, elle touchait juste à chaque fois alors qu’il était même plus capable de viser correctement avec son arme à cause de ses blessures suite au combat précédent. Malheureusement la suite du combat se corsa. Un autre chasseur rappliqua. Combien pouvaient-ils être ? En surnombre, cela était certain. Elle avait la sensation que New York pullulait de survivant contaminés devenus chasseurs. La démone combattit les deux chasseurs mais elle ne le fit pas seule, un autre démon la rejoignit. Deux contre deux, en équipe, Rosemary ne connaissait pas, elle était un être solitaire, une ombre, calculatrice et misanthrope, mais faut croire que tout peut arriver. Cette nuit là, Rosemary rentra sauve, et le chasseur également mais sa mission était accomplie et elle avait une nouvelle cible à ajouter à son tableau de chasse pour la prochaine fois.
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MessageSujet: Re: Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART   Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART EmptyVen 13 Mar - 3:59

    SIGNES PARTICULIERS •

    Bien que sa chair démoniaque a la faculté de guérir plus vite qu’un simple humain et ne conserver de cicatrice, le corps de la jeune démone est marqué. Si un coup de feu perçant sa peau sera aussi douloureux que chez un humain, elle n’en conservera aucune trace passé plusieurs jours, de même les armes blanches la blesse mais ne lui laissent aucune marque excepté l’argent qui marque sa chair à vif, et dure bien plus longtemps mais finit tôt ou tard par disparaître, en revanche toute arme qui a été trempée dans de l’eau bénite si elle ne lui est pas fatale la marque à vie. Aussi a-t-elle été marquée par des chasseurs et surtout des exorcistes. Dans le bas du dos, elle a une marque de croix imprimé sur sa chaire, une marque indélébile qui ne la quittera jamais jusqu’à sa mort. Elle a diverses cicatrices laissées par des armes de chasseurs qui avaient été imbibé d’eau bénite, et une trace de brulure au dos de sa main gauche. La démone déteste ces cicatrices marquant son corps parfait. D’autant que sa couverture de vie humaine ne justifie pas vraiment ces marques et traces, et elle doit alors inventer des histoires, comme réécrivant sa vie, pour les justifier auprès de ses amants. Néanmoins pour la cicatrice en forme de croix, elle doit user de fond de teint afin de la faire disparaître car elle ne ressemble pas vraiment à un tatouage.

    QUAND EST-IL/ELLE DEVENU(E) UN(E) HYBRIDE ? •

    Il est très rare que d’une hybride démoniaque, naisse un enfant humain, et encore plus rare que cet enfant devienne à son tour un hybride. Mais il était du destin de Rosemary de naître ainsi de l’accouplement de sa mère hybride et d’un humain cherchant à dénoncer au monde l’existence des démons parmi les humains. Ce couple improbable a donné naissance à une créature improbable. Lorsqu’elle était enfant, Rosemary ne savait pas très bien que sa mère était une hybride démoniaque, il faut bien dire que sa mère s’est bien gardé d’éduquer son enfant totalement normale ne montrant aucun signe de sang hybride coulant dans ses veines comme un démon, au contraire, pour la mère sa fille était un véritable miracle. La mère de Rosemary n’était pas un hybride comme les autres, elle détestait ce qu’elle était et n’aurait en aucun cas voulu de cela pour sa fille.

    Sa mère était morte lorsqu’elle avait huit ans, mais c’est à douze ans que l’enfant devient une hybride. A l’époque, sa mère ayant passé la plupart de son temps à cacher son enfant au reste du monde, Rosemary ne connaissait rien du monde et encore moins la société humaine. Elle était devenue une sauvageonne vivant dans les rues. Se nourrissant de ce qu’elle trouvait, dormant où il faisait un peu chaud, elle avait tout perdu y compris elle-même. C’est dans un taudis où elle fut frappé par son sang la rongeant de l’intérieur. L’enfant ne comprenait pas ce qui se passait en elle. Elle resta prostrée sur elle-même plusieurs jours d’affilé, pensant qu’elle aillait mourir. Lorsqu’elle cessa d’avoir mal, ce fut son esprit aux portes de la folie qui prit le relai. Des images affreuses avaient envahie son esprit. Elle voyait des choses horribles, les visages qu’elle voyait devaient d’affreuse gravures de visage déformés, sanguinolent, avec les yeux remplis de terreur. Cela était insupportable. Elle songea alors à revenir au manoir où elle avait vécu tant d’année cachée avec sa mère, mais elle était incapable d’y réfléchir tant les visions d’horreur était puissantes.

    Et tout se calma lorsqu’elle vit cet homme. Il lui tendit la main, voyant en cet enfant couverte de saleté et de vêtements déchirés, jaunis par le temps et trop petits pour elle que la misère de ce monde. C’était une âme charitable, un bon samaritain. Il voyait en elle qu’une enfant perdue. Mais elle, elle voyait déjà la chair à vif de l’homme, elle voyait ses yeux remplis de terreur, elle voyait ses lèvres tenter de former un hurlement muet, elle se voyait le torturer et le tuer. L’homme parlait d’une voix douce, il s’approcha d’elle et voulu la toucher. Grave erreur. L’enfant se saisit de lui et lui sauta dessus. Elle le mordit dans la nuque lui arrachant un morceau de peau. Il tomba par terre, les yeux grands ouverts. La fillette ne savait pas pourquoi elle aimait le voir souffrir alors qu’il voulait l’aider. Elle l’avait attaqué par pur réflexe, sa mère lui avait toujours dit de se méfier des inconnus, surtout de ceux qui ont l’air gentil.

    - « Ils veulent tous quelque chose. Même ceux qui te paraîtront les plus gentils, ils voudront quelque chose de toi que tu ne voudras pas leur donner. » disait sa mère d’une voix douce en caressant les mèches blondes de sa fille.

    Après ce premier meurtre, la petite Rosemary prit le temps de réfléchir à ce qu’elle avait fait. Durant cinq jours, plongée dans le noir, elle eut tout le soin de songer à ce qui s’était passé. D’abord l’immense douleur, la sensation de mourir, puis la soif insatiable de tuer, de voir le sang couler, de faire des choses horribles. Et puis les idées et les pensées devenant morbides. La fillette se mit à songer à sa mère, et finit par comprendre. Sa mère aussi avaient eut envie de tuer et avait lutter contre durant toutes ces années, et ça avait finit par la tuer, elle n’avait même pas pu se défendre à cause de cela. Et les humains pour lesquels sa mère avait tant de pitié, ils ne l’ont jamais aidés. La fillette compris ce qu’elle était mais réalisa aussi que tuer sans cesse, écoutant seulement ses pulsions seraient le meilleur moyen de se faire tuer par des chasseurs. Après cela, elle sortie de sa cachette et se mit à observer les humains d’un autre œil.

    POUVOIRS MAÎTRISÉS •

    • { NEUTRALISATION DES POUVOIRS } •
    Que la cible soit un un hybride angélique ou un hybride démoniaque, le pouvoir de Rosemary fonctionne toujours de la même manière. Elle peut neutraliser durant une période évoluant en fonction des individus entre une dizaine de minute et toute une heure les pouvoirs de toute personne se trouvant dans un rayon de moins de cinq mètres autour d’elle, sans avoir besoin d’un contact avec les dites personnes. Très utile durant les combats, la démone ne l’utilise pas vraiment pour se défendre ou renforcer son attaque, mais plus par sadisme ou machiavélisme comme à son habitude. Le contre coup de ce pouvoir est qu'il épuise rapidement la démone. Si elle touche un individu ce dernier perd ses pouvoirs si elle le désire durant une période plus longue, entre un et deux jours en fonction de l’individu. Et si elle se concentre, elle peut même choisir entre ses différents pouvoirs lequel neutraliser. Mais elle n’aime guère toucher les gens pour user de son pouvoir.

    • { ABSORTION DES PERSONNALITES } •
    Lorsque Rosemary pose ses mains sur les tempes d’un humain, elle peut voir à l’intérieur de lui comme n’importe quel démon, visualisé ses faiblesses et en user pour le détruire de l’intérieur, mais elle détient également un autre pouvoir. Si elle le souhaite elle peut absorber partiellement ou totalement les souvenirs d’une personne afin de lui voler son identité et plus simplement sa personnalité. De cette manière, la démone peut s’approcher d’un humain et modifier ainsi ses souvenirs car lorsqu’elle fait cela, elle efface les souvenir qu’elle prend. La mémoire humaine étant assez magique, les amnésies totale ou partielles ne durent jamais à moins que la partie du cerveau régissant la mémoire soit détruite. Ainsi l’humain pourra retrouver ses souvenirs et sa personnalité mais après une longue période, nécessaire au cerveau humain pour la reconstitution des souvenirs. Cela laisse bien assez de temps pour la démone, si elle désire utiliser ces nouvelles connaissances. Néanmoins, elle ne peut pas introduire de nouveaux souvenirs ou une nouvelle personnalité dans un humain à qui elle aura infligé son pouvoir. C’est à sens unique.

    EST-IL/ELLE POUR OU CONTRE LES HYBRIDES-DÉMONS QUI CHERCHENT A RENVERSER LE POUVOIR ET S'EMPARER DE LA VILLE ? •

    Les relations qu’entretient Rosemary avec les autres démons sont assez trouble. Si elle n’a jamais conservé véritablement rancune envers les démons pour avoir pourchasser sa mère et l’avoir tuée, elle n’en conserve pas moins une certaine méfiance à leur égard, sachant parfaitement qu’à la moindre trahison, elle subira le même sort que sa mère, qu’elle résiste ou non. Si elle se trouve proche de certains hybrides cherchant à renverser le pouvoir et s’emparer de la ville, elle n’en est pas pour autant forcément pour. En réalité, Rosemary trouve la situation assez divertissante, elle s’amuse beaucoup de ce qui se passe, et aime beaucoup l’idée d’un tel rassemblement dans chaque armée, mais n’a pas vraiment envie d’y prendre part. Elle est plutôt du genre à attendre la fin de la bataille et à s’allier avec le vainqueur s’il est de son camps ou à fuir s’il est du camps du bien. En ce qui la concerne, la démone ne se sent pas impliqué dans cette bataille, ce qui est assez étrange pour un démon.


Dernière édition par Rosemary J. Saint Ange le Mar 17 Mar - 22:18, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART   Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART EmptyVen 13 Mar - 4:01

    Carnet de relations

    AARHON J. LINCOLM • CHRISTIAN BALE
    Il est des moments dans la vie d’un hybride démoniaque, surtout peu de temps après sa transformation où il se sent perdu, ignorant le monde surnaturel et l’existence des démons et des anges il ne peut pas savoir quel est sa place, quel rôle il va jouer dans le défi que se sont lancé le ciel et l’enfer. Dans ces moments, bien souvent, un hybride plus âgé vient vous enseigner ce que vous êtes, ce que vous allez faire. On appelle ça un mentor dans le langage vulgaire. Pour Rosemary, son mentor a été Aarhon. Il est entré dans sa vie, elle avait treize ans et était devenu e très violente, assouvissant ses pulsions dans la violence la plus totale. Aarhon lui a appris à maîtriser ses pulsions et plus tard ses pouvoirs. Bien peu de mentor restent en bon terme ou simplement en contact avec leur ancien apprenti. Une question de territoire et de fierté. Mais Aarhon a réapparu dans la vie de Rosemary, sept ans après, retrouvant une jeune femme sûr d’elle, assurée, utilisant ses pouvoirs à leur maximum. Rosemary en a voulu à son mentor de l’avoir laissé, se sentant alors abandonnée, mais si Aarhon a disparu, c’était pour une raison bien précise : il était très attiré par elle, et ne pouvait oublié qu’elle avait treize ans, qu’elle était encore une enfant. Aujourd’hui ils peuvent enfin vivre une relation amoureuse même si elle est tordue.

    Autres

    — Son film préféré est Rebecca de Hitchcock. En réalité c’était son film préféré lorsqu’elle se croyait encore humaine et qu’elle était enfant. Elle regardait ce film avec sa mère mais le plus souvent elle le regardait seule et ne s’en lassait jamais. Aujourd’hui, elle est incapable de regarder ce film. Elle ne peut pas supporter ces souvenirs douloureux qui lui viennent lorsqu’elle voit des images du film. Pourtant, chez elle on découvre facilement un tas de dvd des différentes versions du film, des livres parlant du film, et même des cd et vinyles de la B.O. du film, mais tout cela est encore sous plastique, emballé comme quand elle les a acheté.

    — Bien peu de fois Rosemary a commis des massacres, même si elle adore ça, le fait est que les massacres laissent des traces, font parler d’eux, la police se démène pour trouver le coupable, fait des dossiers massifs, et les ressort à chaque fois que l’occasion s’y prête. Mais le peu de massacre qu’elle a commis ont tous fait les gros titre, défrayé la chroniques. Et il y a deux ans, un groupe de jeunes suédois a ouvert un site sur elle. Ce sont surtout des adolescents perturbés, des gothiques et pas mal d’amateur de Black Metal qui s’y rendent mais les commentaires laissés sont assez élogieux envers Black Death Angel le nom qu’ils ont donné à Rosemary. La démone se rend souvent sur le site internet où elle constate avec joie les effets pervers qu’à ses actes sur ces jeunes influençables et perdus. Ca fait un moment qu’elle hésite à leur rendre visite en personne, mais ce serait prendre des risques d’être découverte car les propos tenus sur le site étant assez virulent, il y a des chances pour que la police surveille ces jeunes.

    PERSONNALITÉ DE L'AVATAR • HELP ME!
    J'hésite entre Keira Knightley, Natalie Portman, Eva Green et Sarah Michelle Gellar
    SURNOM • EDEN MEMORIE
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    COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? PAR REVERSE OF SHADE
    COMMENTAIRES ? • DOUBLON DE ETHAN M. FOX
    Désolé pour la fiche mégalongue!
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Thalyss C. Leadow
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MessageSujet: Re: Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART   Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART EmptyVen 13 Mar - 17:42

Keira et Sarah sont mes préférées. I love you
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MessageSujet: Re: Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART   Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART EmptyVen 13 Mar - 19:45

Shocked

Re-Bienvenue, moi je te conseille Keira ou Natalie Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART 307857
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MessageSujet: Re: Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART   Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART EmptyVen 13 Mar - 21:35

Bon bah je vais prendre Keira.^^
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MessageSujet: Re: Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART   Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART EmptySam 14 Mar - 2:47

Je te réserve Keira, alors. La fiche est terminée ?
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MessageSujet: Re: Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART   Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART EmptySam 14 Mar - 5:28

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Rosemary J. Saint Ange

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MessageSujet: Re: Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART   Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART EmptySam 14 Mar - 21:53

Tout à fait, ma fiche est terminée.
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MessageSujet: Re: Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART   Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART EmptyMar 17 Mar - 2:28

Le premier pouvoir est un peu trop puissant, - on veut bien l'accepter à condition que la durée soit beaucoup moins importante (quelques minutes, tout au plus) ou qu'elle doive dépenser beaucoup d'énergie afin d'arriver à faire ça (et donc, que plus elle essayera de neutraliser les pouvoirs des autres, plus elle s'affaiblira).

Également, les Gardiens sont en quelque sorte intouchables, - sinon les hybrides-anges auraient pu se défendre eux-mêmes, cela n'aurait rien changé. Avec les Gardiens, ils bénéficient d'une protection "garantie", mais tout de même pas infaillible, et uniquement quand ils sont en leur présence.
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MessageSujet: Re: Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART   Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART EmptyMar 17 Mar - 22:19

Pouvoir rectifié. Durée moins longue et épuisement assuré.
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MessageSujet: Re: Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART   Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART EmptyMar 17 Mar - 22:23

C'est parfait comme ça. Validée.
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MessageSujet: Re: Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART   Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART EmptyMar 17 Mar - 22:49

Merci beaucoup!
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MessageSujet: Re: Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART   Are you alive? | ANGEL FACE, DEVIL HEART Empty

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